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Le blog philosophique de francois CHARLES

Corée du Nord : encore un loupé pour l'UE ?

30 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #défense

La Corée du Nord est passée en état de Guerre. Faut-il s’en émouvoir ou laisser l’affaire aux Etasuniens et leurs alliés asiatiques sur la région ? La voix de l’Europe ne doit-elle se faire entendre que si ses frontières sont attaquées ?

 

Par François CHARLES

Ancien responsable  pour les affaires industrielles internationales d’armement avec l’Asie, auteur de nombreux articles sur la région, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE)

 

La Corée du Nord se sent agressée par différentes manœuvres et ce regain d’attention des Etats-Unis. Les jeux s’identifient à « donne-moi des coups de pieds » et au « Schlemiel » (rusé) qui consiste à ne pas montrer sa colère, sans forcément attendre ni exprimer le pardon. En Europe, avec ce jeu nous avions frôlé une nouvelle guerre en 1989.

 

Alors que dernièrement, il était question d’une réunification économique entre les deux Corées, mais sans doute sous condition, ce revirement d’attitude ne semble pas émouvoir les sud-Coréens habitués à ces va-et-vient. La Chine n’a pas besoin de guerre en ce moment. On voit mal la Russie intervenir en pleine reconstruction, avec sans doute toujours le testament de Pierre le grand néanmoins dans la poche,  même si elle n’a toujours pas de traité de paix avec le Japon.

 

La voix de l’Europe forte pourrait être opportune face à cette menace, bien que lointaine, mais qui concerne tout autant la politique de sécurité extérieure de l’Union en cas de réaction en chaine du conflit. Ne serait-ce pas aussi une nouvelle opportunité de gestion de crise pour apprendre à réagir entre européens sans forcément passer pour les gardiens du monde ?

 

Madame Ashton semble être en accord avec les propositions de sortie de crise de l’IRCE pour la Syrie (voir réponse sur le site de l’IRCE). Pour autant, la crise asiatique est bien différente car expansive, sans doute aussi pour sortir d’une certaine pauvreté. Si les images prises du ciel en pleine nuit nous montrent un grand point lumineux sur la Belgique en Europe, elles nous montrent un grand trou noir en Asie au dessus de la Corée du Nord, sans doute pas à cause des économies d’énergie. Et gare aux guerriers le ventre vide qui ont trouvé la lance sacrée

 

Qui est concerné en Asie ? La Corée du sud, comme le Japon, possède une vraie défense et des matériels de haute technologie. Mais contrairement au Japon, dont les chantiers navals ont pourtant été dessinés par un Français, le pays du matin calme est liés aux Etats-Unis mais aussi à la France qui aurait du lui vendre le rafale, et à l’Allemagne. Et n’oublions pas également que certains de nos compatriotes sont tombés en Corée du sud lors dans les années 50.

 

Je veux espérer que l’attitude de madame la haute représentante de l’Union pour la politique extérieure représente bien la communauté dans son ensemble plutôt que la voix britannique historiquement très liée à nos grands alliés et qui pourraient demander de « laisser faire ». La défense européenne n’est pas l’enfant adapté qui doit intervenir quand le grand frère nous le permet.On peut rappeler qu’au Mali, les interventions logistiques alliées ont été supportées pour l’instant à hauteur de 129 par la Belgique, 95 par l’Allemagne, 70 par les Etats-Unis, 37 par le Danemark et 2 seulement par les le Royaume-Uni. Il aurait été intéressant et valorisant de voir certains soutiens de la nouvelle Europe, certes plus limités.

 

Lors de mes différents entretiens, certaines visions externes à l’Union ne voient pas comment nos différents pays peuvent fonctionner ensemble, alors qu’ils n’y parviennent pas eux-mêmes. Nous pouvons leur prouver le contraire. 

COREE DU NORD : Encore un loupé pour l’Union européenne ?
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ma vision sur la ville et la ruralité

30 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

issu du "programme politique social, écologique et semi-libéral"

 

Nos villes et nos campagnes doivent vivre ensemble dans un équilibre à préserver. Je ne reviendrai pas sur l’appel de Dijon d’un élu de Cote d’Or contrant la réforme administrative et comptable en se basant sur une exception territoriale qu’est celle de haute Cote d’Or, même s’il faut la défendre mais dans une conception aménagée. Il aurait sans doute pu chercher les solutions pour peupler les territoires plutôt que de chercher à conserver quelques postes. Etant donné que les villes virent au rose et les campagnes au bleu marine, il n’y a pas de territoires à reconquérir sauf à considérer que le bleu n’est pas de droite. Il aurait pu trouver les causes de cette coloration qui sont sans doute le fruit d’une part du développement de certaines considérations sociales, et d’autre part d’une volonté de conserver et préserver certaines valeurs.

Je vais me permettre de m’inspirer d’une étude de la DATAR pour structurer l’état des lieux de nos territoires, certains constats et certaines réalités tout en m’attachant à certaines focalisations.

Il y a tout d’abord les campagnes dans les villes, nouvelle forme du monde rural à deux faces concernant 240 cantons où il faut veiller à la concurrence entre le résidentiel et le productif. D’une part un rural périurbain à fonction résidentielle dominante sur le pourtour immédiat, avec une densité de 195 hab / km², avec peu d’utilisation de la voiture (4%) et avec des personnes travaillant en dehors du canton. D’autre part un espace rural dense mixe résidentiel et productif nouveau avec une densité de 66 hab / km² sur les couronnes ou en quasi petites villes, plus agricoles que les premières. En Cote d’Or on pense aux environs de Dijon et de Beaune.

On trouve ensuite les campagnes les plus fragiles désormais vieillissantes et que l’on quitte. Elles enregistrent un recul économique et démographique qui représentent environ 800 cantons, à faible densité, à mono-activité et  où il convient de trouver des alternatives. Il s’agit de territoires vieillis à dominante agricole ou d’espaces ruraux ouvriers traditionnels au tissu industriel en déclin, où l’on trouve 2 actifs sur 5 dans l’industrie, des ouvriers, un chômage élevé à 14% et une précarisation. En Cote d’Or on pense au Chatillonnais et au Morvan.

On trouve enfin les nouvelles campagnes « multifonctionnelles », les territoires ruraux aux fonctions de production diversifiées avec une fonction résidentielle mais moins marquées possédant des activités de loisir. On les situe dans 300 cantons qui deviendront 900 cantons vers 2020. Il s’agit d’un environnement rural à attractivité touristique et entrepreneuriale, avec une vraie économie et avec des espaces en transition, surtout autour des petites villes. En Cote d’Or on pense à Auxonne.

Montbard, quant à elle, semble être une exception, voire une anomalie territoriale, comme j’y reviendrai par la suite.

On constate souvent une accumulation de générations successives, ainsi que des dispositifs d’actions, plus qu’une politique générale cohérente et globale s’inscrivant dans l’espace. Nous devons prendre garde aux effets d’un scénario au fil de l’eau du « rural sous dominance urbaine ». Le risque est grand et pourtant les méthodes sont là pour nous y soustraire. On peut comprendre les propositions de représentation d’élus en fonction du nombre d’habitants mais c’est aussi négliger parfois les campagnes au profit des villes. Les effets de la politique rurale sur les conditions de vie apparaissent mitigés. On découvre un intérêt pour les composantes agricoles, les équipements et les infrastructures sauf dans les communications. Le bilan est réservé pour les services publics.

S’agissant des effets de la politique rurale sur les activités productives et sur l’emploi, on constate que la main d’œuvre rurale est trop peu de prise en compte dans la formation professionnelle, qu’il y a peu de résultat dans la  reprise et la cession d’entreprises, mais avec certaines réalités culturelles ou locales qui ne les facilitent pas, et qu’il existe une difficulté de transport des stagiaires dont il faut absolument remédier.

S’agissant des effets sur la gestion des ressources locales. Le bilan n’est pas meilleur. On constate davantage de renforcement que de diversification, mais avec des filières localisées et de proximité assurant la promotion de produits locaux, avec une petite hôtellerie et un tourisme social souvent délaissés. N’oublions pas que l’hôtellerie de luxe peut apporter une réelle force motrice.

S’agissant enfin des effets sur la structuration des territoires, le constat est plutôt satisfaisant sur l’organisation et l’augmentation de la coopération intercommunale mais avec souvent des villages qui luttent contre les villes dans les communautés de communes.

Le rural sous dominante urbaine n’est pas une solution face au désir de campagne. Les campagnes résidentielles ne sont pas forcément non plus un modèle de développement durable. 27% des urbains veulent habiter à la campagne et 97% des néo ruraux veulent une augmentation de la qualité de vie, une maison individuelle, retrouver des racines familiales et fuir les nuisances urbaines (sans forcément les transposer à la campagne). Les urbains pauvres sont cantonnés dans des lieux particuliers et il existe une augmentation des conflits entre résidents, industriels et agriculteurs. Nous devons porter attention à la marginalisation des territoires les plus fragiles ainsi qu’à l’inégalité et à l’augmentation de la fracture sociale. Mais comme je le soulignais plus avant, nous ne devons pas non plus en faire un poids mais trouver les solutions qui les fassent se repeupler. Le « tout mobilité » peut être une solution si analysé sur toute la chaine de valeurs avec notamment de nouvelles solutions de services.

Certaines orientations sont réalistes et réalisables. Nous devons rénover et renforcer les dispositifs d’intervention dans les campagnes les plus fragiles, gagner la bataille des nouvelles technologies qui freine la vitalité rurale, achever l’accès aux grandes infrastructures, augmenter l’accueil des non actifs, répondre aux besoins en services liés et au renouvellement de la population, appuyers les projets de territoire avec les « pays ». Nous devons anticiper les changements environnementaux et promouvoir les logiques territoriales. Nous devons résorber la fracture rurale par le maintien de l’agriculture, la modernisation et la conversion industrielle ainsi que le renforcement des petites villes avec une veille sur l’emploi. Nous devons miser sur une économie résidentielle maitrisée avec l’arrivée de nouveaux habitants au pouvoir d’achat plus élevé que la moyenne et demandeurs de services mais en réelle interdépendance avec les habitants historiques. Nous devons rendre les campagnes plus attractives par la qualité des paysages et des services ainsi que repenser le rapport villes / campagnes avec une coordination. Les Pays Bas ont arrêté les mégalopoles en mettant en place des « green Hart » avec une agriculture combinée, des loisirs et des zones résidentielles développées conjointement par une politique de concertation urbaine et le maintien d’une ceinture verte. Nous devons accroitre les secteurs productifs et augmenter l’économie diversifiée avec des labels de terroirs. Au-delà des luttes de chapelles, nous pouvons mutualiser les compétences administratives, techniques, juridiques entre communes, développer les foires locales avec leurs produits et savoir faire locaux, optimiser les retours d’expériences. Nous ne devons pas opposer les campagnes aux villes en ruralité mais identifier la force motrice tirée par la ville avec le soutien des villages et les synergies complémentaires réparties dans chaque canton et arrondissement de département.

Nous devons identifier la cohérence de développement entre grandes et petites villes et de leurs territoires dans chaque département et inter-département, ainsi qu’établir des liens entre territoires européens qui se ressemblent. Nous pouvons stabiliser les « campagnes des villes » à caractère rural périurbain à fonction résidentielles dominante ou mix résidentiel et productif et les nouvelles campagnes « multifonctionnelles » à fonction productives diversifiées, fonction résidentielle et d’activité de loisirs. Nous pouvons amener des pôles d’excellence rurale dans les campagnes dites « fragiles » à faible densité avec recul économique et démographique. Nous pouvons prendre des mesures « sortant de l’ordinaire » dans une dynamique moyen et haut de gamme, notamment dans les commerces et l’hôtellerie, créatrice de valeur dans les petites villes rurales. Il serait opportun de développer une banque de financement pour la vitalité rurale incluant la DATAR.

S’agissant des villes, j’ai vécu à l’étranger et j’ai suffisamment voyagé pour voir si une ville respire ou non, tout en la replaçant dans ses réalités mais qui peuvent aussi changer si elles sont contrôlables. J’ai longtemps vécu aux abords de la ville nouvelle de Cergy-Pontoise, une ville à la campagne proche de Paris et créée au milieu des champs. J’ai pu analyser son développement fulgurant autour des villages voisins multipliant leur population par 10 en 10 ans avec ses risques, notamment sur les commerces dont j’ai déjà parlé, son renouvellement pas toujours heureux, ses migrations de population vers le Vexin et sa renaissance. Nous avons un autre exemple au Val de Reuil. Je suis favorable à de nouvelles expériences qui puissent tenir compte et tirer expérience de ces évolutions. Nous pouvons désormais franchir les réalités des frontières administratives pour voir également ces réalités autrement. Les villes sont des forces motrices pour le rayonnement, pour l’attraction, pour l’identité à travers l’Europe. A Paris ou à Bruxelles, on me demandera moins où se trouve Dijon ou Beaune que Montbard, ou Auxonne, ce qui n’est plus le cas en Cote d’Or où les lunettes sont alors différentes. Ces réalités doivent nous faire mieux travailler ensemble. En dehors de Dijon et de Beaune, la Cote d’Or vit essentiellement dans la ruralité incluant quelques petites villes d’environ 5000 habitants.

Comme je l’ai déjà écrit dans un article de presse, je félicite la réalisation du tram de Dijon, qui donne à notre capitale bourguignonne une vitalité nouvelle, complétant celle des lieux de vie se développant vraiment depuis plus de 5 ans. Mais il manque les parkings périphériques nécessaires aux non résidents, comme nous le voyons pourtant dans de nombreuses villes de référence. Il s’agit peut-être de les faire venir essentiellement en train, ce que je conçois mais il convient alors de communiquer davantage. On peut aussi se demander pourquoi ce moyen de transport, arrêté pendant 50 ans, ne dessert-il pas les quartiers populaires. Enfin, je suis plutôt favorable à une nouvelle gare TGV en périphérie, voire en ruralité proche et facile d’accès pour les non résidents plutôt qu’à Porte neuve.

Je ne dirai rien sur Beaune, ancienne capitale historique de Bourgogne, car je n’y trouve rien à dire. C’est un modèle de qualité de vie, aidée certes par son environnement naturel mais par certainement une intelligence de développement. Tout en considérant certaines réalités, elle peut néanmoins donner exemple aux petites villes demandeuses d’idées.

J’aimerais revoir le marché aux asperges d’Auxonne mais nos maraichages ne sont plus les mêmes. Notre ville impériale, appréciée des touristes, notamment fluviaux, comme des ménages travaillant jusqu’à Dijon, mérite d’être connue mais également encouragée dans son  développement. Son futur grand centre commercial, avec ses avantages et ses inconvénients passagers, lui donnera une nouvelle dimension ainsi que la très belle idée du futur éco parc agro-industriel s’il voit le jour.

Enfin, la haute cote d’or est une exception qui mérite une attention particulière. La sous-préfecture de Montbard et sa région, avec ses villes attenantes de Semur en Auxois et Chatillon, véritable porte d’entrée Nord sur la Cote d’Or, nécessite un vrai exercice de marketing territorial au delà du réaménagement de la ville. Montbard est une vraie anomalie car non vraiment identifiable dans les trois modèles de ruralité cités plus avant comme si elle n’exploitait pas certaines forces naturelles et comme si ce modèle fonctionnerait de façon durable, ce qui ne peut être le cas.

Montbard était pour moi auparavant un arrêt de train ennuyeux sur la ligne Dijon – Paris avant de retourner l’analyse et voir que c’était en fait le début ou même la fin de la ligne TGV. A l’image de ce skipper qui était en tête du Vendée globe et qui a choisi de ne pas rentrer, appréciant trop la mer, et à celle d’un puzzle d’intelligence économique qui produit enfin une image, ainsi après avoir côtoyé ses industries et sa population lors des cantonales puis ensuite de façon régulière et notamment pour mon projet hôtelier et désormais pour des activités européennes, je me suis désormais attaché à cette ville et de cette région aux multiples facettes qui procurent un genre de joyau quand on sait les assembler. Je dirais que Montbard a une âme historique alliant noblesse et travail qu’elle n’ose pas revendiquer ni afficher, de peur de je ne sais quels démons. Prenant enfin l’image du Seigneur des anneaux, on peut aussi se demander si certains projets de voient pas le jour de peur qu’on leur vole leur précieux.

Grace à son industrie, et son besoin de main d’œuvre, Montbard semble à l’abri et insouciante, telle la vache à lait de la matrice BCG, n’ayant plus besoin d’investissements. Les actions de la chambre de commerce et du pôle nucléaire sont à bonifier mais ne doivent pas freiner d’autres initiatives ni ignorer certains chiffres. Mais quand j’entends qu’une stratégie de ressource humaine est revue tous les ans pour la Metal Valley, qui regroupe les entreprises industrielles locales, je m’interroge. Mais il existe d’autres industries en dehors de la Metal Valley à Montbard. La population de la ville de Montbard crut régulièrement de 1901 à 1982 pour atteindre 7707 personnes sans doute grâce à l’industrie locale florissante puis fut en baisse constante pour atteindre 5527 personnes en 2009 peut-être pour les raisons inverses. Dans le même temps, celle d’Auxonne était de 6135 en 1901 ramenée à 4304 en 1921 pour revenir à 7121 en 1982, légèrement fléchir puis repartir vers 7726 en 2009. Les populations cantonales suivent les mêmes constats avec un pic pour Montbard en 1982 à 13 168 pour baisser en 12009 à 10909 quand celui d’Auxonne n’arrête pas de croitre pour atteindre 14 631 en 2009. Et pourtant, selon les chiffres INSEE, les revenus par foyer sont quasiment identiques. Auxonne possède davantage de logements pour une superficie moitié moindre, le nombre d’employés y est quasi identique avec un peu plus de demandeurs d’emploi mais dispose d’un secteur industriel et agricole légèrement plus présent à Montbard.

Une analyse rapide montre que face aux contraintes et attentes de l’environnement des affaires, du monde du travail et des attentes sociales, les forces de la ville et de sa proche région résident à la fois dans le domaine de l’industrie, de l’agriculture, de la culture, de la richesse de son patrimoine, des activités sportives et de plein air, mais aussi dans un vecteur TGV inexploité à 1h de Paris, 1h20 de Roissy CDG et 2h de Lille. Elle dispose enfin, depuis une période récente, de nouvelles grandes surfaces commerciales bien placées et de zones d’habitation bien disposées notamment sur un plateau au calme et surplombant la ville où vient de se rapprocher la gendarmerie. Elle a le statut de sous-préfecture avec un tribunal. Nous pourrions aussi prendre l’image du Nord de la Cote d’or identique au nord de la France où on y vient difficilement mais où l’on a du mal à repartir, sauf que l’on y vient presque plus facilement de Paris, qui est au nord, par son TGV, que de Dijon à laquelle elle est rattachée. Mais ces constats ne servent à rien si Montbard ne fait que regarder passer les trains ou se contente des acquis heureusement négociés notamment par le Conseil Général. Il en est de même pour la vitalité de notre ruralité. C’est en montrant la force et le dynamisme du territoire à la SNCF et RFF que ces entreprises d’ingénierie et de transport auront envie d’y porter un regard différent et bienveillant et non l’inverse. Ne perdons pas enfin de vue la Ligne à Grande Vitesse permettant de rapprocher l’Ile-de-France de la Bourgogne, la Franche-Comté et l’Alsace, l’Allemagne et la Suisse et qui ouvrira de nouvelles relations rapides avec Lyon.

Ses faiblesses sont essentiellement liées à une trop grande dépendance de l’industrie locale alors que des directeurs d’usine n’habitent pas Montbard, un manque de commerces de qualité, de pole tertiaire d’affaires, de couverture et de pole numérique SATI 21, de zone événementielle d’affaires et culturelle attrayante, de moyens de transport permanents, de taxis (j’ai du emmener des Japonais à Fontenay mas j’aime encore toujours parler japonais !). On peut aussi remarquer la relative fragilité de son pole médical qui peut être résolue grâce au nouveau bâtiment de la mutualité française. Une des faiblesses est aussi une communication de développement liée et habituée au seul souci de fonctionnement et non de développement. On parle des difficultés à attirer des médecins en campagne mais il en est presque de même pour Montbard. Une faiblesse est également sans doute liée à un manque de dialogue intercommunal, une opposition politique systématique et pas forcément dans le sens que l’on croit. Par ailleurs, vu l’état des routes et le manque de point relais internet, nous avons l’impression que la ville et le canton sont oubliés par le conseil général en attendant qu’elle tombe comme un fruit mûr lors des élections, certes perdues de 8 voix avec un recours qui a fait « pchitt ». C’est une campagne désormais vieillissante que l’on quitte mais cela semble incohérent avec la présence d’une gare TGV alors que la majorité des gares a vu un développement s’opérer. A se demander si seul le pouvoir politique maintient ce fil pour les élus se rendant à Paris avec les mêmes constats qu’auparavant. A 1h de Paris on y trouve qu’une cinquantaine d’abonnés, ce qui pose un problème quand voit qu’il y a plus de voyageurs résidents à Dijon à 1h40. Par ailleurs, les usines réclament des travailleurs qualifiés et des ingénieurs, sans chercher vraiment de solutions, ce qui risque de les fragiliser. On peut lire dans le bulletin d’information municipal que le siège social d’une entreprise s’est annoncé sur Montbard car son directeur habite un village près de Montbard et non parce la société a trouvé un lieu proche de Paris. Cette dynamique doit être inversée.

La devise de Montbard pourrait être « authentique et active » mais elle se voit comme une belle oubliée ou endormie alors qu’on la voit comme « la cité industrielle nucléaire» mais également comme « le Fontainebleau de Cote d’or ». Il faut sortir Montbard et sa campagne de la zone rouge avec de vraies forces motrices nouvelles dans le cadre de son développement. Il existe une façon différente de regarder cette ville et sa région pour lui donner une autre dimension, si elle le souhaite. Alors qu’Auxonne se tourne vers Dijon et Dole, elle ne doit pas avoir peur de s’afficher comme une étape française, européenne et internationale. Les idées n’ont pas manqué de me parvenir quand j’ai dévoilé mon projet d’hôtel. Montbard a un autre visage caché qui ne demande qu’à renaitre. La ville, historiquement industrielle, d’ailleurs depuis Buffon et son modèle de proximité et qui a attiré ensuite une des premières lignes de TGV, ne doit plus se reposer sur l’industrie. Egalement assez tournée vers le tourisme, elle doit désormais attirer les services en leur montrant ses points forts et en allant les trouver en dehors du territoire et surtout en inversant sa façon de faire. Une vraie approche commerciale et de promotion extérieure de la ville doit être faite partout en France et en Europe, de façon aussi active que sait l’être l’office de tourisme, avec des campagnes publicitaires pour vanter le territoire et attirer sans attendre que les entreprises ou d’autres projets le fassent pour elle. Un département en mairie ou une agence de développement économique spécifique peuvent être mise en place avec de véritables ambassadeurs et personnes dédiées et ne me dites pas que les structures existantes s’en occupent et suffisent.

Les projets d’aménagement du centre ville donneront certainement une autre image citadine, politique de fonctionnement, mais une autre vision de développement alliant culture, industrie, services, histoire, activités sur une identité moyen haut de gamme peut éclore et être partagée pour attirer les entreprises, les investisseurs et les résidents en passant outre aussi les freins et les susceptibilités locales. Il faut arrêter de regarder si les projets conviendront uniquement aux résidents présents. Il convient de construire des bâtiments récents, sobres, harmonieux et attractifs pouvant recevoir des sociétés de service et des bureaux. Des réunions et séminaires d’entreprises peuvent avoir lieu en une ou plusieurs journées sans venir à Dijon dans des lieux adaptés, comme inclus dans le projet d’hôtellerie. L’objectif est aussi et surtout d’attirer des populations et des visiteurs de façon durable. Une vraie action européenne collective entre les entreprises et les collectivités doit être lancée pour attirer les ressources en personnel dont nous avons besoin en complément des formations lancées. Comme demandé dans le projet hôtelier depuis longtemps, et depuis repris par les collectivités (…), nous pouvons faciliter la réhabilitation des anciennes maisons pour les besoins industriels et pour conserver le charme des villages avec analyses de garantie de loyer ou de nouveaux résidents travaillant à Paris.

J’ai été sensible également à toutes celles et ceux qui sont venus spontanément vers moi pour me parler de projets et échanger des idées. Il est possible de construire un palais des expositions en partenariat public privé avec notamment le soutien des villes de Chatillon et Semur pour relancer la foire et accueillir d’autres événements, notamment d’entreprises.

S’agissant du TGV, autant il semble facile de rajouter des trains à la demande pour une occasion particulière, autant il est fâcheux de voir la suppression de certains horaires comme celui de20h28 le vendredi soir, qui est important pour de nombreux clients venant en weekend. Il est également nécessaire de permettre un arrêt en soirée pour la réussite des séminaires, ce qui pourra également profiter aux quelques 200 usagers réguliers. Aussi il convient donc  d’être dès à présent très vigilent sur les nouveaux horaires LGV afin de positionner Montbard et toute la haute Côte d’Or à sa juste valeur.

La coupure verte qui sépare Dijon de l’Auxois peut être préservée et valorisée sans être forcément aménagée. Une coupure doit par contre être préservée autour de Montbard et un lien doit être renforcé avec Chatillon par la création d’une zone d’excellence rurale industrielle, comme à Nogent sur Marne ou comme le projet d’éco-parc industriel à cote d’Auxonne.

S’agissant des commerçants, Montbard vient de se douter d’un grand centre commercial et voit des boutiques se créer, notamment soutenu par le Fonds d’Intervention pour les Services l’Artisanat et le Commerce (FISAC) mais il n’existe aucune boutique moyen et haut de gamme pour attirer et faire rester la clientèle et de nouveaux habitants, même non résidents permanents.

Tout ce que j’ai pu aborder dans ce livre est bien entendu applicable pour les jeunes, le sport… et surtout ce qui touche aux conseils et maisons des séniors. Je rencontre peu à peu les responsables de jumelages et il convient désormais d’utiliser ces opportunités comme des vecteurs de solutions européennes au delà de simple liens relationnels, à travers notamment les programmes européens pour les citoyens ou Grundtvig sur l’enseignement tout au long de la vie. Le tourisme agricole mais également le tourisme industriel doivent être développés dans une vraie stratégie et une prise de conscience des bienfaits pour la région et non une approche cloisonnée en cas de besoin. Des projets culturels d’ampleur et de qualité, de la même dimension que l’abbaye de Fontenay, patrimoine de l’UNESCO, doivent voir le jour pour attirer les regards sur cette ville et cette région. Il ne faut plus avoir peur d’organiser des événements de grande qualité alliant notamment patrimoine et culture comme le festival européen de musiques de film dès 2014 qui sera un vrai vecteur de synergie. Enfin, si Montbard est la ville de Buffon, elle est aussi celle de Junot, général d’empire, qui mériterait une attention qui lui sera donnée également dès 2014.

Le sempiternel besoin de chambres est un sujet récurrent et de nombreux projets disparaissent, plus ou moins accompagnés. Je ne ménage à nouveau pas mes efforts pour désormais faire financer le projet d’hôtellerie 4 et 3*, expliqué plus avant, attendus à Montbard pour permettre aux visiteurs de rester mais également de venir. Certains veulent que je sauve un château quand je cherche à réaliser un projet de territoire et d’autres font tout pour l’empêcher… Ses liens avec le TGV et des horaires adaptés seront un facteur clé de sa réussite comme celle du territoire tout entier pour cet havre de paix haut de gamme à seulement trois minutes en voiture, et quinze minutes en calèche ou en bateau depuis la gare de Montbard. A une heure de Paris, un hôtel avec triple solution de restauration, salles de séminaires, spa et expositions haut de gamme sera une nouvelle force motrice pour faire découvrir les richesses culturelles, industrielles et viticoles de la région mieux mises à jour pendant les journées du patrimoine. Il s’agira également de leur proposer ensuite des étapes dans le Châtillonnais, le dijonnais, le Beaunois, le Morvan en relation avec d’autres établissements avec les services de transport adaptés. Des actions de promotion des commerces et services locaux seront organisés. Il s’agira aussi de retenir une certaine catégorie de touristes visitant les sites de l’UNESCO ou désirant faire une halte à travers la France ou vers d’autres destinations et fin d’assurer en semaine un certain nombre de séminaires. Tous ces clients prendront l’habitude de cette halte si l’osmose avec le TGV, l’autoroute proche et le canal, est affirmée.

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ma vision sur les transports

26 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Transports

 

tiré de " Un programme politique social, écologique et semi-libéral - tome 2":

http://www.amazon.fr/programme-politique-social-écologique-semi-libéral/dp/3847386190/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1364187023&sr=8-1

 

Après avoir vécu dans la circonscription la plus peuplée, j’ai la chance de rayonner notamment dans la plus grande circonscription de France avec de nombreuses petites villes et petits villages qui réclament une attention particulière mais également tres souvent à Dijon, capitale de la Bourgogne et à Beaune, l’ancienne capitale.

Il est vrai qu’en terme de marketing territorial, mes amis parlementaires voisins n’ont pas forcément les mêmes besoins, ni les mêmes réalités à prendre en compte, ni les mêmes solutions pour atteindre les objectifs. Et les relations sont  parfois peu transverses et cohérentes entre départements ou régions.

On se sert des transports pour aller au travail, à l’école,  à la poste, à la banque, prendre le train, se faire soigner ou chercher des remèdes,  faire ses courses, faire du tourisme, déplacer des associations sportives tous les week-ends etc…Parler transport signifie parler voirie, abris, accessibilité, confort, sécurité, coût, moyens de paiement, réglementation, approche client … mais aussi adaptabilité aux réels besoin. Ceci nécessite une réelle vision globale utilisant toutes les méthodes stratégiques et opérationnelles permettant de considérer toutes les réalités et les options possibles, réalistes, réalisables et déterminées dans le temps ainsi que des négociations raisonnées car le facteur humain joue un rôle important. Parler transport nécessite aussi des financements. Nous aborderons ici quelques exemples et idées.

En Côte d’Or, l’initiative TRANSCO, venue de PACA, appliquée par le Conseil Général, et qui permet de traverser la Côte d’Or pour 1,50 euros, est remarquable. Le déficit prévu au départ de 500 k€ a été ramené à 200 k€ par le succès de sa fréquentation. De par la hausse du carburant et l’atteinte d’un budget équilibré base zéro, son prix pourrait passer au moins à deux euros en toute compréhension de la population déjà consultée sur ce sujet et peut-être avec un regard particulier pour les jeunes et les séniors.

Les échanges intergénérationnels sont indispensables notamment pour le transport et les risques liés à la conduite par les personnes âgées mais il est possible d’imaginer dans chaque canton des navettes collectives spéciales séniors car ils aiment se retrouver entre eux et ils ont souvent besoin d’un lien et d’une dynamique particulière pour être actifs. Ce financement pourrait être assuré par cette élévation du prix Transco.

La gratuité des transports scolaires semble primordiale. Mais elle doit être réalisée dans une attitude raisonnée de partage des coûts entre collectivités dans un contrat de plan transparent et partagé à 5 ans à coûts objectifs, en toute responsabilité et en connaissance des réalités et des risques, et non pas avec révisions budgétaires en milieu d’année pour éviter tout coup de théâtre pour les passagers.

La Taxe Indirecte sur les Produits Pétroliers (TIPP) pourrait être baissée pour les habitants des campagnes où il est nécessaire d’avoir une voiture. Ce système pourrait être assuré par des « bons d’essence » très contrôlés et distribués et financés par les collectivités et financé, par exemple, par les habitants des villes possesseurs de deux voitures.

Avez-vous déjà vu cette pancarte derrière certains camions ? « Si vous l’avez un camion vous l’a apporté ». Cela remplace bien des discours. Les transporteurs m’ont fait valoir leur émotion devant la concurrence européenne déloyale. Sur l’autoroute de l’est, les camions immatriculés en Europe de l’est pullulent mais ils ont été missionnés par un client souvent français qui y trouve son compte au détriment des transporteurs nationaux. J’en ai déjà parlé dans l’approche européenne et sociale. S’agissant des aspects de réglementation techniques et législatifs et au même titre que nous appliquons la TVA du pays qui achète, les horaires de travail et de conduite doivent être normalisés sous peine de vraie concurrence déloyale. Par contre, s’agissant des salaires, même si la concurrence réveille et assainit certaines fois, nous ne pouvons attendre que les salaires rattrapent les nôtres dans les pays d’Europe de l’est. Mais il en est de même avec l’Espagne et le Portugal, ni même l’Allemagne et sa protection financière tres basse qui pourtant semblent moins poser de problèmes…Nous devons proposer que la Commission européenne demande une compensation s’appuyant sur les différences de salaire et de protection sociale obligatoire, voire en demandant un salaire chargé identique au pays de chargement. Mais nous pouvons aussi chercher d’autres solutions dans le service apporté. Par ailleurs, est-il normal qu’une entreprise de transports très dynamique cherche souvent sur face book des chauffeurs comme s’ils étaient devenus une denrée rare ?

La Cote d’Or attend beaucoup de certains grands travaux comme la continuation de la LGV qui lui font déjà bénéficier de la première liaison transverse TGV la reliant aux grandes villes de l’Est sans passer par Paris. Nous devons désormais ramener Dijon à moins de 1h30 de la capitale et créer cette seconde voie vers la capitale des Gaulles. Mais pourquoi n’imaginerions nous pas une première ligne transverse jusqu’à Bordeaux, depuis Dijon, autre innovation dans la continuité de cette ligne Est, ce qui pourrait nous éviter soit de prendre l’avion, soit de passer en train par Paris où tout est plus facile. Parfois mieux vaut habiter Paris où nous pouvions même programmer en aller retour à Marseille pour déjeuner. Essayez donc de le faire depuis Dijon qui a pourtant été une des premières villes à recevoir le TGV, certains disent grâce à Montbard et ses usines. Nous pourrions aussi retrouver ou créer des voies ferrées « indépendantes », intra-circonscriptions et inter-cantons, notamment en nord Côte-d’Or, genre de lignes de tram territoriales, avec énergie innovante à piles à combustible, comme exploitée de plus en plus en Allemagne, avec une dynamique et un encadrement public-privé dans son financement et sa gestion. Toujours s’agissant de rail, qu’attendons-nous pour mettre davantage les camions sur les trains pour des avantages qui ne sont plus à prouver. S’agissant des gares, je suis favorable au développement des gares en dehors de villes, comme à Avignon, car leur accès sera plus facile, mais tout en évitant les mégalopoles et dans des campagnes plutôt fragiles pour favoriser leur développement.

Celui du transport par péniche doit encore progresser. Cela me fait un peut penser à la disparition des trams puis à leur réapparition. Tous ces transports sont complémentaires à la fois sur leurs destination, leur durée et leurs couts. Nous devons relancer l’analyse de faisabilité du grand canal Rhin Rhône car nous savons que ce sera un bon projet pour le transport et pour la Bourgogne.

Je parlerai peu des transports en ville que je connais peu mais come chaque utilisateur, je n’aime pas les voitures quand je suis à pied et je n’aime pas les bouchons quand je suis en voiture. Mais par contre, je trouve étonnant que la ville de Dijon n’ait pas davantage investit sur des parkings, comme à Bale dont pourtant elle se réfère, comme si le tram, que j’aime bien même si trop petit et qui ne dessert pas certains quartiers populaires, ne concernait que les dijonnais et qu’il incitait peu à peu à ne prendre que le train pour venir à Dijon. Si c’est le cas, pourquoi ne pas le dire ? Par contre, un tram circulaire sera le projet objectif à réaliser après la liaison Nord dont le chantier était bloqué depuis plus de 20 ans et pour laquelle certains auraient préféré une autre solution mais une voie pourra sans doute ensuite donner naissance à une seconde quand les finances seront là.

Je soutiens le développement des voitures électriques et les transports à piles à combustible, à émissions non polluantes en espérant que les relais existent partout en France, comme cela l’a été pour l’essence sans plomb qui a désormais remplacé l’essence plombée alors qu’en 1987, il n’existait que quelques pompes en France. Mais ces voitures doivent aussi pouvoir se faire reconnaitre et alerter de leur présence facilement en ville où le piéton est déresponsabilisé.

Peu de gens le savent mais l’aérien reste un domaine à compétence nationale, non seulement par son coté réglementaire, qui peut aller jusqu’à l’interdiction de survol, mais par le drapeau que porte l’avion, véritable morceau de territoire, comme le bateau pour son affrètement. Je suis sensibilisé par le transport aérien depuis mon passage à la DGA mais surtout depuis que j’ai créé un projet de compagnie aérienne super luxe, toujours d’actualité qui m’a permis d’analyser le positionnement et le fonctionnement des compagnies nationales et internationales. Comme je l’avais suggéré, Air France se structure désormais sur des approches à juste cout, comme Easy Jet, et forte de son expérience Transavia. Mais elle pourrait aussi positionner une super compagnie faisant rayonner le luxe des ailes françaises avec un compte de résultat identifié au lieu de la considérer comme concurrente. Mais ce qui vous intéresse le plus sans doute est la position sur les aéroports. Sur ceux existants, il faut absolument trouver une recherche de complémentarité comme entre celui de Dijon et de Dole. Le troisième aéroport de Paris peut attendre un peu mais sans négliger les délais de réalisation. Mais quand on sait que le TGV met Lille, ville désormais très européenne, à 1h de Paris, pourquoi ne pas le faire dans le nord et si possible dans une campagne dite fragile, comme nous allons le voir dans la partie suivante.

S’agissant des voitures, en France il semble difficile de responsabiliser sauf à passer des images chocs ou mettre des radars pour réduire la vitesse et limiter les risques dans les villages comme je l’ai connu en Allemagne, il y a longtemps. S’agissant des solutions pour limiter les accidents de la route, dans les stages de sécurité routière, on apprend qu’il y a plus de morts sur route sèche, droite et en bon état, par un trop grand lâcher prise et une trop grande confiance, que par temps de pluie et route sinueuse. Comme dans les entreprises, où des projets naissent simplement à la machine à café, où des produits naissent au hasard d’un dysfonctionnement, comme par exemple pour les biscottes ou le Sauternes, il a fallu attendre les vols de cuivre, qui ont mis en panne les éclairages de l’autoroute A15, pour s’apercevoir de la baisse des accidents. Je demande l’arrêt de l’illumination à outrance, à en oublier d’allumer ses feux de croisement, afin de responsabiliser les conducteurs et par là même limiter les consommations d’énergie.

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la lettre de l'IRCE à Catherine ASHTON sur la Syrie

18 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

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Faites travailler votre cerveau et jouez avec vos polarités

18 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management

Nous sommes nés avec un cerveau mais nous ne l’utilisons pas tous de la meme façon de par sa construction, nos origines et nos environnements. Comme il est important de marcher sur ses deux pieds, il est tout aussi fondamental de fonctionner sur ses quatre parties de cerveaux pour mieux se connaitre, comprendre l’autre mais aussi de travailler en équipe et gérer un risque, un projet ou une crise.

 

Par François CHARLES

Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management, certifié MBTI, utilisateur HBDI

retrouvez cet article sur http://novial.overblog.com

 

J’ai découvert le Hermann Brain Dominance Instrument (HBDI) avec un confrère qui voulait l’appliquer au jeu de golf, ce que j’ai fait ensuite fait avec le MBTI (golf & type) commun dans les fonctions croisées mais plus complet car intégrant les polarités d’attitude. Je l’ai ensuite appliqué au coaching de cavalier (horse & type).

 

Conforme à mon profil psychologique et mon approche scientifique, j’ai intégré la méthodologie cervicale après avoir vérifié les différences produites par les électrodes qui s’éclairaient différemment entre deux personnes pour une meme question posée et qui montraient que le cerveau gauche controlait les membres droits.

 

Comme pour le MBTI, la technique HBDI consiste d’abord a identifier nos préférences de fonctionnement pour comprendre qui nous sommes, identifier et nous accutumer à nos zones d’ombre pour gérer le stress face à une situation, une personne ou un groupe et comprendre que nous pouvons agir en équilibre. Ccontrôler son stress, c’est  aussi reconnaitre son coté positif pour nous maintenir en veille, éviter une trop grande confiance et un trop grand lâcher prise.

 

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l'image du Sage

 

Nos avons un hémisphère gauche qui agit de façon logique en haut (cortical codé bleu) et logistique en bas (limbique codé vert). Nous avons un hémisphère droit qui agit de façon intuitive en haut (codé jaune) et sentimentale en bas (codé rouge). Profiterons-en aussi pour passer en revue notre OP²AC3Q3 ®.

 

La partie logique bleue veut connaitre les faits : « quoi » et « combien ». Portée sur la raison, elle nous aide dans l’analyse, l’affirmation de soi, la compétition, le résultat, « l’ici et maintenant », le raisonnement, la critique, l’évaluation, la technique, les mathématiques, la gestion, l’expertise, la rentabilité financière et le re-engineering. Le bleu utilisera le 5M, le 5S, le GANTT. Les bleus ont peur de l’erreur, de changer de modèle de pensée et ont trop foi dans les chiffres, proches du travaillomane de la PCM.

 

La partie logistique verte veut connaitre le process : « quand », « où » et « comment ». Portée sur l’organisation, elle relate l’historique, agit avec organisation et méthode, règles et procédures. Elle s’attache à la production, le contrôle, la méticulosité, la fiabilité, la qualité, les systèmes d’information, la sécurité, la conservation, l’administration, la réalisation, la planification, la persévérance. Les verts ont peur de perdre du temps et de sortir de l’élément sécurisant, comme le 6 de l’Ennéagramme.

 

La partie intuitive jaune cherche à connaitre la finalité : « pourquoi ». Portée sur l’imagination, elle aime les métaphores, le brainstorming, les analogies, les dessins, la vision globale, la découverte, l’innovation, la créativité, l’art, l’anticipation, la conception, la synthèse, l’intuition, l’association d’idées. Le jeune a peur de ne pas pouvoir définir clairement le problème en faisant beaucoup de parenthèses, comme le persévérant de la PCM, et bondit trop vite vers les solutions.

 

La partie sentimentale rouge cherche à connaitre les histoires de personnes : « qui, pour qui, avec qui, contre qui ». Portée sur la relation, elle est propice au travail en équipe, à l’approche client, au développement personnel, à la communication. Elle aime l’empathie, l’animation, l’altruisme, l’impulsivité, la sociabilité, l’émotion, la musique, la spiritualité et l’expression verbale. Les rouges ont peur d’être seuls et de déplaire, surtout en groupe.

 

Maintenant que nous avons vu le « quoi » (bleu), certains d’entre vous se demanderont maintenant  « pourquoi »  (jaune) apprendre ceci alors que d’autre voudront aussitôt savoir « comment » (vert) le mettre en œuvre ou « à qui » cela va servir. Mais certains seront sensibles à deux, trois ou quatre questions.

 

Une analyse de problème ou une gestion de crise sera d’autant mieux traitée que les quatre parties du cerveau seront représentées en séance. Le penseur stratégique aura plutôt  un équilibre cervical car les questions clés « quoi, pourquoi, quand et qui » apparaissent réparties sur les 4 quadrants.

 

Vous pouvez passer un de ces nombreux tests ou alors deviner vos préférences spontanées par des éléments vécus. Comment aborderez-vous le compte rendu d’un feedback de votre choix (pour éviter le traditionnel accident). Préférerez-vous un historique ou des faits ? Vous concentrerez-vous sur les gens ou sur l’action d’après ? Mais qu’attendra surtout votre correspondant ? Le bon manager agira comme il faut et non comme il est et il le veut, sauf parfois en cas de mauvaise volonté de synchronisation de  son interlocuteur.

 

Nous retrouvons les parties du cerveau dans les fonctions du MBTI mais les polarités n’y apparaissent pas parallèles mais croisées. La balance de prise d’informations S (concrète) / N (conceptuelle) est orientée vert / jaune et la balance de prise de décision T (logique tète froide) / F (affective avec le cœur) est orientée bleue / rouge.

 

J’utilise volontiers le MBTI (voir autres articles) comme le HBDI pour développer une écoute active et des relations raisonnées, sans consommation d’énergie, en jouant avec les polarités seules ou doubles plutôt qu’en utilisant les profils complets (ENFP…). Quand le HBDI recommande de fonctionner sur ses quatre parties de cerveau, Le MBTI recommande de marcher sur ses deux pieds, de façon équilibrée sur chacune des quatre balances (ressourcement, recherche d’information, prise de décision, organisation). Une fois le pied d’appel identifié, comme dans le sport, il ne change jamais mais peut être différent d’une personne à l’autre.

 

Bien sur il n’y a pas de vérité toute faite mais il y a sans doute des attitudes plus adaptées à certaines situations et certaines personnes. Le S vert est stressé quand on lui demande de faire faire, de déléguer sans contrôler, de produire des idées, d’élaborer une vision et synthétiser. Les réflexes primaires du S seront de valoriser le résultat, observer, repérer, noter, se fier à l’expérience, se méfier des idées nouvelles  alors qu’il ignore sans doute son potentiel pour la conception, l’abstraction, l’imagination, le futur, la recherche du sous-jacent, comme un N et inversement. Il en est de même pour les trois autres polarités.

 

Jouer avec les polarités du MBTI, comme celles du cerveau, c’est gérer son stress et la relation. Un S vert pourra trouver qu’un N jaune est flou, changeant, non concret sauf s’il tente de se mettre à sa place, ce qui sera facilité si son coté F rouge est assez développé. Mais ce S vert pourra aussi faire effort de parler ou écouter comme un N jaune, de même que le T bleu  pourra aussi parler ou écouter comme un F rouge. C’est un peu « vis ma vie », comme entre ingénieurs et gestionnaires qui développent généralement des cerveaux différents. Chacun peut développer son cerveau endormi en allant plus vers les gens, en tentant d’imaginer, ou porter plus attention à sa gestion ou la recherche des causes en remontant l’historique.

 

Pourquoi ne pas installer avec courage sur nos bureaux des petits chevalets avec nos polarités ou alors porter des badges pour faciliter nos relations, éviter nos pertes d’énergies et rester dans une dynamique positive ? 

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ma vision sur le tourisme

18 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Tourisme   issu du tome 2 de mon ouvrage "un programme polique social, écologique et semi libéral" chez DICTUS PUBLISHING

 

Le tourisme est un véritable vecteur économique pour les richesses et les emplois générés mais également d’identité pour notre patrimoine et nos cultures. Plus l’Europe administrative s’agrandit, plus les cultures locales peuvent refleurir, non pas pour créer un bastion mais pour faire profiter de leurs particularités et les faire connaitre. Nous devons nous mettre à la place des étrangers ou des Français qui viennent découvrir d’autres régions et qui voient comme une merveille ce que nous ne voyons plus tous les jours.

J’aime les voyages depuis toujours même si je ne suis sorti vraiment de France à ma majorité. C’est pour cela que j’ai tenu tres tôt à parcourir les capitales avec l’une de mes filles. J’avais bâti un voyage sponsorisé vers le Spitzberg dès 1983. J’ai habité à l’étranger et j’ai beaucoup voyagé en Asie, en Amériques et en Europe pour mes activités professionnelles. J’ai été curieux de toutes ces richesses culturelles et sociales au delà des aspects industriels qui justifiaient mes déplacements. C’est aussi un de mes attraits pour les langues dont l’allemand et le japonais mais également le russe. Je me suis impliqué dans le tourisme dès 2001 quand j’ai créé une agence de voyage pour l’ingénierie de séminaires sur mesure, juste au moment des attentats, et donc vite fermée ensuite.

J’ai accompagné certains offices de tourisme dans leur développement stratégique et la motivation des personnels, je fréquente les salons liés au tourisme et aux incentives et j’accompagne désormais l’hôtellerie en stratégie et management. Mais je m’y suis investi en élaborant mon propre projet d’hôtellerie SPA de luxe à énergie positive, grandes salles de séminaire, 4 types de restaurants, bâtiments d’exposition à 1 h de Paris, 1h20 de Roissy et 2h de Lille. Après avoir essayé de le réaliser dans un golf, avec une implantation stratégique qui finalement ne fut plus à vendre, l’objectif est double : en faire la vitrine de mes applications et en faire un vrai projet de territoire qui le vaut bien (…) sans avoir peur et avec le défi d’attirer les nationaux et les étrangers, menant à la fois la stratégie, le marketing et l’ingénierie concourante du management de projet … Les financements sont à nouveau à trouver après certaines déceptions de promesses, ce qui permet aussi au projet de s’affiner et de trouver une  nouvelle dimension. Je commence moins à passer pour un fou pour les gens et professionnels, comme mes opposants, qui reconnaissent peu à peu ma vision. Cette région de Montbard est une anomalie, comme nous le verrons dans la partie ruralité et a trop vécu sur ses aspects industriels. Les facteurs clés de  succès sont multiples : un environnement patrimonial dans le Pays d'Art et d'Histoire de l'Auxois, véritable « Fontainebleau » bourguignon, une nature préservée et des activités de plein air, la présence de vignobles locaux et la proximité de vignobles mondialement connus à 1h de route, le lieu semble idéal pour réaliser des séminaires avec activités dans un rayon d’action limité, un gare TGV à une heure de Paris, un accès par l’autoroute A6 et par le canal de Bourgogne. Mais il faudra sans doute créer un renouveau des commerçants locaux, sauf à créer des prestations hauts de gamme à l’intérieur de l’hôtel pour les clients comme pour les habitants.

Le tourisme industriel ne doit pas être considéré comme une contrainte pour les entreprises mais une possibilité d’échanges, voire pour donner envie d’investir dans nos territoires et pour nos emplois.

Il en est de même pour le tourisme agricole, à la ferme ou à la campagne qui peut œuvrer pour la vitalité de nos territoires. Il peut développer un complément de revenus sous plusieurs formes, soit dans de simples visites, soit dans un système d’hébergement, soit en prenant part aux travaux sans lien de subordination, et à son rythme, connu aussi sous le nom de « woofing ». Les capacités de logement sont encore trop réduites mais des aides sont là. Un réseau de plus de 6000 agriculteurs participe déjà au réseau « bienvenue à la ferme ». Sur le modèle de vendanges & management, un module agriculture & management est en phase de préparation pour les personnes voulant mieux découvrir certaines de leurs réalités d’entreprises à travers celles de la ferme. Il sera possible de tester les machines, comprendre les contraintes de toutes les familles d’agriculture (élevages divers, lait, céréales, maraichage) et en retirer certaines expériences après un « coup de tamis » lié à l’environnement de chacun. Les réalités sur l’approche ou non bio pourront être mieux comprises. Nous pouvons mettre en valeur le patrimoine bâti, en profiter aussi pour trouver certains repreneurs potentiels.

Au-delà des jumelages, nous pouvons profiter des initiatives européennes GRUNDVIG sur l’éducation et la culture, ainsi que les initiatives françaises CIVAM, pour valoriser l’agriculture et le milieu rural entre agriculteurs et artisans mais qui ne semble pas exister dans le grand Est de la France et notamment en Bourgogne.

Les séniors comme les jeunes peuvent représenter une vraie dynamique au profit des offices de tourisme et des initiatives diverses.

Des gites pour randonneurs à pied et à cheval doivent être développés dans les villages. Vu la navigation de plaisance croissante, il doit être imaginé une sorte de redevance solidaire pour l’entretien des canaux, assuré en général par les collectivités territoriales.

Nous pouvons créer un « tourisme européen » thématique avec financements communs liés ainsi que développer un label pour l’hôtellerie écologiquement responsable (énergie positive, récupérations…) qui attirera de nombreux adeptes. Nous devons  développer notre nature commerciale à la néerlandaise et notre créativité pour créer des dynamiques nouvelles ou aménager celles existantes. Il faut s’adapter aux nouvelles réalités, contraintes et facilitations et penser autrement pour valoriser notre pays et nos territoires. Mais nous devons aussi favoriser la curiosité des Français à la découverte d’autres pays pour en revenir avec des idées tout en étant ambassadeurs. Les initiatives comme la Saint Vincent tournante et la percée du Vin Jaune sont certes touristiques et marketing mais elles suscitent aussi un entrainement collectif remarquable des populations. Nous pouvons augmenter les liens entre patrimoine et culture comme cette initiative de festival européen de musique de film & patrimoine qui murit en Cote d’Or. Les essais d’inscription au patrimoine de l’UNESCO sont essentiels quand on voit le nombre de visiteurs à l’abbaye de Fontenay.

Je suis favorable à la TVA à 5, 10 et 20 respectivement sur la petite, moyenne et hôtellerie de luxe.

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ma vision sur le sport

17 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Sport

 

Le sport est à la fois un lien, un facteur de santé mais également une école de vie avec un gout de l’effort, du dépassement de soi et de la récompense. Nous le connaissions pourtant jusqu’au milieu du siècle dernier.

Les grandes écoles aiment se rencontrer et défendre leurs couleurs. C’est un vrai lieu d’échange au-delà des rencontres thématiques professionnelles. Savez-vous qu’aux Etats-Unis les chefs d’entreprises s’évaluent aussi avec leur niveau de golf ? Mais des rencontres ont lieu également au football, au rugby et dans bien d’autres sports. Le sport, comme la musique, est un lien universel, ne l’oublions jamais.

Il est dommage de constater encore des cas de dopages dans le sport de haut niveau comme s’il fallait se doper pour faire la différence. Ayant conservé une attitude sportive, j’emploie souvent le sport en management car l’erreur se voit rapidement et on ne triche pas, sauf si l’on se dope de façon illicite. Il va falloir aussi comprendre pourquoi le champion cycliste américain ne s’est jamais fait contrôler positivement. A détriment de certaines capacités réelles de sportifs, chaque exploit exceptionnel devra donc encore une fois être suspicieux.

Nous devons tout mettre en œuvre pour accueillir une nouvelle fois les Jeux olympiques avec de vraies méthodes marketing et une réelle efficacité de réalisation et de persuasion sans penser avoir déjà gagné, comme dans certains autres contrats. Le sport c’est aussi cela.

Les sportifs passent souvent la moitié de leur temps à chercher de l’argent. Ceci doit être révolu afin qu’ils se concentrent sur leurs performances. Nous pouvons créer des structures financières et de défiscalisation associatives ou privées pour investir sur les domaines délaissés médiatiquement et qui pourtant sont populaires. Un sponsor investit parce qu’il y croit ou à cause de l’image que le champion va attirer sur lui pour se faire connaitre. Mais un sponsor peut également aider financièrement et de façon défiscalisée soit par passion, par image ou par intérêt comptable en laissant le choix à une structure de bien gérer sa mise.  C’est en ce sens que j’ai créé l’Association de Soutien du Sport Français (ASSF).

Sur un autre créneau financier, il convient de créer des dispositions fiscales et matérielles pour les frais de déplacements des familles accompagnant les jeunes pour chaque compétition. L’ASSF pourrait aussi permettre cela.

Comme nous l’ont montré nos voisins Britanniques lors des jeux olympiques, nous devons maintenir et même accroitre la recherche technologique avec des marques françaises ou européennes. Les fonds européens doivent aider à la création de marques européennes innovantes. Je me réjouis aussi que de grandes marques de distribution aient créé leurs laboratoires et leurs fabrications au profit du plus grand nombre.

Je me félicite du retour de la fabrication de skis en France. Il existe aussi des fabricants de ski en bois et bois carbone dans le jura. Je me souviens que ces skis avaient attiré attention voire convoitise quand je les avais chaussés et montrés lors des démonstrations des fabricants à Mégève.

Nos champions olympiques sont des modèles pour nos générations futures et ils représentent la France, comme tous les autres athlètes. Entendre l’hymne national, c’est voir la France toute entière. J’ai pu établir un classement européen lors des derniers Jeux et ce ne sont plus les Etats-Unis et la Chine qui sont en tète. Mais pourquoi ne pas entendre l’hymne européen et ensuite l’hymne français ou allemand etc … Ce sera la particularité européenne.

Nous devons aussi valoriser les métiers d’accompagnement pour faire la différence dans les compétitions et davantage inciter à réguler nos vies et nos conflits grâce au sport et notamment avec le cheval.

Enfin, nous devons miser sur le sport pour l’insertion et la réduction de l’insécurité par la pratique ou l’encadrement. Avant que les policiers ne regagnent leurs commissariats, ils savaient bien que pendant qu’ils jouaient au foot avec les jeunes, il y avait moins de délits…

 

je rebondis sur un reportage en Italie que je viens de regarder. il s'agissait de jeune sachant pratiquer les échasses, comme nous le faisions dans notre village d'ailleurs !   si l'enfant pratiquant dit à un jeune violent : viens jouer avec moi !, l'autre ne viendra pas. Mais si il lui dit .... pas cap de faire des échasses ! l'autre essaiera et tombera certainement la première fois sauf si l'autre lui donne la main...et la relation s'installera

j'ai aussi connu cela lors des stages commando

 

FC

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L’Union européenne à 28 à travers le Team Management System (TMS)

16 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 L’Europe est unie dans sa diversité. Certains supports de communication sont développés dans ce sens par l’Union européenne et distribués par l’IRCE. Au-delà du simple constat, je dirais surtout qu’elle peut être riche de ses différences, ce qui crée sa problématique mais aussi une force de fonctionnement et de développement. 

 

retrouvez cet article sur http://irce.overblog.com  et sur http/novial.overblog.com 

 

Au-delà de la notion de vivre ensemble et sans attendre les possibles segmentations énergétiques et industrielles, n’hésitons pas à utiliser les méthodes de management d’équipes qui pourraient sans doute nous faire prendre conscience des forces humaines qui s’en dégagent et de la force qu’elles peuvent montrer à travailler ensemble pour la consolidation des institutions ainsi que pour le respect et la considération de notre identité dans le monde face à la concurrence.

 

Par François CHARLES

Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management, certifié MBTI et TMS, président de l’IRCE

 

Le Team Management System est un de ces outils qui fait partie de l’hyper-matrice transactionnelle ® multi-outils que j’ai développée à travers NOVIAL. Il a été décliné en grande partie du MBTI, modélisation américaine des polarités initiées par Jung, pour fonctionner à partir des forces de chaque personne. On l'utilise volontiers en management d'équipe pour identifier et segmenter les attitudes et les forces complémentaires dans une organisation afin que chacun y trouve et valorise vraiment sa place. On y détecte également les failles ou sones d’ombres à combler en interne ou par un apport externe (acquisition, partenariat ou recrutement) afin de disposer d’une équipe à convenance en fonction des missions et si possible équilibrée en matière de gouvernance ou de management de projet.

 

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Dans le modèle décloisonnant SPM ® que j’ai créé pour utiliser des méthodes complémentaires notamment en dehors de leurs champs d’application d’origine, j’emploie souvent le blason d’identité et les méthodes de l’hyper-matrice pour les organisations au-delà des personnes. Pourquoi donc ne pas utiliser le TMS pour l’Union européenne ?

 

En nous projetant déjà en juillet 2013, date d’entrée de la Croatie, je vous propose d’aborder assez brièvement une cartographie des grandes tendances générales des 28 pays, faite à partir de connaissances personnelles et d’interviews simples, et qui sera certainement approfondie dans une étude générale multi-outils.

 

La roue du TMS décline quatre grands types de profils : conseillers, explorateurs, organisateurs et contrôleurs. Les explorateurs et organisateurs sont généralement plutôt extravertis et les autres introvertis. Les explorateurs et conseillers sont plutôt conceptuels et structurés alors que les autres sont plutôt pratiques et flexibles. Les contrôleurs et conseillers ont plutôt des convictions alors que les autres travaillent la tète froide de façon logique. On y trouve également 8 sous parties organisées en camemberts. Au centre, certains profils se rapprochent de la notion d’organisateur.

 

 

Comme dans chaque méthode et chaque indicateur, il est important de se comprendre soit même et de comprendre l’autre pour accepter les différences et mieux travailler ensemble, comme parfois mieux négocier ou se protéger.

 

D’une façon générale nous conviendrons assez facilement que les pays introvertis se situent plus dans le nord et l’est, les esthètes plus au sud. Rappelons nous, en termes de réalités, que certains pays sont plus commerçants que d’autres et que certains sont d’anciens colonisateurs, d’autres tournés vers la recherche et que les pays voisins ne se ressemblent pas toujours. Certains comprendront peut être aussi pourquoi ils se sentent mieux dans certains pays plutôt que d’autres.

 

Plutôt que travailler à l’intuition, les groupes industriels répartis à travers l’Europe peuvent utiliser ce genre de méthode pour mieux orienter les actions à mener en fonction des préférences. Il est également intéressant de comprendre le « moule » EADS par rapport à l’approche multidomestiques de THALES. Ils peuvent aussi être plus efficace dans la vente et à l’export. J’emploie aussi ces méthodes pour les recherches de partenariat notamment pour les PME.

 

En terme de segmentation européenne, pourquoi ne pas créer un sous groupe créativité en laissant ensuite la conception, puis la réalisation, et encore la vente à d’autres ? Mais comme avec le MBTI, chacun peut comprendre ses préférences et ensuite maitriser et également travailler sur ses zones d’ombre avec le risque de tout vouloir conserver plutôt que travailler ensemble comme nous le vivons depuis longtemps dans l’armement. A travers cette méthode, on peut aussi comprendre que l’application des règles de recouvrement de la dette  peuvent être différentes d’un pays à l’autre mais que la gouvernance peut exister sous de multiples formes pour y parvenir comme en matière d’ISO où il est demandé un système qualité mais pas forcément identique à celui du voisin.

 

Je vous propose une explication brève de chaque profil avec leurs codes TMS et MBTI ainsi qu’une première identification de certains pays. Chaque case regroupe au moins un pays mais l’étude d’affinage pourra peut-être montrer certaines failles qu’il s’agira de combler.

 

Le conseiller informateur (ICBF – INFP) est visionnaire stratégique, planificateur, idéaliste, se repose sur ses conviction, se met à la place et sait être flexible. Nous pourrions y trouver Chypre, Irlande, Slovénie

 

Le créateur innovateur (ECBF – ENFP) est communicateur, formateur, idéaliste, sait être plutôt créatif et flexible. Sans doute la France et l’Italie

 

L’explorateur promoteur (ECAF – ENTP) est innovateur, rationnel, extraverti et créatif : pourquoi pas la Belgique, le Luxembourg, les Pays-Bas et l’Espagne

 

L’évaluateur développeur (ECAS – ENTJ) est meneur, rationnel, extraverti et analytique : Danemark, Estonie, Hongrie, Lituanie, Royaume-Uni

 

Le propulseur organisateur (EPAS – ESTJ) sait plutôt être maitre d’œuvre, gardien être analytique et structuré : Autriche, Allemagne

 

Le finalisateur producteur (IPAS – ISTJ) est inspecteur, gardien, pratique et structuré : Rep. Tchèque, Grèce, Lettonie, Slovaquie, Suède

 

Le contrôleur inspecteur (IPBS – ISFJ) est gardien administrateur, introverti et pratique : Bulgarie, Pologne, Croatie

 

Le supporteur mainteneur (IPBF – ISFP) est artisan, esthète, introverti  et se repose sur ses convictions : Finlande, Malte, Portugal, Roumanie

 

Seriez vous prêt à disposer sur la roue les pays complétant l’Europe jusqu’à l'Oural avec la Russie, la Biélorussie, l’Ukraine, la Moldavie, la Norvège, l’Islande, le Monténégro, l’Albanie, la Bosnie, le Kosovo, la Serbie et la Macédoine ? Qu’auraient-ils à nous apporter en termes d’identité et de préférence de fonctionnement ?

 

Enfin, demandez-vous pourquoi  prend-on mieux conscience des différences à l’international qu’au sein de son entreprise, de son cercle relationnel où les mêmes problématiques et les mêmes besoins apparaissent pourtant.

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ma vision sur les séniors

16 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

tiré de mon programme politique social écologique et semi libéral

 

On ne se met pas assez souvent à la portée des jeunes enfants, qui voient le monde autrement avec leur petite taille. Il en est souvent de même pour les séniors, qui sont peu à peu dépendants dans de nombreux domaines, qui aimeraient bien souvent conserver un corps aussi agile que leur esprit, et qui sont une composante avec laquelle il conviendrait de compter davantage de par leur savoir, leur pouvoir d’achat et leur valeur ajoutée. Encore faut-il les reconnaître et savoir changer de lunettes. Nous avons déjà abordé longuement cet aspect avec l’emploi POST 50.

Les séniors  doivent donc être considérés comme une force de consultation mais également de proposition. Au-delà de leurs besoins propres, leur mémoire et retour d’expérience nous éviterait parfois bien des efforts inutiles. Ils doivent être présents dans la définition des Plan de Déplacement Urbain, PLU, SCOT et autres cartes communales, aménagement pour prendre par exemple conscience de l’importance de la suppression d’une ligne de bus. De par leur mobilité réduite, les séniors, comme les handicapés, sont dépendants des accès dans les bâtiments, les moyens de transport et même désormais à l’intérieur des villes de plus en plus piétonnes et ont besoin de structurées adaptées. Mais comme pour les handicapés, et au regard des investissements financiers, je considère aussi que tous les lieux anciens n’ont pas forcément besoin d’être aménagés si une bonne communication indique ceux qui le sont en respectant un large choix de services et de prestation pour éviter toute discrimination.

Une segmentation doit être désormais mieux considérée entre d’une part le 3e âge qui peut aider et accompagner les jeunes ménages dans certaines tâches, transmettre des savoirs et faire vivre la ruralité et d’autre part le 4e âge étant davantage dépendant par des conditions de santé dégradées avec une grande dépendance et un quasi retour en enfance. Les échanges intergénérationnels sont précieux pour apprendre aux uns comment se servir d’internet, remplir des documents administratifs, faire les courses, etc... Mais il doit également exister dans l’autre sens comme par exemple pour aller chercher les enfants à l’école ou surveiller une maison. Ces liens existent mais méritent d’être davantage développés. Le chainon manquant est souvent l’expression et la mise en relation de l’offre et de la demande.

Le sénior doit pouvoir profiter de sa retraite pour faire d’autres choses qu’il n’a pas pu faire dans sa vie de travail préalable. Il doit pouvoir voyager mais peut-être aussi mieux découvrir enfin son environnement. Il doit pouvoir également rester actif et ouvert à de multiples choses pour garder un esprit curieux et éveillé car on sait maintenant que les cellules du cerveau continuent à se régénérer pendant la vieillesse. A 65 ans, il lui reste encore de nombreuses années à vivre. Il doit pouvoir retrouver les autres dans un lieu d’intimité à lui. On peut y faire de la lecture, des jeux, aller « surfer » sur internet et pourquoi pas de la cuisine ! Il faut tout faire pour que la retraite ne signifie pas isolement et rupture du lien social, même et surtout dans les campagnes quand généralement les enfants sont partis à la ville ou dans d’autres régions. Mais ce lieu ne doit pas forcément être intergénérationnel car si les jeunes et anciens aiment à se retrouver, parfois par nécessité d’accompagnement de dépendance, ils ne sont pas forcément fait pour se côtoyer en permanence. Les conseils généraux développent de nombreuses solutions et doivent poursuivre leurs efforts sur la sensibilisation à internet qui est une vraie solution de conservation du lien, même derrière un ordinateur. Si les réseaux SAT21 se sont développés en Cote d’Or pour tout âge, ils devraient aussi s’intéresser aux anciens dans les villages. On peut aussi se demander pourquoi certaines sous-préfectures comme Montbard n’en disposent pas. Enfin, les séniors représentant souvent désormais la tranche d’âge la plus grande dans nos campagnes, il est également possible d’imaginer dans chaque canton des navettes spéciales séniors adaptées.

Si on vieillit plus mais mieux, la dépendance apparait tôt ou tard à des âges différents en fonction de nombreux facteurs. Et elle a un coût, parfois étonnant. La maladie d’Alzheimer se développe avant 65 ans pour toucher de façon croissante plus de 3% au-delà. Les initiatives mises en place en Cote d’Or grâce au plan Alzheimer doivent se généraliser. Une personne atteinte de ce mal ne peut plus rester seule, surtout en campagne, sans forcément devoir rentrer dans une maison médicalisée. La solution inter générationnelle existe mais les séniors ensemble peuvent aussi s’entraider et se comprendre dans la limite de leur dépendance. De nombreuses de maisons de retraite, plus ou moins subventionnées ou médicalisées, existent avec des coûts souvent très élevés. Les hôpitaux de petites villes de campagne sont également devenus des maisons de retraite médicalisées avec la nécessité de personnels compétents. Mais il apparait souvent que les personnes préfèrent rester dans leur maison et nous devons le prendre en compte. Il est parfois mieux que les personnes âgées restent chez elles dans leur univers mais avec un lien préventif, permanent et organisé. J’ai aussi parlé d’une autre solution entre séniors dans le paragraphe des retraites. Certains systèmes d’alerte faciles d’utilisation existent déjà mais devraient être reliées à une personne de proximité dans chaque village et non aux services de secours. L’Etat pourrait aussi inciter les particuliers à participer aux coûts de la dépendance pour eux, leurs proches ou quiconque à travers les contrats d’épargne ou de prévoyance adaptés.

Après avoir vécu une expérience personnelle, et visitant parfois certains établissements, je pense que certaines assistantes de bien être ou médiateurs, devraient circuler dans les hôpitaux ou maisons de retraites publiques, voire privées, pour le recueil des remarques que les pensionnaires, infantilisés, n’osent pas faire ou que les personnels permanents ne prennent pas en compte. Par ailleurs, l’accueil des familles mériterait d’être davantage développé.

Je propose l’idée de rénover d’anciens villages pour accueillir les séniors avec ou pas d’assistance médicale. Certains penseront que je suis en train de les parquer mais cette notion là n’apparait pas pour les villages de vacances ou à fort budget qui veulent être tranquilles ! Certains y retrouveront une âme de village, accepteront plus facilement de quitter leur isolement, pourront quitter ces hôpitaux transformés en maison de retraite et mouroirs, ils seront au grand air, pourront faire des activités, seront mieux accompagnés et pris en charge dans un environnement sécurisé. Des zones de vie.

Mais les séniors peuvent continuer à apprendre, transmettre et également accompagner en valorisant leurs savoirs, savoir faire et savoir être. Les séniors peuvent aussi être actifs et essaient de l’être. Ils leur manque parfois l’opportunité de le faire. Ils peuvent intervenir  dans le bénévolat ou dans l’entreprise et ils peuvent aussi être une chance pour la ruralité. Ils peuvent aussi créer de l’activité économique. Il convient d’aller au-delà des jumelages de bonnes relations et de créer de vraies dynamiques culturelles, éducatives et économiques pour la vitalité des territoires. Il est possible de bénéficier de la dynamique européenne pour les citoyens. Le programme Landworker crée par exemple des centres de formation pour adultes en milieu rural à travers un programme d’éducation tout au long de la vie. Des centres d’apprentissage intergénérationnel sont créés entre des enfants et des personnes de plus de 55 ans en difficulté ou atteintes de handicap. Le bénévolat international peut être facilité par le programme « still active » etc.. mais il est possible d’initier certaines actions nouvelles. Les séniors peuvent aider à lutter contre l’illettrisme dans des ateliers de lecture pour toutes les classes d’âge et dès l’apparition de la défaillance, comme au Canada. Ils peuvent servir de tuteurs en entreprises comme cela se développe peu à peu. Impliqué dans l’hôtellerie et le tourisme, je sais que les séniors sont une clientèle importante mais ils peuvent aussi être une source d’accompagnement pour visiter des sites avec la richesse de leur savoir. Par ailleurs, au même titre les entreprises savent parfois créer une filiale avec des personnes sous-employées, les séniors peuvent aussi se réunir sans avoir besoin de se mêler aux jeunes générations pour créer de la valeur ajoutée marchande sous forme d’entreprise ou associative dans les règles des dispositions concurrentielles actuelles ou à assouplir. Enfin, de par ces contributions, en plus de leur pouvoir d’achat important, les séniors mériteraient de bénéficier d’une fiscalité adaptée.

Les anciens peuvent être des laboratoires d’idées non pas seulement pour eux mais pour la société toute entière. La ruralité et chaque chef lieu de canton doit pouvoir voir dans les séniors une chance de vitalité et non une contrainte ou un poids. Les structures et initiatives citées  existent en ville de plus de 5000 habitants mais quasi inexistants en ruralité. Elles ont toute leur place dans chaque chef lieu de canton et au salon des maires de France et de nouvelles dispositions énoncées pourraient être adoptées. En Cote d’or, où nous sommes dans la ruralité, à part à Dijon et Beaune, il est temps que les petites villes représentatives comme Montbard (sous préfecture), Auxonne, Chatillon, Semur en Auxois, entament une démarche active. Tous ces éléments mériteront un prochain regard comparatif européen.

Besançon a mis en place une maison des séniors, après proposition du conseil des sages en 2008 et l’adhésion des élus et du CCAS. Il s’agit d’une structure d’accueil, d’écoute, et d’accompagnement de recherche de solutions, spécialisée sur les questions du vieillissement. Située au centre ville, elle est destinée aux retraités de tous âge, familles, professionnels concernés. Le but est de faire vivre la citoyenneté en dehors du monde du travail et faciliter l’accès aux droits et aux services pour les personnes fragilisées et pour leurs familles. Elle est soutenue par le réseau gérontologique bisontin, le département du Doubs et désormais de nombreuses autres structures

Mais au-delà de structures d’accueil, certaines grandes villes ont lancé des actions avec des noms différents. On trouve des « conseils des anciens » comme à Mulhouse, des conseils des sages à Blois, à Chalons sur Saône, Dijon ou Besançon ou autres Conseil des aines ou des séniors. Ces conseils sont des associations structurées sous l’autorité des villes,  uniquement consultatives, qui peuvent émettre des propositions ou recueillent des missions d’études mais n’interviennent pas dans les décisions et ne sont pas des structures d’opposition. Ils sont généralement rattachés à la ville, créés par les élus, peuvent être dissouts par eux, sont constitués de membres désignés ou tirés au sort généralement retirés des activités et âgés de plus de 55 ans, avec obligation de réserve. Certaines villes sont « amies des ainés », selon le label et le réseau mondial de l’OMS comme à Besançon, Dijon, Angers, Lyon, Rennes et dans le réseau francophone. Dijon et d’autres grandes villes ont développé des activités de socialisation, de jeux de société, de sports adaptés, de bus gratuits. Dijon a créé un  observatoire de l’âge présidé par le maire avec cinq collèges  représentant les élus, les habitants, les représentants, les retraités, institutions et experts dans le cadre de « mieux vivre la ville ». 

Les villes de plus de 80 000 habitants, comme Besançon, savent faire cohabiter ces conseils avec les commissions de quartier. C’est une bonne chose car si ces commissions sont mixtes, les « lunettes » des séniors peuvent être diluées et moins entendues. Enfin, l’ancien ministère des solidarités et de la cohésion sociale a créé le label « bien vieillir ensemble » et les petites villes de plus de 8000 habitants peuvent être membres de l’association « vieillir en France ». Aujourd’hui plus de 500 structures de conseils de sages ou assimilées existent dont trop peu en Cote d’Or et quelques unes ailleurs en Bourgogne dont Chalon sur Saône, Montceau-les-mines et Nevers. La ville de Saint Apollinaire est un modèle particulier intergénérationnel.  Je pense que certains conseils pourraient également être indépendants comme le Conseil économique et social ou la Cour des Comptes en organisant notamment des consultations régulières chez les habitants et dans les maisons de retraite qui sont de véritables viviers de sagesse et de réflexion.

Sous l’impulsion et initiative d’une ancienne personnalité politique installée en pays de Loire, une fédération s’est créé il y a 10 ans avec pour mission d’essayer de partager les retours d’expérience et les bonnes pratiques dans une optique d’optimisation des conseils de sages. Près de 60 villes y ont adhéré avec validation du conseil municipal. Après de bons premiers résultats, avec des élus mieux éclairés face à leurs décisions,  une volonté prochaine est de créer une base de données. Une proposition de loi serait à l’étude pour instituer le conseil dans la réforme territoriale. Le prochain congrès d’octobre devrait traiter du logement, de l’énergie et de l’urbanisation.

En matière de conduite automobile, les personnes très âgées peuvent représenter un risque sans le vouloir vraiment. Certes, la voiture est un lien et une survie en campagne mais il peut aussi être assuré par d’autres personnes. Sans attendre de nouveaux accidents, comme des conduites à sens inverse sur l’autoroute, nous pourrions regarder la législation suisse et ses adaptations pour les séniors sur la visite médicale et la conduite sur mesure sur certains trajets. En France, il semble que la législation n’évolue pas beaucoup laissant le soin aux personnes de savoir si elles sont aptes ou pas.

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ma vision sur la santé

13 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Santé

 

Nous devons développer la médecine généraliste et la pédagogie liée qui permettent d’éviter d’aller à l’Hôpital pour les besoins bénin. Je viens d’apprendre que des étrangers européens mais non encore dans l’Union, viennent se faire soigner en France contre la tuberculose. Ces maladies lourdes et couteuses sont payées par l’Etat. Parfois, permettons nous de fonctionner la tête froide et de réclamer, soit une réciprocité (mais il ne s’agit pas de médecine générale) soit de contribution financière obligatoire. Ceci pourrait aussi faire l’objet d’axes d’intervention dans le cadre de la Politique extérieure  de l’Union puis en fonds structurels de santé.

Les maisons de santé dans les campagnes sont une bonne initiative si elles sont créées par intégration intelligente, avec une organisation d’accueil mais surtout en conservant également une tournée cohérente.

J’accompagne depuis 10 ans l’idée concrétisée du partage des fichiers médicaux et cette pratique doit s’accentuer. Il est également important de développer la télémédecine avec les maisons de santé et les hôpitaux mais également les habitations grâce à la fibre optique.

Nous pouvons valoriser en Europe les acquis de notre sécurité sociale électronique, une des plus performantes. Nous devons contrôler et pénaliser les abus d’arrêt et de prescriptions avec avertissements et blâmes. L’embauche de fonctionnaires peut ici être un atout. La drogue est un fléau. Les centres de soins doivent accompagner vers le pilotage de l’abstinence et non pour l’entretien. En tant que conseil en management, je sais bien que le sevrage est possible avec méthode pour ceux qui veulent s’en sortir. Ou alors cherche-t-on à mieux contrôler en transparence pour constat d’échec d’interdiction ? Je suis favorable à la pénalisation du cannabis et autres substances d’états seconds. Comme j’avais pu le démontrer pour le coût puis l’optimisation d’intervention d’un camion de pompier dans ma thèse professionnelle de master audit, il en est de même possible avec la santé en posant toutes les réalités et en rebâtissant une vision globale et un modèle économique performant sans forcément injecter plus d’argent, en fait faire mieux avec autant mais en concertation et en responsabilisant plutôt qu’en imposant. Enfin, s’il est toujours plus judicieux et durable de donner envie plutôt qu’imposer, cela représente souvent un coût qu’il faut couvrir ou partager avec responsabilité.

La santé est primordiale pour l’être humain mais est un facteur vital pour nos campagnes. Pour parler santé en ruralité, il convient d’aborder les mêmes réalités multiples en étoile avec une vraie vision globale qu’en ville mais avec des curseurs positionnés différemment en fonction des caractères spécifiques des territoires. Vivre à la campagne représente une certaine qualité et hygiène de vie. Je vous avouerai que je suis beaucoup moins malade depuis que je suis revenu en Cote d’Or et tant mieux étant donné la pénurie de médecins en campagne. Pourtant il en rentre autant qu’il n’en sort mais surtout des femmes dont certaines s’arrêtent vite de travailler (10%). Pénurie enfin pour des aspects pratiques familiaux dus aux absences possibles d’écoles, de commerces et même de maisons à acheter ou rénover. Il ne s’agit pas de problèmes de revenus car les médecins en place vous le diront : leurs agendas sont plus que remplis ! Une solution a déjà été trouvée de  rémunérer des internes encore en études afin de combler les lieux dépourvus. Je sais que ce n’est pas une solution adulte mais il faut raisonner de façon logique et incitative autant que par le cœur, souvent moins chères mis plus risquées. Nous pourrions donner envie en  accentuant l’incitation financière d’amorçage pour les internes médecins comme pour les autres professions de santé en campagne et octroyer des déductions d’Impôt sur le Revenu pour rester en adéquation avec la ville. Les postes proposés en ville doivent être régulés en numérus clausus. Doit-on passer par une orientation obligatoire avec un quota à la sortie d’études comme dans les grandes écoles ? Doit-on passer par un relais des pharmaciens  même si ces derniers ont un rôle de conseil trop peu utilisé, ne pourrait-on pas développer le salariat médical qui passerait par une orientation obligatoire par les campagnes avec un quota dédié à la sortie d’études comme dans les grandes écoles ? Ne pourrait-on pas  réguler les postes en ville pour les répartir à la campagne avec incitation et prise en charge par le Conseil Général de certaines dépenses liées au déplacement (cf carburant, article sur les transports) ou de baisse de l’Impôt sur le Revenu déjà réalisé ? Infirmiers et infirmières, qui disposent d’un Ordre depuis 2006,  pourraient également travailler sur plusieurs sites et/ou obtenir des indemnités kilométriques plus grandes financées par les gains probables trouvés en remplacement des taxis, destinés au tourisme et aux affaires, par des navettes de bus. Le recrutement en Europe est une solution si une vraie approche globale est réalisée, comme dans un recrutement responsable, pour une bonne prise de greffe. Les Universités doivent accueillir davantage des personnes issues du milieu rural pour qu’ils y restent ensuite sans effort et peuvent développer une « spécialisation rurale ».

Les Maisons de santé germent peu à peu. Comme les gendarmeries, il devrait en exister une par canton. Pluridisciplinaires, elles accueillent la population mais doivent aussi permettre aux médecins de s’organiser pour se rendre à l’intérieur des campagnes en prévenant la population de leur passage. Des réunions d’échanges de bonnes pratiques et de retour d’expérience doivent s’instaurer dans les départements pour optimiser leur fonctionnement mais également leur démarrage notamment sur les conditions et les critères d’intégration matérielles, professionnelles et financières.

Il parait désormais judicieux que les hôpitaux ne soient pas forcément en ville, comme à Tournus, afin de faciliter l’accès, disposer d’une certaine tranquillité et d’une certaine qualité de vie ainsi qu’assurer un lien rural. Les Urgences doivent être maintenues dans un certain rayon d’action, comme les interventions de pompier ou de gendarmerie, d’autant plus justifié à Montbard avec ses usines. Mais s’il parait responsable de bien gérer ces hôpitaux, et de ne pas dépenser sans compter, il convient de ne pas mettre les mêmes ratios de rentabilité en ruralité qu’en ville majeure.

L’implantation de Pôles d’excellence rurale, en partenariat public privé, dans le domaine industriel, de l’énergie, etc  sans relation forcée avec l’agriculture, est aussi un moyen de créer une légitimité en matière de services médicaux sans forcément créer de villes nouvelles moyennes ou importantes comme Cergy-Pontoise.

La distance, mieux perçue en ruralité, ne doit pas être un facteur de  cloisonnement. Certains progrès techniques peuvent casser l’isolement en général et médical en particulier. Un regard sur les transports a toute sa justification pour venir consulter ou venir rencontrer les patients notamment en fonction de l’âge ou des accidents liés à l’activité avec, des systèmes de navettes médicales collectives.

Enfin, en terme de besoins et d’équipements, il convient de soigner à tout âge mais aussi de bien distinguer les cinq segments spécifiques nécessitant des moyens et contraintes spécifiques : jeunes enfants,  ados, adultes, 3e âge et enfin 4e âge.

La dépendance, que je connais bien, est aussi un problème lié à la ruralité du fait du problème d’isolement potentiel et dangereux des personnes âgées. Nous vivons plus longtemps, gagnant un trimestre de vie par an et la moitié des nouvelles nées seront potentiellement centenaires. On prévoit 1,2 millions de personnes dépendantes à 85 ans en 2040 avec en plus une augmentation des cas de maladie d’Alzheimer sur laquelle certaines études ont été lancées. Quand on connait le coût d’une maison de retraite médicalisée bien supérieur au niveau moyen des retraites, il y a donc une population qui coûtera plus cher avec un besoin de matériels sophistiqués et des personnels plus nombreux. Comme pour la retraite, il est urgent de généraliser les cotisations personnelles sur des contrats d’assurance mais également de prévoir un financement par répartition pour que la vieillesse ne soit pas un fardeau. 

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