Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog philosophique de francois CHARLES

J'AI TROIS AMOURS

29 Janvier 2019 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

J’ai trois amours

 

Eh non ce n’est pas deux

Comme dit la chanson

Mais sont  bel et bien trois

Sans être à l’unisson

Sans se connaître eux-mêmes

Mais tiens donc pourquoi pas

Comme trois beaux piliers

Qui soutiennent ma vie

 

Le premier a le fric

C’est le plus important

Il m’offre des bijoux

Il m’offre des voitures

Il m’offre des maisons

Il m’offre un compte en banque

Je vais aux meilleures tables

Je prends les meilleurs soins

On me coiffe tous les jours

J’ai donc un joli corps

Toujours très bien bronzé

Et de bien belles jambes

Mais surtout mais surtout

Il m’offre le second

 

Le second c’est le sexe

Il est fou de mon corps

Et je suis folle du sien

Il caresse mes cheveux

Il caresse mes jambes

Et est tout excité

Il me baise tout le temps

N’est jamais rassasié

Et moi j’en profite bien

Je jouis trois fois par jour

Ma peau est bien plus belle

Et bien plus belle encore

Mais surtout mais surtout

Il m’offre le troisième

 

Le troisième c’est la tête

Il aime mon bien être

Il aime ma beauté

Il aime ma présence

Il déteint du pouvoir

Il est très cultivé

Il a l’intelligence

Il entretient la mienne

Que dis-je il la développe

Je rayonne avec lui

Mais surtout mais surtout

Il m’offre le premier

 

Enfin, disons plutôt

Celui du prochain cycle

Car la vie est ainsi

Elle tourne et tourne encore

Alors profitons en

Surtout avant la mort

Comme disait la chanson

Je m’aime à travers vous

 

Lire la suite

MON CHAT

27 Janvier 2019 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Mon chat

Mon chat est mort hier

Soit par une crise cardiaque

Soit d’une méchante croquette

Qui cherchait son chemin

Et ne l’a point trouvé

J’ai tenté tant et plus

De le réanimer

Avec des massages

Et même du bouche à bouche

Mais je n’ai pu que faire

 

Il repose désormais

Dans mon jardin fleuri

Presque sous ma fenêtre

Où il venait souvent

Quand il voulait rentrer

Pendant les nuits bien fraîches

 

Peut être me disait il

Reste donc à Paris

Ne rentre plus pour moi

Ne t’inquiète plus pour moi

Vas et vis donc ta vie

J’aurais pu lui répondre

Qu’elle me chasse pour toi

Pour m’occuper de toi

Pour me battre pour toi

Et garder la maison

 

Mon chat était savant,

Il lisait tous mes livres

Me regardait écrire

Parfois m’en empêchait

Parfois il écrivait

Et même à ma place

Sur mon ordinateur

Voire même mon téléphone

Enfin je vous l’avoue

C’était un alibi

Pour mieux cacher l’auteur

De certains méchants mots

Ou certains mots coquins

 

Il était plus qu'un chat

C'était un frère pour moi

Disons un compagnon

Il venait vite me voir

Ci et là où j’étais

Même dans mon jardin

A l’ombre de ma chaise

Comme le font les chiens

 

Il savait me comprendre

Et parfois même m'apprendre;

Il me parlait souvent

Et parfois en chanson

Que dis-je en miaulant

En fait nous nous parlions

Il savait très bien

Rien qu’au son de ma voix

Si j’étais énervé

Ou si j’étais joyeux

Et lui aussi partait

Sans pouvoir me virer

Quand il ne pouvait plus

Parfois me supporter

 

Il savait reconnaître

Quand je le soignais bien

Quand il était soufrant

Jonglant avec mes sous

Et ensuite plus du tout

Avec repas de luxe

 

Il dormait avec moi

A défaut de compagne

Comment vais-je donc faire

Pour enfin m’endormir

Loin de ses coups de tête

Ses câlins sur ma nuque

 

Il est mort en pleine forme

Enfin, presque disons-le

Il toussait un peu

Avait quelques tumeurs

Mais sans grande gravité

Peut-être aurais-je

Un peu plus m’inquiéter

Comme je viens de le faire

Pour une personne aimée

Il est un autre chat

Que j’aimais retrouver

Un chat presque angora

Le chat d’une dulcinée

Une ancienne compagne

Enfin presque ma femme

Qui je le croyais bien

Aurait pu être plus

Mais c’est une autre histoire

Largement racontée

Enfin qui le sera

 

Il me faisait la fête

Se dressait sur ses pates

Pour bien m’embrasser

Se laissait caresser

Allongé sur le ventre

M’a très vite adopté

 

Sa maitresse très jalouse

S’étonnait très souvent

De cette complicité

Et s’en émerveillait

En fait elle savait bien

Que j’étais Saint François

Patron des animaux

 

Elle savait aussi

Que si son chat furieux

La croquait certaines fois

C’est que c’était en fait

Le diable qui était là !

 

Mon gros matou à moi

Savait bien au contraire

Pres de la cheminée

Qu’il était près d’un ange

Qui dispensait le bien

Qu’il était près d’un tigre

Qui lui ressemblait bien

 

Peut-être pensait-il

En partant de jour là

Que ma mission finie

J’aurais pu vivre enfin

Détaché de contrats

Fidèle et bienheureux

Comme un très grand félin

MON CHAT
Lire la suite