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Le blog philosophique de francois CHARLES

film sur Robert Boulin

29 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

 

quand je vois ce film et considérant certains événeents passés et apparus à nouveau, je me demande si je ne devrais pas continuer à écrire avant qu'on me retrouve dans 50 cm d'eau...

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état d'ame du jour

28 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

alors qu' il faut se rassembler pour aller de l'avant, il est urgent de mettre ses susceptibilités dans sa poche ... surtout quand on représente l'Etat et les partenaires institutionnels ou consulaires et ce constat est généralisé dans bon nombre de nos régions beaucoup de séminaires de conduite de changement qui se perdent .... no comment

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Dijon : mon serment de Koufra

24 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

En 1941, Leclerc délogea les Italiens de l’aérodrome stratégique de Koufra en Lybie et fit le serment de libérer Strasbourg, ce qu’il réalisa.

 

En 2002, non encore revenu en Cote d’Or, j’ai entendu que la droite avait perdu la ville de Dijon, où j’avais fait ma scolarité et où j’avais milité et collé des affiches dès l’âge de 16 ans. Venant pourtant de quitter la politique locale,  je me suis juré de l’aider à la faire reprendre, voire de la reprendre. C’est d’ailleurs comme cela que je me suis présenté au sénateur maire, en plaisantant à moitié la première fois, s’il s’en souvient.

 

Dès mon retour en 2009, j’ai commencé à savoir pourquoi nous avions perdu la ville, certes dans des conditions particulières, sans que la gauche ne l’ait d’ailleurs vraiment prise … J’ai apporté mon soutien et parfois retoqué avec méthode certaines constats non réalistes et apporté une certaine vision. J’ai appris à connaitre les candidats, leurs forces et leurs faiblesses. J’ai beaucoup appris et écouté pendant les différentes élections, les réunions de quartier ou de conseil municipal et par mes différentes activités. J’ai par ailleurs côtoyé le pouvoir en place qui a repris récemment certaines distances en considérant quelques interrogations comme des attaques mais a aussi sorti le tigre de sa cage. Je sais désormais que je dérange de chaque coté car si chaque personne ayant reçu des pressions des deux bords à cause de mon courage et de mes actions m’apportait un grain de riz, je pourrais faire un gâteau !

 

Je félicite le maire actuel de ses réalisations et de ses grands travaux. Nous avons une ville qui respire même si les impôts vont augmenter. Mais il les a réalisés parce que Dijon en avait besoin et dans l’intérêt général pour tous les dijonnais en restant bienveillant envers les commerçants s’ils adhéraient à une association... Je me suis souvent affronté avec mes anciens amis de droite en disant que j’aimais le tram, qu’il fallait plus y apporter une veille qualitative que le matraquer car nous n’allons tout de même pas le démonter même s’il est trop petit et qu’il manque des parkings pour les non dijonnais. Mais je remarque que certains candidats de droite continuent sur ce créneau. Ce n’est pas ma politique. On peut aussi se demander pourquoi il ne va pas à Fontaine d’Ouche, sans doute pour éviter les risques de dégradation … sociale.  

 

F. Rebsamen est fin stratège et a réalisé les travaux pendant la bonne fenêtre de tir qui lui permettra de remporter encore une fois les élections, d’autant plus facilement qu’il n’a pour l’instant plus de candidat solide en face et en bon chef de guerre, vient d’ailleurs de le regretter. La menace s’est transformée en risques diffus.

 

Vous connaissez mes publications et mon positionnement politique. Je vais décevoir celles et ceux qui me poussent pour 2014 à Dijon devant notamment mes idées, mes méthodes, ma connaissance globale du système et mes actions de terrain. Mais comme dit Axel Poniatowski, si je me présente, c’est pour gagner. Il est évident que F. Rebsamen l’emportera … sauf si peut etre une pointure très connue avec une stature est parachutée. Le nom d’Arnaud Danjean circulait un moment et il n’est pas pour déplaire s’il apprend néanmoins à mieux dominer le maire actuel. Mais au fait s’est-on posé la question de savoir si F. Rebsamen se représentera-t-il ?

 

Dans stratégie, il y a « quand » et 2014 est pour moi consacrée à une autre élection parlementaire, à moins que je ne me consacre à une autre ville du nord de la Cote d’Or ... Je devrai également choisir car je me suis engagé à l’unicité des mandats si parlementaires. Mais ne l’oublions pas, Dijon reste pour moi mon serment de Koufra…

 

François CHARLES

 

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50° anniversaire du traité de l'Elysée

22 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Le 50° anniversaire du Traité de l’Elysée réaffirme l’amitié mais surtout la force motrice franco-allemande. Il est souvent intéressant de se demander pourquoi autant que comment nous en sommes enfin arrivés là. Aujourd’hui nous intervenons ensemble dans les opérations extérieures et apprenons encore mieux à nous connaitre. C’est à la fois un aboutissement avec les premiers traités de rapprochement et un nouvel élan. Cette relation forte et particulière, cette entente incontournable, doit continuer à agir au bénéfice de l’avancée de l’Europe dans une relation d’interdépendance mais qui n’est pas exclusive, incluant tous les autres pays. Elle est le gage d’une unité dans la diversité pour construire un modèle économique. Nul besoin d’un nouveau traité, sachons consolider les avancées. Les projets concrets existent déjà dans la recherche, les coopérations industrielles dans le domaine de la défense et de l’aéronautique mais également dans la jeunesse avec l’OFAJE, l’éducation, la culture, la formation. Nous avons également à échanger mutuellement sur nos modèles sociaux. Les relations entre chefs d’Etats sont importantes et nous sommes peut etre aujourd’hui dans une phase de « raison passionnée » comme le dit le président du Bundestag. Mais ce sont essentiellement les peuples qui doivent continuer à se rassembler au niveau des universités, des régions et des entreprises pour travailler et vivre ensemble.

 

François CHARLES

Président de l’IRCE

Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe

http://irce.overblog.com

Le Think Tank sur l’Europe présent en Bourgogne et Franche-Comté

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Le triple effet de la relance POST 50 de la courbe de vie

18 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #management

La France se donne la chance d’avoir un taux de natalité élevé. La moitié des personnes nées après 1960 sera potentiellement centenaire et nous gagnons en moyenne un trimestre de vie par an.  Une fois à la retraite, nous avons désormais la chance de pouvoir vivre encore longtemps grâce à une meilleure qualité de vie, de nutrition et de soin. Mais cette retraite traditionnelle que nous connaissons est-elle toujours programmable face aux réalités de vie et économique ? Qu’en est-il si l’emploi vient à manquer vers 50 ans ? Sauver le soldat « post 50 » devient une réalité et surtout d’ouvrir les yeux sur la force motrice qu’il peut continuer à apporter.  

 

Par François CHARLES

Economiste, coach et conseil en stratégie et management, ancien conseiller en protection financière sociale et patrimoniale

 

On ne se met pas assez à la portée des jeunes enfants qui voient le monde autrement avec leur petite taille et qui sont plus près des gaz d’échappement…il en est de même pour les séniors qui aimeraient bien souvent conserver un corps et un esprit agiles.

 

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N’ayons pas peur de comparer notre courbe de vie avec celle que nous connaissons pour un produit ou une entreprise. Nous vivons aussi une phase de lancement, de croissance, de maturité puis de déclin. Mais cette courbe peut être relancée en phase de maturité par une différenciation, un nouveau marché, souvent par un simple détail. Les exemples sont permanents. Pourquoi donc ne pas les appliquer à l’emploi ?

 

Listons certaines réalités : la situation économique est en attente de relance, les plus de 50 ans représentent souvent les gros budgets de l’entreprise avec une productivité souvent réduite, les entreprises utilisent volontiers les propositions de préretraite qui représente un réel cout d’inexploitation, les salariés acceptent peu souvent de réduire leur salaire réel en poste, un chômeur accepte souvent tout emploi potentiel au bout d’un an sauf que son CV est déjà souvent écorché pour une entreprise qui le juge déjà non opérationnel, un sénior se forme souvent moins facilement mais possède une expérience souvent peu valorisée, un sénior au chômage appréhende de prendre un poste qui peut être aléatoire et ne plus toucher d’indemnités, un réapprentissage relationnel est souvent régulièrement nécessaire pour employeur et employé, les entreprises embauchent plus facilement avec des aides et incitations sans voir souvent les apports et effets de leviers des compétences, plus de la moitié des personnes nés après 1960 seront centenaires, on vieillit plus et mieux avec des besoins de financement normaux ou élevés pour la retraite en cas de défaillance de santé, on préfère finir sa vie de façon décente si possible chez soi, les couvertures financières régulières sont moins élevées qu’en salaire et tout le monde ne possède pas un patrimoine conséquent, certain retraités sont expulsés des maisons de retraite pour non paiement, le besoin d’argent est limité à partir d’une certaine tranche d’âge sauf à devoir aider les enfants mais qui ensuite sont souvent garants du soutien financier des parents, nous n’avons toujours pas trouvé la solution de financement de la dépendance notamment avec la maladie d’Alzheimer en dehors des contrats privés, plutôt appréciés par les classes moyennes et en ruralité sans fort patrimoine et ne réclamant pas d’assistance, il est plus facile de souscrire des garanties de prévoyance par un contrat collectif à un certain âge où les difficultés de santé apparaissent, nous possédons de nouveaux outils de prévoyance, certains retraités aimeraient travailler de façon bénévole ou pas et employer certains actifs, certaines entreprises lancent de nouvelles activités ou de nouveaux services en regroupant les personnes inactives, il est souvent possible de créer entre personnes sans activités que d’intégrer une personne à reclasser, les plus âges peuvent aussi s’en sortir en se regroupant entre eux par la création d’associations ou d’entreprises commerciales ou de services, les séniors peuvent  assurer un tutorat des jeunes en entreprises mais aussi enseigner la lecture, certaines matières scolaires ou garder les enfants. Ils peuvent également aider au développement du tourisme. L’entreprise peut cotiser et abonder d’une certaine façon à la prévoyance et à la retraite avec garanties sauvegardées sur toute la durée de vie.

 

Au regard de tous ces constats, il semble opportun de créer une « intelligence post 50 ». Au-delà d’aides, le premier axe de travail sera de valoriser les compétences et apports dès 45 ans quand les séniors sont encore en entreprise ou pour qu’ils la réintègrent par une interdépendance entre ce qu’ils peuvent continuer à apporter à l’entreprise avant de partir et inversement, sans attendre la pré retraite quand il est déjà trop tard ou le coup de théâtre d’une annonce de licenciement.

 

Le second axe sera de sensibiliser les entreprises à embaucher des « post 50 » et les universités à créer des formations pour adultes, ce qui est déjà fait dans certaines régions en liaison avec pole emploi.

Le troisième axe sera de créer une dynamique entre post 50, voire 45 avec les aides et dispositions d’Etat existantes mais surtout en mettant en place un « pack anti crise »  coach, spécialiste et mentor et en lançant des initiatives de création d’entreprises et de services avec financements liés.

 

Un préalable sera l’acceptation d’une certaine interdépendance qui devra être validée sur le principe de rémunération globale, de la baisse du poids salarial et sans doute la légitimité de trouver une nouvelle répartition de salaire en s’orientant notamment vers les solutions de retraite et les assurances dépendances qui peuvent être une vraie opportunité d’accompagnement par l’entreprise. On ne prend pas suffisamment conscience que cent euros de salaire brut revient à 70 net mais coute 150 à l’entreprise mais que ces cent euros versés en prévoyance ou retraite sont peu chargés fiscalement et socialement. Dans certaines entreprises, ces budgets sont augmentés car ce qu’ils ont fait « à l’intérieur » en approchant l’aspect rémunération en confiance et sur la durée, s’est vu « à l’extérieur ». C’est par exemple en agissant sur le social que parfois les ventes sont reparties dans certaines PME où le décloisonnement est plus aisé à réaliser. Il conviendra au cas par cas de créer un collège ou un groupe de salariés, sans discrimination, acceptant ce mode de rémunération avec une vraie pédagogie vers les URSSAF. N’oublions pas que l’Europe peut aussi faciliter cette démarche via par exemple le programme Grundtvig d’enseignement d’éducation et de formation tout au long de la vie des adultes pour partager les connaissances et expériences. Les actions de conseil et de pédagogie peuvent aussi être aidées par des cabinets de conseil et cofinancée par le Fonds Social Européen.

 

Cette relance peut avoir un triple effet : réduire le chômage, financer la retraite et financer la dépendance. Ajouter à cela une démarche de risk management, de capitalisation des connaissances, de création de valeurs, et de relance dans l’entreprise par une transparence de communication, sans oublier que nous savons maintenant que nous pouvons entretenir nos neurones toute notre vie. C’est sans doute aussi une chance pour la ruralité. Une initiative « emploi post 50 » reposant sur l’approche exposée sera prochainement lancée par NOVIAL sur les régions Bourgogne et Franche Comté avec certains partenaires identifiés travaillant déjà sur ce segment sensible et site dédié.

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Les degrés d’autonomie des fusions, acquisitions et transmissions d’entreprise (3)

18 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #stratégie

suite de la partie 2

 

L’intelligence des rapprochements

 

Le rapprochement est souvent géré par des cabinets comptables, des notaires ou des avocats d’affaires. Mais il est souvent bonifié par l’intelligence et l’ingénierie concourante du lien entre tous les acteurs gérées par des cabinets de stratégie et de management.  Le but est de respecter une certaine approche globale sur toute la durée de vie du processus incluant de multiples facettes pour les clients désirant autre chose qu’une simple approche comptable et qui en font la demande, voire pour les équipes qui s’inquiètent de l’avenir. Comme en intelligence économique, chaque élément pris de façon indépendante peut être insignifiant mais assemblé dans un puzzle, peut donner une image stratégique et parfois sensible.

 

François CHARLES

Coach, conseil, formateur et auteur en stratégie et management, créateur du pack FUSACT, professeur vacataire de politique général des organisations    suivre aussi sur http://novial.overblog.com   

 

La valeur de l’effet de levier humain

 

Certains ne comprendront pas que je mette cet aspect avant le prix mais au même titre que les réalités sont différentes pour une fusion, une acquisition ou une transmission d’entreprise, l’objectif n’est pas le même pour tout le monde. En terme d’analyse de la valeur des éléments constitutifs de la transaction, il représente souvent un coefficient élevé sous estimé.

 

Certains auront le souci de transmettre de façon bienveillante avec une certaine continuité d’identité pour ses salariés ou pour ses clients quand d’autres n’attendront que la transaction. Certains prendront peur avec un partenaire « à tète froide » qui se retirera facilement quand ils attendent un partenaire de cœur qui ressent le projet et qui s’investir coute que coute. Certains prendront une décision trois ans après alors que d’autre agiront sur le coup. Sans doute faut-il une position d’équilibre en « marchant sur ses deux pieds » pour accepter certains risques mais aussi les limiter.

 

Certains verront un chat gris et d’autre noir alors que certains ne voient que le chat. Il en est de même avec l’image de la jeune et de la vieille femme que j’aime à projeter en préalable à toute négociation normale ou de crise. L’objectif n’est pas de voir les deux ni de comprendre pourquoi on n’en voit qu’une mais bien d’accepter qu’il peut exister d’autres solutions que celle que l’on voit et que pouvoir comprendre l’autre semble être une nécessité sauf si l’on a choisit par avance son cadran d’autonomie (voir partie 1)

 

L’exercice du blason est souvent révélateur de prises de conscience quand certains y voient une perte de temps : quelle est ma devise, comment je me vois, comment me voient les autres, ce que je déteste le plus.

 

La cohérence d’identité est importante. Le futur dirigeant ou partenaire sera-t-il accepté ? La greffe prendra-t-elle avec entre les chefs, comme chez EADS il y a quelques années, entre les actionnaires et avec les équipes pour travailler ensemble. Les équipes pourront-elles aussi travailler ensemble ? Bien entendu, lors d’un rapprochement il y a généralement un leader qui s’affirme. On ne mélange pas des cygnes blancs et des cygnes noirs. Ce n’est pas une question d’esthétisme mais de danger de mort de l’un des deux sauf si soumission. Feu Arthur Andersen a mangé Barbier Frinault même en l’utilisant juridiquement pour certaines missions. Nous avons appris que l’on ne rapprochait pas forcément Matra et Alcatel. Devait-on rapprocher Sagem et Snecma avec les perturbations que nous avons vu sauf à voir l’alibi du « tout électrique » cachant celui de la finance ? Mais rien n’est impossible  en laissant par exemple le jaune et le blanc de l’œuf cohabiter comme l’exemple de Peugeot – Citroën et parfois se rassembler comme Total-Fina-Elf. Une PME peut bien accepter et rechercher de se mettre sous la coupe d’un groupe mais une autre peut tres bien chercher à garder son indépendance. Il y a aussi une différence entre la France et l’Europe où l’on fait les choses par maturation, voire trop et les Etats-Unis où on se sépare aussi facilement qu’on se marie. Encore une fois, un équilibre est sans doute à rechercher.

 

Dans un but d’optimisation de processus, comme dans le cas d’une recherche de collaborateur, un cabinet de recherche ne présentera pas le premier candidat venu mais le ou les candidats retenus après en avoir analysé leur projet, la cohérence avec la demande formulée et avec le montant estimé de la transaction. Il pourra aussi en cas de besoin et demande, intervenir pour faciliter certaines démarches plus techniques. La meilleure facturation finale doit s’effectuer à la prise de greffe, quelques mois après une certaine « période d’essai », gage de bon choix en dehors de tout problème comptable apparu après la « due diligence » et non à la signature de la transaction. Les vendeurs de TPE disent généralement oui immédiatement à un accompagnement mais n’acceptent pas de payer une recherche même à la transaction finale, comme pour une transaction immobilière où les acquéreurs cherchent et se font connaitre mais attendent pourtant que le cabinet de recherche s’investisse de façon non mesurée, quitte à le blâmer. Mais c’est aussi à cause de résultats et de retours d’expérience infructueux qui rendent méfiants. Le cabinet de recherche n’est pas non plus obligé de se mettre à la place du vendeur s’il ne le demande pas et n’est pas non plus obligé d’accepter la mission ! Cette démarche est également très révélatrice de la volonté ou non de rechercher vraiment un acheteur ou de certaines autres problématiques dont il faut se préserver. Les jeux d’analyse transactionnelle les plus appropriés sont « conjugaux » que l’on découvrira en détail dans d’autres articles comme par exemple « coincé » qui illustre le caractère de manœuvre et leur fonction de barrière contre l’intimité ou « tu vois bien comme j’ai essayé » où il s’agit comme toujours de victime, sauveteur et persécuteur. Et ils rentreront d’autant plus en jeu dans les négociations de transaction où il est souvent opportun de se faire accompagner pour fonctionner de façon équilibrée et raisonnable comme quand on achète ou vend une maison.

 

Les degrés d’autonomie et l’entente sur le prix

 

Comme dans toute transaction, on négociera par principe ou parce que l’on sait que c’est trop cher et que le vendeur « oublie les travaux à réaliser ensuite ». Ou alors on ne négociera pas parce qu’on sait que c’est bon marché et raisonnable et cela pourra créer une certaine alerte. Les cadrans d’autonomie seront des indicateurs clés. Comme en matière de protection financière, pour certains, l’entreprise est un bien et une image de soi et pour d’autres un simple vecteur et une source de profit, à en oublier les salariés sauf quand il s’agit de les valoriser dans la balance ou de ne pas oublier les provisions pour indemnités de départ à la retraite …

 

Les méthodes d’évaluation sont différentes d’un secteur à l’autre. Vendre une PME industrielle n’est pas vendre un magasin de vêtements,  un hôtel ou une start up en croissance. Pour les uns, il sera un pourcentage du chiffre d’affaires, une rotation de stock, pour d’autres il s’agira de la valeur patrimoniale ou les flux générés et souvent un mix de tout cela. A cela se rajoutera le fait que la vente est « à la casse » ou pas. Le prix est variable avec de nombreux facteurs de salubrité mais également de survaleur liée à l’image, aux marques ou à la dynamique créée. Mais le prix n’est pas qu’une affaire de chiffres est surtout le fruit d’une négociation entre deux ou plusieurs parties qui est souvent très révélatrice de la façon dont pourront se dérouler les événements futurs si l’affaire est faite.

 

Il s’agira d’aller au-delà du traditionnel jeu du gentil et du méchant en faisant venir une tierce personne et mais plutôt de réaliser une négociation raisonnée à la fois SMART et GROW en dehors des positions (lire les articles liés) en utilisant le théorème de Nash  et tous les outils de facilitation humaine et d’écoute active. Les dépenses d’énergie inutile seront gérées pour entretenir le lien ou au contraire se désynchroniser. L’élément paraissant le plus simple peut devenir le plus sensible comme quand un composant électronique défectueux ou venant à manquer peut mettre au sol un avion.

 

Il en est de même pour les aspects plus techniques (enfin ! pour certains …) qui vont suivre (lire la suite).

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Intervention « pour l’instant française » au Mali

14 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #défense

L’Europe, comme souvent toute forme d’organisation, avance souvent grâce aux crises. Comme je l’ai déjà longuement exprimé dans les articles sur le fédéralisme, la confiance passera sans doute par la défense. Dans la continuité des solutions trouvées en matière économiques il peut être intéressant de profiter de l’intervention au Mali pour se poser la question du modèle fédéral à adopter et  de savoir si l’Europe serait intervenue aussi rapidement, voyant le risque s’aggraver, le jour où elle changera de gouvernance. J’en doute pour demain vu le peu d’entrain des pays déjà fédéraux à vouloir y travailler.

 

Par François CHARLES

Président de l’IRCE, expert défense, ancien responsable d’affaires internationales à la DGA

 

Il n’est pas question de remettre ici en cause cette intervention approuvée très largement, insérée dans une décision du conseil de sécurité de l’ONU de décembre, même si elle s’est orientée un peu différemment devant la précipitation des événements. Il n’est pas question non plus de parler de la Mauritanie et de son échec, rappelant un peu celui des étasuniens en Iran.

 

Combien de personnes ont entendu pour l’instant parler de l’Europe dans cette crise ? Il est vrai que les communiqués parlent d’une force africaine (Sénégal Cote d’Ivoire, Burkina…) logistique européenne (Allemagne et R. Uni) mais également américaine en logistique et renseignement. Il est vrai que nous n’avons pas non plus entendu parler de l’OTAN mais il est vrai que les Etats-Unis sont plus orientés vers l’Asie désormais. Il a donc été sans doute plus facile de décider de cette intervention sans le véto réactif de la Russie et de la Chine. Mais n’oublions pas non plus que si l’Afrique a des minéraux, ce pays asiatique est un des premiers investisseurs en terres agricoles et n’a peut être pas envie de voir la révolte s’étendre sur la cote est. Mais peut être ne fallait-il pas en parler pour que cela avance ou à considérer que l’Europe reste donc économique et juridique ?

 

Qui a entendu le Haut représentant pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, vice président de la Commission, et président et mandataire du Conseil «affaires étrangères » avec pouvoir important même d’initiative et promoteur de la cohérence de la politique extérieure de l’Union et de la Politique de sécurité et de défense commune (PSDC)? Qui  a entendu le secrétaire général exécutif du Service Européen d’Action Extérieure, véritable service diplomatique ?

 

Peut être a-t-on considéré qu’il s’agit d’une affaire « africaine », voire française ? Même si notre pays possède des forces pré positionnées, c’est oublier qu’intervenir au Mali fait aussi partie de la politique de voisinage et de sécurité européenne pour endiguer les risques de terrorisme en Europe mais aussi de flux migratoires. Dans une interview sur France 3, le député européen Arnaud Danjean, président de la sous-commission défense du parlement européen, est un des rares à parler de mission d’assistance militaire européenne qui devrait se déployer au Mali. Il déplore hélas une certaine lenteur dans le travail et la prise de décision même si « une certaine prise de conscience existe » sur cette zone plutôt d’intérêts français. Il est vrai que la communauté malienne est la plus importante en France.

 

Le Constat est qu’il faut une Europe politique avec un président élu au-delà de la nomination du haut représentant actuel. Nous devons vraiment nous poser la question d’une défense unique et permanente ou de circonstance, sachant intégrer les petits pays, au-delà de l’Eurocorps, avec des forces   complémentaires et segmentées dans leurs missions, leurs identités et leurs équipements développés et maintenus par des agences remodelées et efficaces.

 

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Sachons rendre à César…

12 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

 

Une décision vient d’être prise pour la ou les cités de la gastronomie en France. Lyon en est exclue et on  peut  se demander, comme du temps de Napoléon III, si les décisions ont été  réalistes ou politiques sachant qu’elles influent sur l’image et les forces motrices de nos régions dans l’Europe également des nations.

 

Par François CHARLES

Président de l’IRCE, le Think Tank indépendant sur l’Europe présent en Bourgogne et Franche Comté

 

Déjà en 52 av JC, César, grand bâtisseur européen avait bien livré bataille dans le Jura dans des endroits escarpés et non en Bourgogne. Comment voulez vous qu’une armée de secours immense soit défaite car impuissante et ne puisse franchir des obstacles sauf à être prise dans un goulot ou surplomber une falaise infranchissable ? Mais non, il a fallu disposer Alesia dans un lieu plus dégagé, avec un meilleur passage et proche de lieux de pouvoir dans une place autant cohérente sur ses infrastructures historiques que Paris pourrait se trouver en Ukraine… Mais retenons que la fréquentation du muséo-parc est intéressante et que désormais Chaux des Crotenay devrait plutôt essayer de se faire valoir sans cette sempiternelle lutte désormais inégale.

 

On peut se réjouir que Dijon soit a priori retenue dans une sorte d’identité nationale gastronomique. La gastronomie serait-elle donc stratégiquement bien une voire la force motrice bourguignonne ? On aura peut être été attiré par la foire gastronomique, les escargots de Bourgogne, le jambon persillé, le cassis et la moutarde mais aussi le pain d’épice ou par autre chose… Mais César pourra-t-il aussi garer facilement son char à l’extérieur de Dijon comme à Bale par exemple ou d’autres villes françaises ou européennes afin de prendre le « petit » tram pour visiter cette réalisation ?

 

Même Bourguignon d’origine, Il ne s’agit pas d’être chauvin pour reconnaitre que la gastronomie française a toujours été lyonnaise dans notre bonne vieille capitale des Gaulles. Il va falloir reprendre les documents et les européens se posent déjà la question.

 

Quant à Beaune, ancienne vraie capitale bourguignonne et son vin, on peut considérer d’une certaine façon qu’elle « accompagne » la gastronomie sauf à la marier avec un ensemble plus global.  

 

En parlant gastronomie, quelle pourrait être la capitale européenne de l’huile d’olive ou du vin ? Une réponse peut-être lors des dégustations « européennes » organisées prochainement à Paris et Dijon et pourquoi pas Lyon !
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attention, vos emails peuvent etre falsifiés à votre insu

12 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles

 

savez vous que vos emails peuvent etre facilement modifiés ? autant utiliser le téléphone ... quand il n'est pas écouté !

 

exemple d'un email  envoyé à une personne en nord Cote d'or

J’en ai marre et pas que moi

 Des nuisances, mensonges, insultes que vous colportez

 En la matière, je pense que vous êtes loin devant moi

 Vous êtes des nuisibles irresponsables vous et vos complices"

 

réponse de l'intéressé :

eh , tu fais quoi, laches moi, va prendre ton seau et ta pelle et retournes dans ton bac à sable, dégages sale con, tu pu!  (pardonnez lui les fautes...il ne sait que parler)

 

en répondant sur l'email précédent en ayant modifié le texte comme ceci :

 

J’en ai marre et je prie de croire que vous allez me le payer

Des nuisances, mensonges, insultes que vous colportez à votre insu

En la matière, je pense que vous êtes loin devant moi, je vais vous faire subir un tel calvaire à vous et à vos proches

Vous êtes des nuisibles irresponsables vous et vos complices dont je m'occuper dès le début de la semaine prochaine, ma bande et moi allons nous occuper de vous démonter la gueule et ça ce n'est pas du vent"

 

est-ce bien à votre avis un "élément caractéristique" ?  pas forcément pour tout le monde, meme un procureur anglais  mais vu certaines réactions de gens qui ne jugent que sur un seul son de cloche, n'umaginant pas tout ce qu'il existe derrière...on peut tout imaginer sur les dégats que cette falisification peut entrainer

 

autre exemple :(les rajouts sont en italique)

 

Mon psy ?

la semaine prochaine, je viens sur votre ville vous régler votre compte à vous ainsi qu'à vos amis

 

Quel ordre ?

je vous donne l'ordre de me répondre, votre maison ne sera qu'un tas de cendres 

 

Des menaces ?

moi je vous mence de grandes représailles sur vous, sur vos amis et sur votre entourage

 

Importuné une personne oui, ça c'est sur !

je n'ai pas fini de vous importuner

 

Répondez donc à mes questions !!

vu que vous ne répondez pas à mes questions, je vous promets de vous pourir votre vie

 

Mais qui etes vous donc pour m'écrire de la sorte, vous ne savez même pas pourquoi vous m'en voulez...

je vais vous apprendre à me respecter par des actions sur votre personne

 

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NON à l’appel de Dijon non européen

6 Janvier 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

Après mes vœux de pacte citoyens, je  veux aujourd’hui m’insurger contre un jusqu’au boutisme et une attitude plutôt nombriliste de baronnie franco-française sans esprit européen. Je me suis longtemps posé la question du titre. J’aurais pu un « j’accuse ! » de Zola assassiné dans son sommeil et m’amuse de l’ « appel » lancé après mon appel de juin dernier.

 

Cette émotion Dijonnaise, avec pétition, lancée par un élu cote-d’orien contre la réforme territoriale prévue par le gouvernement au pouvoir, semble faire son chemin mais mériterait un certain regard.

 

Par François CHARLES

économiste, conseil en stratégie et management, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe

 

La France, pays fondateur de l’Union, doit acquérir une dimension européenne au-delà des luttes de pouvoir et de personnes.  Et si l’Europe doit atteindre une dimension politique au-delà de son fonctionnement technique actuel (voir articles sur le fédéralisme), elle ne doit pas être politicienne pour autant.

 

La France peut continuer à montrer l’exemple mais en considérant que le centre de gravité géographique et de fonctionnement de l’Union ont changé.

Si les départements existent en France, exemple historique d’Etat centralisé, depuis la fin du 18° pour en fait mieux contrôler certains jeux de pouvoir locaux, la décentralisation de 1982 a voulu donner une responsabilisation territoriale à dimension européenne.

 

La France est le plus grand territoire des 27 pays de l’Union juste devant l’Espagne et la Suède. En dehors de France, on ne trouve cette notion de département qu’en Grèce et en Suède qui correspond en fait également à nos régions proportionnellement et administrativement parlant. La France doit désormais être en totale connexion avec le modèle européen de politique régionale et du comité des régions. Pourquoi s’émouvoir de la gestion cette fois totale des fonds par les régions ? Rien ne les empêche on plus de se parler au niveau national comme je le réclame dans la recherche. Y-a-t-il une cohérence par exemple entre les fonds sociaux du FSE attribués à la région alors que les domaines sociaux  reviennent au Conseil Général et n’en avez-vous pas assez du fossé entre collège et lycées ? Par ailleurs, la circonscription de nord Cote d’or est la plus grande de France.

 

J’invite les Français et les élus à ne pas se comporter en bons petits soldats et ne pas se décrédibiliser en se basant sur des exceptions sans réelle analyse sauf peut être politicienne. Même si nous avons nos réalités, nous pouvons également évoluer sans oublier qu’une réforme assez dure, mais faite autrement, avait été engagée par la droite, notamment pour respecter le pacte budgétaire. En visionnaire européen, je dis sans détour que ce n’est pas parce que la gauche est aux commandes dans les régions qu’il faut que la droite résiste coute que coute dans les départements mais plutôt se demander comment reprendre les régions. On se croit en pleine théorie des organisations avec les jeux de pouvoir et de leadership quand nous avons besoin de nouvelle vision. A quel jeu psychologique joue-t-on ? Pour autant, tout en supprimant un échelon exécutif, il serait intéressant de conserver une certaine gestion territoriale dans une approche globale, comme en matière de gestion de logements sociaux, pour ne pas appliquer une règle trop comptable mais dans le bon sens, comme on le demande aussi souvent à Bruxelles via de plus le Parlement Européen co-décisionnaire. Pensez-y en 2014 ! En matière de pétition, Les Français peuvent aussi faire une action au niveau européen comme il l’est permis depuis longtemps. Peut-être prendront-ils mieux le  temps d’analyser certaines réalités …

 

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