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Le blog philosophique de francois CHARLES
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ma vision sur la Défense nationale et européenne et anciens combattants

12 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

          

je vous fais découvrir la partie "défense" de mon programme politique "social, écologique et semi-libéral" DICTUS PUBLISHING


Ce paragraphe est important de par mes origines professionnelles et mes centres d'intérêts permanents.

S’agissant des troupes, j’ai travaillé pour la prise de décisions sur l’armée de métier dont je valide le maintien. Cette solution n’est pas forcément plus économique mais correspond à des besoins opérationnels extérieurs et à la technicité des matériels employés. Dans mon régiment de char de combat en Allemagne (RFA), comme dans tous les autres régiments de chars d’ailleurs, un appelé était formé au bout de 9 mois et nous le voyions partir 3 mois plus tard, ce qui n’était pas très raisonnable ni « rentable ». De plus, les équipements devenant de plus en plus techniques et les opérations de guerre s’effectuant au-delà de nos frontières, seule une armée très entrainée et volontaire peut être efficace. On pense à quelques régiments d’élite, où j’ai eu la chance de recevoir mon brevet de parachutiste pendant mon passage, que les journalistes appellent « forces spéciales », mais il s’agit aussi de régiments traditionnels combattants mais également logistiques, comme le 511° régiment du Train à basé en Cote d’Or. Je milite pour un retour à un service de 6 mois, comme en Allemagne, pour redonner certaines valeurs de l’effort, de la discipline et des engagements de défense civile et de défense économique. Je salue le nombre raisonnable des bases de défense qui permettent de mieux gérer nos unités et leur fonctionnement sur notre territoire. Je reviendrai beaucoup sur les aspects de défense opérationnelle dans la partie consacrée à l’Europe. Enfin, d’un point de vue historique, membre du souvenir français, je milite pour inclure la mémoire de la guerre de 1870, avec ses premiers monuments dans nos campagnes, dans la commémoration du 11 novembre.

S’agissant des aspects industriels, bien vite oubliés au son du canon mais bien vite rappelés en cas de problèmes sur le terrain, de surcouts, de coopération voire d’exportation, je connais assez bien ce domaine ayant occupé certains postes clés à la fois nationaux et internationaux, fonctionnels et opérationnels à la Délégation Générale pour l’Armement après voir servi dans les forces et ayant été confronté aux problèmes d’interopérabilité pouvant être résolus par la normalisation même sans avoir de matériels identiques inter-armées. La DGA peut rester au sein du ministère de la défense mais dans un système de compte de commerce pour mieux voir et valoriser ses couts d’intervention, en relation étroite avec les Etats-Majors nationaux et les agences européennes à la fois sur la construction et la maintenance. Le Service Industriel Aéronautique militaire doit être transformé en EPIC avec grappes de PME attenantes avec recherches de solutions logistiques européennes. La logistique et la maintenance, qui représentent la masse budgétaire la plus importante, doivent être améliorées à partir des processus des opérations extérieures et non sur des modèles internes, considérant les OPEX comme des éléments exceptionnels.

Plaçons-nous maintenant au niveau européen. S’agissant de la dimension politique, rappelons-nous que l’origine de l’Europe était de se prémunir contre les guerres. La création d’un organisme supranational sur le charbon et l’acier, en contrôlant les outils de production et le commerce entre les deux nations historiquement rivales mais issues du même père Charlemagne, qui viennent de célébrer le 50° anniversaire du traité de l’Elysée, a eu le succès fulgurant que l’on sait qui montre bien une complicité naturelle et un besoin de l’autre comme dans un couple. Misons sur une prise de conscience d’une nouvelle gouvernance mais non exclusive et intégrant tous les pays pour donner plus rapidement un sens cohérent et fort à l’Europe de la défense et de la sécurité. La crise du Mali a été significative de la problématique européenne. Combien de personnes ont entendu rapidement parler de l’Europe dans cette crise ? Il est vrai que les communiqués parlent, en plus de la France, d’une force africaine (Sénégal Cote d’Ivoire, Burkina…) logistique européenne (Allemagne et R. Uni) mais également américaine en logistique et renseignement. Il est vrai que nous n’avons pas non plus entendu parler de l’OTAN mais il est vrai aussi que les Etats-Unis sont plus orientés vers l’Asie désormais. Il a donc été sans doute plus facile de décider de cette intervention sans le véto réactif de la Russie et de la Chine. Mais n’oublions pas non plus que si l’Afrique a des minéraux, ce pays asiatique est un des premiers investisseurs en terres agricoles et n’a peut être pas envie de voir la révolte s’étendre sur la cote est. Peut être ne fallait-il pas en parler pour que cela avance ou à considérer que l’Europe reste donc économique et juridique ? Qui a entendu la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice présidente de la Commission, et présidente et mandataire du Conseil «affaires étrangères » avec pouvoir important même d’initiative et promoteur de la cohérence de la politique extérieure de l’Union et de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC) ? Qui a entendu le secrétaire général exécutif du Service Européen d’Action Extérieure, véritable service diplomatique ? Nous avons fait taire les canons mais la défense reste la clé du problème. Faut-il une défense européenne de circonstance avec des matériels disparates sans un vrai budget commun ou une vraie armée qui peu à peu supplante les armées nationales ? Ayant œuvré en interarmées et en interalliés sur le terrain et dans les programmes d’armement, je sais que le chemin est long. Mais la question ne se pose plus si nous voulons achever l’édifice fédéral au-delà des plaies, des cicatrices et des règles féodales. Les trois piliers qui permettaient de cloisonner les étapes mais qui maintenaient une compétence propre des Etats, surtout en matière de défense, sont désormais tombés.

S’agissant des forces, La création progressive d’une armée européenne fédérale, présente dans chaque pays, au-delà des modèles d’assemblage existants et avec des moyens propres est réaliste, doit être un objectif. l’Eurocorps de 1992, issu de la brigade franco allemande de 89, et rejoint ensuite par la Belgique, l’Espagne, le Luxembourg puis en observation par la Grèce, la Pologne, l’Italie, l’Autriche, la Roumanie, a fait ses preuves pour les missions ONU, OTAN et UE en Bosnie Herzégovine et en Afghanistan. Y introduire la Turquie, est à mon avis une erreur tant que ce pays non européen n’est pas membre de l’UE et c’est encore une preuve de dépendance à l’OTAN, de même qu’Israël ne peut être membre de l’UE même si nombre d’Israéliens le pensent. Mais ces deux pays participent à la coupe d’Europe de Football… Il faut être prêt à nous assumer maintenant que les Etats-Unis se déportent vers l’Asie. Le partenariat pour la paix doit être élargi et notre regard doit se tourner désormais vers la Biélorussie et l’Ukraine pour une intégration jusqu’à l’Oural. Je me souviens des Russes à Bruxelles, tres nombreux. Ils ont soif d’Europe, entretiennent une culture proche, mais possèdent aussi certaines légitimités d’identité. Le dégagement de l’OTAN était à son époque une nécessité pour mieux affirmer notre identité même si l’Allemagne s’en sort bien également économiquement et donc internationalement car nous l’avons voulu pour éviter les déséquilibres. Il convient désormais de fonctionner de concert en interalliés et notre voix ne se fera d’autant plus entendre que nous sommes intégrés. Les « petits pays » peuvent être une clé du fédéralisme plutôt qu’une crainte. L’Eurocorps doit désormais prendre une nouvelle dimension et activer sa capacité juridique et sa gestion autonome financière et matérielle. Il n’est pas forcément utile de créer une unité commune mais il est possible de reconnaitre une spécialisation par pays ou par zone d’intervention pour une certaine efficacité et une approche commune. Oui, l’idéal d’une force commune est beau mais en tant qu’expert en stratégie et en organisation, je sais que rassembler par autorité n’est pas bon et mieux vaut valoriser par nécessité extérieure. Nous l’avons vu en Irak ou en Afghanistan. Parfois les uns et les autres apportent leur savoir faire et leur savoir être et il est concevable que les forces françaises puisse agir d’un coté et les Britanniques ou les Allemands de l’autre. Il convient pour autant désormais d’installer partout en Europe des unités à l’image de la brigade franco-allemande pour mieux sensibiliser et non en faire uniquement un service d’actions extérieures. Des soldats pourront servir progressivement sous un même uniforme mais avec distinctions et avec un matériel géré en commun mais surtout être connus par la population.

S’agissant des matériels et équipements, il n’est plus concevable que les programmes en coopération de défense coutent en fait souvent plus chers qu’un programme normal alors que nous avons su faire Airbus, certes avec des réalités « civiles » parfois plus contraignantes mais parfois réalistes. Je répète tout le temps que dans le civil, on fait la guerre « tous les jours ». Les comportements dans l’industrie de défense doivent également changer pour éviter de copier ce que fait l’autre par principe de souveraineté. Le Rafale est un meilleur succès opérationnel, de fabrication, de maintenance et de coût que l’Eurofighter, comme les Mirage face aux Tornados. Mais la courbe de fabrication de ces derniers faite à plusieurs est plus favorable et ressemble davantage à celle des F-16 américains et les expériences sont complémentaires. Le NH90, appareil de l’OTAN peut servir de vecteur d’intégration. Les savoir-faire acquis peuvent aider les pays de l’Est à travailler ensemble.

L’Agence Européenne de Défense (AED) doit avoir un rôle aussi fort que toutes les autres agences européennes et l’Organisation Conjointe de Coopération en Armement (OCCAR) doit davantage travailler avec les pays de l’Est européen qui nous rejoignent désormais dans cette logique de défense européenne après avoir fait le deuil d’une certaine non assistance en 1938 puis après guerre et une trop grande dépendance envers les Etats-Unis et l’OTAN. Sachons valoriser le savoir faire et la valeur ajoutée des petits pays de l’Union comme nous avons réussi à le faire au sein de l’OTAN dans le domaine industriel en 1994 pour l’ACCS pour être plus forts face aux offres étasuniennes. Nous devons faire le deuil d’achats d’avions américains par la Pologne mais n’oublions pas que les Etats-Unis achètent des hélicoptères français, certes avec d’énormes compensations... Il s’agit en fait de créer une vraie politique industrielle européenne. Cette initiative pourra sans doute renforcer les programmes de recherche sous l’impulsion de l’Agence Européenne de Défense et éviter que nos budgets et nos temps de main d’œuvre européens soient aspirés par un avion concurrent américain, comme par exemple X-35, soit disant fédérateur, sans justification marketing. Nous devons vraiment analyser cette faille qui s’est créée dans notre dispositif. Devenons adultes sans avoir besoin de nos amis et alliés étasuniens pour nous fédérer. L’OTAN, où sont également gérés de nombreux programmes industriels, quasi copier coller des pays actuels pour l’Europe, doit être davantage considéré un effet de levier d’intégration européenne et une sorte d’incubateur où nous pouvons définir notre défense européenne mais non comme un leadership bienveillant et parfois autocratique américain. Cette fédération a besoin de conditions favorables. Une grande synergie peut être développée en créant un centre de simulation opérationnelle européen et en accentuant les efforts de recherche en incluant les pays de l’Est. Il convient d’étudier la mise en place d’une agence logistique européenne indépendante de la nouvelle NSPA de l’OTAN, de mettre en place un véritable club européen de la maintenance et la création d’une DG européenne de défense avec un lien permanent avec l’AED et l’OCCAR sur les aspects de gestion de configuration. Il est possible de manager par la maintenance commune pour une meilleure interopérabilité amont entre matériels (vieux souvenir d’Allemagne) comme on manage par les risques. Il est possible également de déléguer à un industriel unique pour éviter les dérives du TRANSALL (transport de l’Alliance…) tout en comprenant néanmoins les besoins psychologiques différents de chaque pays et conserver un semblant bienveillant de réalités des « nations » comme pour l’A400M. Le moule EADS n’est pas Thalès et son système multidomestique. Les deux sont importants. L’éco-conception peut aussi rapprocher pour trouver ensemble des solutions de substituts aux matières dangereuses contenues dans les éléments sensibles et limitant par là même de conserver certaines chaines technologiques couteuses. La défense peut aussi donner l’exemple dans ce domaine comme nous l’avons lancé dès 2007. Nous devons continuer les efforts sur les vecteurs de coopération entre Nations déjà engagés tels la formation de pilotes, le ravitaillement en vol, l’observation aérienne, les Partenariats Publics Privés qui sont nés dans la défense dès Louis XIV ! … Pourquoi ne pas instituer des fonds structurels de défense ? Comme dans le domaine financier ou sur certaines réglementations, il est possible de créer des sous-groupes segmentés dans le domaine de la défense opérationnelle ou industrielle en terme de compétence de savoir-faire mais très dépendants mutuellement tout en laissant une certaine forme de concurrence.  Mais la défense c’est aussi la recherche commune qui est la force motrice transverse de l’Union pour développer des matériels communs. Au-delà des fabrications, nous devons également développer la recherche sur la maintenance, source de liens et de gains entre les acteurs au profit des clients en forçant les industriels s’il le faut. Une coopération structurée permanente « Schengen de la défense » à la majorité qualifiée peut fonctionner avec des critères d’adhésion basés sur les capacités technologiques, industrielles, matérielles et humaines.

S’il est toujours plus facile de décider seul, il est par contre plus facile de vendre quand il existe plusieurs fabricants, même si, dans l’armement, les coopérations sont pour l’instant plus chères à cause de cette volonté d’indépendance nationale. Notre marché de défense européen dont français doit etre protégé par la mise en place d’un Buy European Act. L’hélicoptère Tigre et l’A400M ont besoin de cette protection intérieure de défense et de sécurité qui aiderait peut être aussi l’OCCAR et l’agence de défense dans leur légitimité et leur développement. Proposons une règle similaire au Buy American Act dans le domaine de la défense et de la sécurité dans une dynamique fédérale et avec une imposition de juste retour donnant une préférence européenne. Quelle riposte étasunienne ou chinoise craignons-nous alors que leurs mesures sont déjà extrêmes ? Pourquoi ne pas hausser les droits de douane déjà existants à l’entrée dans l’Union au profit d’une caisse commune pour notre Base Industrielle Européenne de Défense et de haute Technologie  (« BITD » pour les puristes et les discussions de salons) ? Pourquoi ne pas créer une règle de compensation « européenne » gérée par Bruxelles ? Pourquoi cette Union, qui entretient une « politique extérieure », qui régule sa concurrence intérieure, n’aurait-elle pas une politique commerciale face à l’extérieur dans le domaine de la défense ? Cette disposition bousculera certes les règles de concurrence européennes en imposant un système de préférence amont, mais provoquera une meilleure vision sur nos savoir-faire, nos forces complémentaires mais aussi nos carences face à la concurrence. Cette prise de conscience interne œuvrera dans le sens d’une Europe fédérale que désirait Jean Monnet en vrai visionnaire mais cette fois également au profit de l’industrie de défense et de sécurité, garante de notre indépendance européenne. Imitant la libre circulation des biens, les pays de l’Union ont été  désormais incités à s’engager dans une concurrence sans contrepartie par la directive 2009/81/CE du Parlement européen et du conseil, relative à la coordination des procédures de passation de certains marchés de travaux, de fournitures et de services par des pouvoirs adjudicateurs ou entités adjudicatrices dans les domaines de la défense et de la sécurité. Elle comporte néanmoins certaines exclusions concernant les cas de risques de communication d’informations sensibles notamment pour les programmes de recherche. Cette mesure vise donc à réduire et annuler les politiques de contreparties entre pays de l’Union. Cette directive sur la transparence des marchés publics de défense et de sécurité, en évitant les offsets, fera peut être bouger les mentalités si nous savons aussi protéger le marché intérieur. Elle rend caduque une ancienne directive sur les marchés publics qui permettait aux Etats Membres, dont souvent la France, d’exempter les marchés publics d’armes de munitions et matériels de guerre des règles de publicité et de concurrence communautaires si cela était nécessaire à la protection de « leurs intérêts essentiels de sécurité » sous le couvert du célèbre article 296 (ex 223). Autant dire que chacun pouvait les définir comme bon lui semblait, comme les « intérêt vitaux » proche de la dissuasion qu’il ne faut pas figer sous peine de ne pas pouvoir les faire évoluer ! Elle rend donc également caduque toutes les politiques de compensation industrielle existant au sein de l’Union. L’objectif de cette directive se veut être un substitut d’un manque de pédagogie pour éviter l’art 296 considéré comme « un obstacle couteux et inefficace à la fois à la concurrence et à la coopération intra-européennes » comme le souligne un document de 2006 de la Commission. En acceptant de jouer le jeu de la transparence, l’Europe de l’armement a besoin d’une Meilleure SOlution de Rechange (MESORE) fédérale, à la fois protectrice et facilitatrice et qui la fera mieux se connaitre et travailler ensemble avec des gains en terme d’efficacité, de rationalisation et de coûts. N’oublions pas non plus que le deuil des intérêts vitaux ne se fera pas du jour au lendemain. Il convient désormais d’aller plus loin au risque que cette directive ne soit pas appliquée et l’Europe discréditée suite au succès d’une concurrence extérieure n’ayant pas les mêmes contraintes ou pouvant offrir d’avantage pour remporter les marchés.

Pour parler de ma région, je ne suis pas dérangé pour que le régiment de train soit géré de façon cohérente au sein de la région de défense plutôt terrestre de Franche-Comté et considère que la base aérienne, liée à l’aérodrome civil, est stratégique.

 

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VILLES & RURALITE

12 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

 

je tenais à vous faire découvrir la partie "ville et ruralité" de mon programme social écologique et semi-libéral

 

Nos villes et nos campagnes doivent vivre ensemble dans un équilibre à préserver. Je ne reviendrai pas sur l’appel de Dijon d’un élu de Cote d’Or contrant la réforme administrative et comptable en se basant sur une exception territoriale qu’est celle de haute Cote d’Or, même s’il faut la défendre mais dans une conception aménagée. Il aurait sans doute pu chercher les solutions pour peupler les territoires plutôt que de chercher à conserver quelques postes. Etant donné que les villes virent au rose et les campagnes au bleu marine, il n’y a pas de territoires à reconquérir sauf à considérer que le bleu n’est pas de droite. Il aurait pu trouver les causes de cette coloration qui sont sans doute le fruit d’une part du développement de certaines considérations sociales, et d’autre part d’une volonté de conserver et préserver certaines valeurs.

Je vais me permettre de m’inspirer d’une étude de la DATAR pour structurer l’état des lieux de nos territoires, certains constats et certaines réalités tout en m’attachant à certaines focalisations.

Il y a tout d’abord les campagnes dans les villes, nouvelle forme du monde rural à deux faces concernant 240 cantons où il faut veiller à la concurrence entre le résidentiel et le productif. D’une part un rural périurbain à fonction résidentielle dominante sur le pourtour immédiat, avec une densité de 195 hab / km², avec peu d’utilisation de la voiture (4%) et avec des personnes travaillant en dehors du canton. D’autre part un espace rural dense mixe résidentiel et productif nouveau avec une densité de 66 hab / km² sur les couronnes ou en quasi petites villes, plus agricoles que les premières. En Cote d’Or on pense aux environs de Dijon et de Beaune.

On trouve ensuite les campagnes les plus fragiles désormais vieillissantes et que l’on quitte. Elles enregistrent un recul économique et démographique qui représentent environ 800 cantons, à faible densité, à mono-activité et  où il convient de trouver des alternatives. Il s’agit de territoires vieillis à dominante agricole ou d’espaces ruraux ouvriers traditionnels au tissu industriel en déclin, où l’on trouve 2 actifs sur 5 dans l’industrie, des ouvriers, un chômage élevé à 14% et une précarisation. En Cote d’Or on pense au Chatillonnais et au Morvan.

On trouve enfin les nouvelles campagnes « multifonctionnelles », les territoires ruraux aux fonctions de production diversifiées avec une fonction résidentielle mais moins marquées possédant des activités de loisir. On les situe dans 300 cantons qui deviendront 900 cantons vers 2020. Il s’agit d’un environnement rural à attractivité touristique et entrepreneuriale, avec une vraie économie et avec des espaces en transition, surtout autour des petites villes. En Cote d’Or on pense à Auxonne.

Montbard, quant à elle, semble être une exception, voire une anomalie territoriale, comme j’y reviendrai par la suite.

On constate souvent une accumulation de générations successives, ainsi que des dispositifs d’actions, plus qu’une politique générale cohérente et globale s’inscrivant dans l’espace. Nous devons prendre garde aux effets d’un scénario au fil de l’eau du « rural sous dominance urbaine ». Le risque est grand et pourtant les méthodes sont là pour nous y soustraire. On peut comprendre les propositions de représentation d’élus en fonction du nombre d’habitants mais c’est aussi négliger parfois les campagnes au profit des villes. Les effets de la politique rurale sur les conditions de vie apparaissent mitigés. On découvre un intérêt pour les composantes agricoles, les équipements et les infrastructures sauf dans les communications. Le bilan est réservé pour les services publics.

S’agissant des effets de la politique rurale sur les activités productives et sur l’emploi, on constate que la main d’œuvre rurale est trop peu de prise en compte dans la formation professionnelle, qu’il y a peu de résultat dans la  reprise et la cession d’entreprises, mais avec certaines réalités culturelles ou locales qui ne les facilitent pas, et qu’il existe une difficulté de transport des stagiaires dont il faut absolument remédier.

S’agissant des effets sur la gestion des ressources locales. Le bilan n’est pas meilleur. On constate davantage de renforcement que de diversification, mais avec des filières localisées et de proximité assurant la promotion de produits locaux, avec une petite hôtellerie et un tourisme social souvent délaissés. N’oublions pas que l’hôtellerie de luxe peut apporter une réelle force motrice.

S’agissant enfin des effets sur la structuration des territoires, le constat est plutôt satisfaisant sur l’organisation et l’augmentation de la coopération intercommunale mais avec souvent des villages qui luttent contre les villes dans les communautés de communes.

Le rural sous dominante urbaine n’est pas une solution face au désir de campagne. Les campagnes résidentielles ne sont pas forcément non plus un modèle de développement durable. 27% des urbains veulent habiter à la campagne et 97% des néo ruraux veulent une augmentation de la qualité de vie, une maison individuelle, retrouver des racines familiales et fuir les nuisances urbaines (sans forcément les transposer à la campagne). Les urbains pauvres sont cantonnés dans des lieux particuliers et il existe une augmentation des conflits entre résidents, industriels et agriculteurs. Nous devons porter attention à la marginalisation des territoires les plus fragiles ainsi qu’à l’inégalité et à l’augmentation de la fracture sociale. Mais comme je le soulignais plus avant, nous ne devons pas non plus en faire un poids mais trouver les solutions qui les fassent se repeupler. Le « tout mobilité » peut être une solution si analysé sur toute la chaine de valeurs avec notamment de nouvelles solutions de services.

Certaines orientations sont réalistes et réalisables. Nous devons rénover et renforcer les dispositifs d’intervention dans les campagnes les plus fragiles, gagner la bataille des nouvelles technologies qui freine la vitalité rurale, achever l’accès aux grandes infrastructures, augmenter l’accueil des non actifs, répondre aux besoins en services liés et au renouvellement de la population, appuyers les projets de territoire avec les « pays ». Nous devons anticiper les changements environnementaux et promouvoir les logiques territoriales. Nous devons résorber la fracture rurale par le maintien de l’agriculture, la modernisation et la conversion industrielle ainsi que le renforcement des petites villes avec une veille sur l’emploi. Nous devons miser sur une économie résidentielle maitrisée avec l’arrivée de nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne et demandeurs de services mais en réelle interdépendance avec les habitants historiques. Nous devons rendre les campagnes plus attractives par la qualité des paysages et des services ainsi que repenser le rapport villes / campagnes avec une coordination. Les Pays Bas ont arrêté les mégalopoles en mettant en place des « green Hart » avec une agriculture combinée, des loisirs et des zones résidentielles développées conjointement par une politique de concertation urbaine et le maintien d’une ceinture verte. Nous devons accroitre les secteurs productifs et augmenter l’économie diversifiée avec des labels de terroirs. Au-delà des luttes de chapelles, nous pouvons mutualiser les compétences administratives, techniques, juridiques entre communes, développer les foires locales avec leurs produits et savoir faire locaux, optimiser les retours d’expériences. Nous ne devons pas opposer les campagnes aux villes en ruralité mais identifier la force motrice tirée par la ville avec le soutien des villages et les synergies complémentaires réparties dans chaque canton et arrondissement de département.

Nous devons identifier la cohérence de développement entre grandes et petites villes et de leurs territoires dans chaque département et inter-département, ainsi qu’établir des liens entre territoires européens qui se ressemblent. Nous pouvons stabiliser les « campagnes des villes » à caractère rural périurbain à fonction résidentielles dominante ou mix résidentiel et productif et les nouvelles campagnes « multifonctionnelles » à fonction productives diversifiées, fonction résidentielle et d’activité de loisirs. Nous pouvons amener des pôles d’excellence rurale dans les campagnes dites « fragiles » à faible densité avec recul économique et démographique. Nous pouvons prendre des mesures « sortant de l’ordinaire » dans une dynamique moyen et haut de gamme, notamment dans les commerces et l’hôtellerie, créatrice de valeur dans les petites villes rurales. Il serait opportun de développer une banque de financement pour la vitalité rurale incluant la DATAR.

S’agissant des villes, j’ai vécu à l’étranger et j’ai suffisamment voyagé pour voir si une ville respire ou non, tout en la replaçant dans ses réalités mais qui peuvent aussi changer si elles sont contrôlables. J’ai longtemps vécu aux abords de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, une ville à la campagne proche de Paris et créée au milieu des champs. J’ai pu analyser son développement fulgurant autour des villages voisins multipliant leur population par 10 en 10 ans avec ses risques, notamment sur les commerces dont j’ai déjà parlé, son renouvellement pas toujours heureux, ses migrations de population vers le Vexin et sa renaissance. Nous avons un autre exemple au Val de Reuil. Je suis favorable à de nouvelles expériences qui puissent tenir compte et tirer expérience de ces évolutions. Nous pouvons désormais franchir les réalités des frontières administratives pour voir également ces réalités autrement. Les villes sont des forces motrices pour le rayonnement, pour l’attraction, pour l’identité à travers l’Europe. A Paris ou à Bruxelles, on me demandera moins où se trouve Dijon ou Beaune que Montbard, ou Auxonne, ce qui n’est plus le cas en Cote d’Or où les lunettes sont alors différentes. Ces réalités doivent nous faire mieux travailler ensemble. En dehors de Dijon et de Beaune, la Cote d’Or vit essentiellement dans la ruralité incluant quelques petites villes d’environ 5000 habitants.

Comme je l’ai déjà écrit dans un article de presse, je félicite la réalisation du tram de Dijon, qui donne à notre capitale bourguignonne une vitalité nouvelle, complétant celle des lieux de vie se développant vraiment depuis plus de 5 ans. Mais il manque les parkings périphériques nécessaires aux non résidents, comme nous le voyons pourtant dans de nombreuses villes de référence. Il s’agit peut-être de les faire venir essentiellement en train, ce que je conçois mais il convient alors de communiquer davantage. On peut aussi se demander pourquoi ce moyen de transport, arrêté pendant 50 ans, ne dessert-il pas les quartiers populaires. Enfin, je suis plutôt favorable à une nouvelle gare TGV en périphérie, voire en ruralité proche et facile d’accès pour les non résidents plutôt qu’à Porte neuve.

Je ne dirai rien sur Beaune, ancienne capitale historique de Bourgogne, car je n’y trouve rien à dire. C’est un modèle de qualité de vie, aidée certes par son environnement naturel mais par certainement une intelligence de développement. Tout en considérant certaines réalités, elle peut néanmoins donner exemple aux petites villes demandeuses d’idées.

J’aimerais revoir le marché aux asperges d’Auxonne mais nos maraichages ne sont plus les mêmes. Notre ville impériale, appréciée des touristes, notamment fluviaux, comme des ménages travaillant jusqu’à Dijon, mérite d’être connue mais également encouragée dans son  développement. Son futur grand centre commercial, avec ses avantages et ses inconvénients passagers, lui donnera une nouvelle dimension ainsi que la très belle idée du futur éco parc agro-industriel s’il voit le jour.

Enfin, la haute cote d’or est une exception qui mérite une attention particulière. La sous-préfecture de Montbard et sa région, avec ses villes attenantes de Semur en Auxois et Chatillon, véritable porte d’entrée Nord sur la Cote d’Or, nécessite un vrai exercice de marketing territorial au delà du réaménagement de la ville. Montbard est une vraie anomalie car non vraiment identifiable dans les trois modèles de ruralité cités plus avant comme si elle n’exploitait pas certaines forces naturelles et comme si ce modèle fonctionnerait de façon durable, ce qui ne peut être le cas.

Montbard était pour moi auparavant un arrêt de train ennuyeux sur la ligne Dijon – Paris avant de retourner l’analyse et voir que c’était en fait le début ou même la fin de la ligne TGV. A l’image de ce skipper qui était en tête du Vendée globe et qui a choisi de ne pas rentrer, appréciant trop la mer, et à celle d’un puzzle d’intelligence économique qui produit enfin une image, ainsi après avoir côtoyé ses industries et sa population lors des cantonales puis ensuite de façon régulière et notamment pour mon projet hôtelier et désormais pour des activités européennes, je me suis désormais attaché à cette ville et de cette région aux multiples facettes qui procurent un genre de joyau quand on sait les assembler. Je dirais que Montbard a une âme historique alliant noblesse et travail qu’elle n’ose pas revendiquer ni afficher, de peur de je ne sais quels démons. Prenant enfin l’image du Seigneur des anneaux, on peut aussi se demander si certains projets de voient pas le jour de peur qu’on leur vole leur précieux.

 

suite : lire ma vision pour Montbard 

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Union Européenne : un budget « anglo-saxon » mais n’oublions pas la codécision

11 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

L’Europe n’est pas la France, ce dont on nous rappelle souvent, même si elle est née surtout de son initiative. L’Europe c’est aussi l’Allemagne et tous les autres pays. « Chacun ses lunettes ». Nous venons encore de le constater lors du vote du budget « de compromis » par le Conseil. Mais n’oublions pas le poids désormais grandissant du Parlement dans la codécision si nous savons bien employer ses effets de levier pour voir les choses autrement.

 

 

Par François CHARLES

Économiste, conseil en stratégie et management, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE)

retrouvez cet article sur Dijonscope 

 

Certains diront que les anglo-saxons ont gagné, que l’Allemagne est venue au secours de son cousin, le Royaume-Uni, champion du lobbying, dans sa demande d’écoute, qui a soutenu en retour l’Allemagne dans son discours d’austérité. Bien entendu, dans la négociation, l’Allemagne et le Royaume-Uni ont laissé à la France sa meilleure solution de rechange pour préserver « sa » Politique Agricole Commune bien que l’Allemagne soit en réalité la plus grande nation agricole. On se souvient du compromis de Luxembourg qui confère à un Etat membre un droit de véto à l’encontre d’une mesure de l’Union menaçant un intérêt national essentiel, et qui a mis fin à la politique de la chaise vide  pratiquée par la France pour la PAC en 1965. Nous verrons ce que deviendrons les discussions à partir du 1er nov. 2014 avec le nouveau système de la double majorité qui entrera en vigueur avec une minorité de blocage d’au moins 4 Etats membres. D’autres diront que c’est le juste retour de flamme du rejet de l’Europe à la carte par F. Hollande, qui pourrait parfois s’inspirer des méthodes de politiques générales d’entreprises.

 

On peut aussi se demander si l’Allemagne n’est pas égoïste, elle qui sait très bien fonctionner dans son ancienne zone Mark avec un euro fort en venant d’enregistrer son deuxième plus fort excédent commercial depuis 20 ans, qui n’a pas de leçon à recevoir devant la  digestion de sa parie Est et son modèle social du travail que l’on peut lui envier, et qui peut se permettre de faire une pause de croissance.

 

Ce budget, composé de TVA, droits de douane et de contribution des Etats Membres en % du PIB, ne représente que 1% de la richesse globale des pays de l’Union, n’équivaut même pas à la moitié du budget de la France et intervient que par principe de subsidiarité sur des financements à direction des régions ou directement des entreprises à travers les fonds structurels et les programmes. La France en est le deuxième contributeur après l'Allemagne, l’Italie et le Royaume- Uni, loin devant l’Espagne, les Pays Bas, la Pologne et les autres pays. Mais elle en est aussi le second bénéficiaire essentiellement pour la PAC et non pour ses territoires ou même ses entreprises qui se plaignent tout le temps de la lourdeur administrative des dossiers à remplir. On peut en accepter les réalités sauf que le budget est voté depuis 1988 dans un cadre financier pluriannuel pour 6 ans, une sorte de Loi d’Orientation des Loi de Finances.

 

La balle est désormais dans le camp du Parlement qui joue un rôle croissant dans la codécision et qui peut proposer des solutions constructives comme par exemple une sorte de révision annuelle.  Je ne pense pas que le consensus politique en France, pour reprocher à F. Hollande de n’avoir pas soutenu un budget de croissance, alors que la droite était derrière N. Sarkozy pour un budget de rigueur, et qui peut donc semer le désarroi, soit une bonne tactique. Il conviendrait plutôt de consacrer nos énergies à considérer et rallier les « petits pays », comme nous avons su le faire à l’OTAN dans les projets industriels, pour leur faire partager notre vision créatrice souvent bénéfique.

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nouveau livre politique

8 Février 2013 , Rédigé par francoischarles

 

j'ai le plaisir de vous faire savoir que mon nouveau livre polituque vient de sortir 

 

RETROSPECTIVES POLITIQUES LOCALES ET NATIONALES 2012

 

cliquer ICI 

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jeux sur l'Europe à Montbard

6 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 

l'IRCE prépare la journée "jeux" lors de la future semaine de l'Europe

 

jeux de l'oie, puzzle géant avec les partenaires locaux, jeux de société, lots à gagner !

 

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LA DROITE SERA FORTE DE SA DIVERSITE

1 Février 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

A l’heure où l’on apprend aux organisations à travailler ensemble à la fois par segmentations des forces et dynamiques communes, nous venons de suivre un combat de chefs à l’UMP, qui cachait sans doute un combat de fond, nous vivons une lutte de communication entre l’UDI et l’UMP et avec le MODEM, tous rassemblés pourtant quand il s’agit de lutter contre le FN. Nombre de militants rendent leur carte comme je l’ai fait avant. Bientôt l’ennemi aura la place libre et n’aura plus d’opposants qui se seront tous entretués pour essayer d’avoir  raison, chacun revendiquant une légitimité et ne voyant pas pourquoi un autre courant pourrait exister, en le blâmant de vouloir diviser.

 

Par François CHARLES

Président de Droite Fédérale

Coach et conseil en stratégie et management

 

Je pense que c’est surement dans l’acceptation de sa diversité, comme la gauche sait le faire, que la droite pourra gagner. Plutôt que lutter par la force, les coups de comm et les décibels, il est tout à fait possible de mieux se faire valoir par les positionnements de chacun, encore faut-il que les dirigeants puissent les définir … J’essaie de le faire partager dans les réunions droite fédérale qui ont beaucoup de soutien officieux mais non officiels de peur de je ne sais quelles représailles.

De par son positionnement, le MODEM peut devenir immortel, même sans gagner d’élections. Même à quelques membres, il sera toujours possible de trouver des gens équilibrés entre telles ou telles prises de décisions. Il est le centre de la balance. Souvenez vous par ailleurs que F. Hollande mène en fait la politique de F Bayrou.

 

L’UDI formée d’agrégats apparait vivante et  affiche sa volonté de partenariat avec l’UMP … du moment qu’elle gagne. Ne pourrait elle pas dire … les Français nous diront qui gagnera ? JL Borloo, qui avait réagi à Droite Fédérale en 2011, est-il le successeur de Giscard, même si ce dernier s’était fait élire « indépendant ». Alors qu’il s’agit simplement d’expliquer ses différences, certains de ses représentants se qualifient un peu trop souvent de « rassembleurs » et parlent souvent des membres du MODEM comme des « diviseurs » comme si elle avait désormais la légitimité  du centre et de l’identité universelle. Oui, l’UDI a le droit de vivre, en espérant qu’elle saura se comporter.

 

L’UMP veut conserver son image de droite universelle qu’elle seule a compris et se demande ce qu’elle peut devenir en essayant aussi de garder ses frontières de la ligne médiane jusqu’à l’intérieur du FN avec un seul chef alors que les deux chefs pourraient travailler ensemble et ratisser large. Elle craint les centristes eux aussi « diviseurs » et l’arrivée de cette UDI montante surtout à cause de ses propres dysfonctionnements.

 

Ces partis n’aiment pas les indépendants et les créateurs de « petits mouvements » qui peuvent les déstabiliser. Le militant de base de l’UMP n’hésite pas à dire que « ça pue le centriste », comme avant, sauf que le centre était plus fort aux débuts du RPR. Par expérience, il y a autant de personnes virulentes à l’UDI qu’à l’UMP ou au FN et il y a autant de personnes binaires, qui donnent puis reprennent leur engagement. L’UDI sait aussi utiliser le service d’ordre de l’UMP pour virer ses opposants.

 

Le Front National est jusqu’à preuve du contraire un parti de droite autorisé et républicain, avec des troupes en apparence encore plus musclée, pas forcément pour casser mais pour se protéger et souvent plus écolos et européens que certains dits « modérés ». Les militants FN n’ont rien de tueurs mais le FN accepte de participer aux réunions DF pour mieux flinguer les autres. Et comme beaucoup de Français aiment une France forte, ils votent FN dans les isoloirs sans le dire. Dommage.

 

Les partis de droite dite « modérée » n’ont encore rien compris s’ils veulent éviter que les villes deviennent davantage rouges et les campagnes bleues marine sans qu’elles puissent gouverner. Et qu’en pensent les électeurs ? 

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film sur Robert Boulin

29 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

 

quand je vois ce film et considérant certains événeents passés et apparus à nouveau, je me demande si je ne devrais pas continuer à écrire avant qu'on me retrouve dans 50 cm d'eau...

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état d'ame du jour

28 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

alors qu' il faut se rassembler pour aller de l'avant, il est urgent de mettre ses susceptibilités dans sa poche ... surtout quand on représente l'Etat et les partenaires institutionnels ou consulaires et ce constat est généralisé dans bon nombre de nos régions beaucoup de séminaires de conduite de changement qui se perdent .... no comment

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Dijon : mon serment de Koufra

24 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

En 1941, Leclerc délogea les Italiens de l’aérodrome stratégique de Koufra en Lybie et fit le serment de libérer Strasbourg, ce qu’il réalisa.

 

En 2002, non encore revenu en Cote d’Or, j’ai entendu que la droite avait perdu la ville de Dijon, où j’avais fait ma scolarité et où j’avais milité et collé des affiches dès l’âge de 16 ans. Venant pourtant de quitter la politique locale,  je me suis juré de l’aider à la faire reprendre, voire de la reprendre. C’est d’ailleurs comme cela que je me suis présenté au sénateur maire, en plaisantant à moitié la première fois, s’il s’en souvient.

 

Dès mon retour en 2009, j’ai commencé à savoir pourquoi nous avions perdu la ville, certes dans des conditions particulières, sans que la gauche ne l’ait d’ailleurs vraiment prise … J’ai apporté mon soutien et parfois retoqué avec méthode certaines constats non réalistes et apporté une certaine vision. J’ai appris à connaitre les candidats, leurs forces et leurs faiblesses. J’ai beaucoup appris et écouté pendant les différentes élections, les réunions de quartier ou de conseil municipal et par mes différentes activités. J’ai par ailleurs côtoyé le pouvoir en place qui a repris récemment certaines distances en considérant quelques interrogations comme des attaques mais a aussi sorti le tigre de sa cage. Je sais désormais que je dérange de chaque coté car si chaque personne ayant reçu des pressions des deux bords à cause de mon courage et de mes actions m’apportait un grain de riz, je pourrais faire un gâteau !

 

Je félicite le maire actuel de ses réalisations et de ses grands travaux. Nous avons une ville qui respire même si les impôts vont augmenter. Mais il les a réalisés parce que Dijon en avait besoin et dans l’intérêt général pour tous les dijonnais en restant bienveillant envers les commerçants s’ils adhéraient à une association... Je me suis souvent affronté avec mes anciens amis de droite en disant que j’aimais le tram, qu’il fallait plus y apporter une veille qualitative que le matraquer car nous n’allons tout de même pas le démonter même s’il est trop petit et qu’il manque des parkings pour les non dijonnais. Mais je remarque que certains candidats de droite continuent sur ce créneau. Ce n’est pas ma politique. On peut aussi se demander pourquoi il ne va pas à Fontaine d’Ouche, sans doute pour éviter les risques de dégradation … sociale.  

 

F. Rebsamen est fin stratège et a réalisé les travaux pendant la bonne fenêtre de tir qui lui permettra de remporter encore une fois les élections, d’autant plus facilement qu’il n’a pour l’instant plus de candidat solide en face et en bon chef de guerre, vient d’ailleurs de le regretter. La menace s’est transformée en risques diffus.

 

Vous connaissez mes publications et mon positionnement politique. Je vais décevoir celles et ceux qui me poussent pour 2014 à Dijon devant notamment mes idées, mes méthodes, ma connaissance globale du système et mes actions de terrain. Mais comme dit Axel Poniatowski, si je me présente, c’est pour gagner. Il est évident que F. Rebsamen l’emportera … sauf si peut etre une pointure très connue avec une stature est parachutée. Le nom d’Arnaud Danjean circulait un moment et il n’est pas pour déplaire s’il apprend néanmoins à mieux dominer le maire actuel. Mais au fait s’est-on posé la question de savoir si F. Rebsamen se représentera-t-il ?

 

Dans stratégie, il y a « quand » et 2014 est pour moi consacrée à une autre élection parlementaire, à moins que je ne me consacre à une autre ville du nord de la Cote d’Or ... Je devrai également choisir car je me suis engagé à l’unicité des mandats si parlementaires. Mais ne l’oublions pas, Dijon reste pour moi mon serment de Koufra…

 

François CHARLES

 

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50° anniversaire du traité de l'Elysée

22 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Le 50° anniversaire du Traité de l’Elysée réaffirme l’amitié mais surtout la force motrice franco-allemande. Il est souvent intéressant de se demander pourquoi autant que comment nous en sommes enfin arrivés là. Aujourd’hui nous intervenons ensemble dans les opérations extérieures et apprenons encore mieux à nous connaitre. C’est à la fois un aboutissement avec les premiers traités de rapprochement et un nouvel élan. Cette relation forte et particulière, cette entente incontournable, doit continuer à agir au bénéfice de l’avancée de l’Europe dans une relation d’interdépendance mais qui n’est pas exclusive, incluant tous les autres pays. Elle est le gage d’une unité dans la diversité pour construire un modèle économique. Nul besoin d’un nouveau traité, sachons consolider les avancées. Les projets concrets existent déjà dans la recherche, les coopérations industrielles dans le domaine de la défense et de l’aéronautique mais également dans la jeunesse avec l’OFAJE, l’éducation, la culture, la formation. Nous avons également à échanger mutuellement sur nos modèles sociaux. Les relations entre chefs d’Etats sont importantes et nous sommes peut etre aujourd’hui dans une phase de « raison passionnée » comme le dit le président du Bundestag. Mais ce sont essentiellement les peuples qui doivent continuer à se rassembler au niveau des universités, des régions et des entreprises pour travailler et vivre ensemble.

 

François CHARLES

Président de l’IRCE

Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe

http://irce.overblog.com

Le Think Tank sur l’Europe présent en Bourgogne et Franche-Comté

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