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Le blog philosophique de francois CHARLES

MON GENERAL

27 Mars 2020 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Mon Général

 

Depuis déjà longtemps

On me dit Colonel

Et même Général

Qu’y a-t-il de mal

 

Les uns sincèrement

De par ce que je fais

De par ce  que j’écris

De par ce que je dis

 

De par qui je fréquente

Dans bien tous les milieux

Au niveau national

Comme international

 

Je les laisse parler

Je ne mens surtout pas

Je les laisse m’enrober

C’est assez bon ma foi

 

Et ensuite se reprennent

Vérifications bien faites

Ainsi que déception

Me condamnant bien vite

D’y avoir mis leurs pions

 

D’autres s’en accommodent

Acceptant cet état

D’autres enfin s’en vont

Grognant sur ce constat

 

Certains par jalousie

Quand ce n’est de moquerie

pour bien mieux me piquer

et mieux me rabaisser

 

Ils emploient volontiers

Le petit grade acquis

Quand ils ne le contestent

Me traitant en mépris

 

J’ai certes beaucoup d’amis

Des vrais ou d’apparat

Qui ont beaucoup d’étoiles

Pour moi qui n’en n’ai pas

 

Officier j’étais bien

Mais point de général

Même si la famille

En a produit certains

 

Général sans étoiles

Comme princesse sans soulier

Je n’ai même pas la bleue

Et encore moins la rouge

 

J’étais discipliné

Et je le suis encore

Proche de l’esprit de corps

Bien trop illusionné

 

On a toujours voulu

Empêcher ma carrière

Dans certaines écoles

Et dans certains emplois

 

J’ai commencé bien bas

Trimant à chaque pas

Cumulant les diplômes

Travaux, Etudes

Et même publications

 

Quittant vite le terrain

Pour monter au plus haut

Et être confronté

A l’élite nationale

 

Qui m’ont cru un des leurs

Mais comme ils me disaient

Avaient mieux travaillé

Ont bien plus bourlingué

 

Porteur de plein d’espoirs

Sur beaucoup de dossiers

Dossiers empoisonnés

D’où je sortais d’affaires

 

Résilience permanente

Energie retrouvée

A toujours me refaire

Pour la chose publique

 

Proposant mains projets

Sortant de l’ordinaire

Pour faire avancer

Même les vieux caractères

 

Découvrant peu à peu

Les vraies subtilités

Du pouvoir et des jeux

D’où l’on ne survit pas

 

 

 

 

On m’a dit beau parleur

Et même que j’invente

Sans doute jaloux en face

De pareilles expériences

 

J’ai été protégé

Par certains anges gardiens

Dans bien tous les niveaux

Et qui avaient eux aussi

Sans doute connu des maux

 

Et bien vite descendu

Une fois la garde ouverte

Et même dans le dos

Par certains

ceux qui m’ont trouvé

 

Déçus peut être alors

Ou alors retournés

Par les vils et puissants

Qui se sentent menacés

 

Allant trop loin pour eux

Même si préconisé

Rebroussant leur chemin

En m’oubliant sur place

 

Ils gardèrent les idées

Jetèrent l’individu

Qui ne pouvait penser

De son rang l’eusse cru ?

 

Certains se sont trompés

Sont ensuite revenus

Comprenant ça et là

Certaines langues incongrues

 

Certains encore ont cru

Pouvoir me parler

Mais le système est là

Qui sans cesse vous broie

 

Je ne réclame rien

Ni médaille ni titre

Rien qu’un peu dira-t-on

De considération

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LA CHINE AU SECOURS DE L'EUROPE (?) (3)

22 Mars 2020 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

A la suite des deux premiers articles sur la Chine au secours de l’Europe (?) il aura fallu cette une épidémie en provenance de Chine pour réveiller certaines réalités de crise et déclencher certaines actions au niveau européen et des Nations, notamment en terme de solidarité. L’heure devra aussi être à la capitalisation et au courage du retour d’expérience pour aller au-delà de mesures ponctuelles. L’occasion sera aussi de faire le point sur l’état des lieux de l’autonomie européenne sur certains sujets stratégiques.

 

Par François CHARLES

Economiste, Expert stratégie, management, affaires européennes et internationales, Président de l’I.R.C.E.

 

Il s’agit de la première épidémie de ce genre avec mise en quarantaine dans une Europe moderne unie dans la diversité qui doit montrer sa capacité d’agir sur les flammes et gérer le coupe-feu par des mesures innovantes mais aussi se rappeler des anciennes dispositions lors de la peste mais aussi Ebola en Afrique, qui semble bien loin de l’Europe mais qui peut aussi apprendre des autres. Et en terme de risque latent, n’oublions pas que personne n’est plus vacciné contre la variole.

 

Les réactions ne se sont pas faites attendre dans l’opinion publique, souvent non ou peu informée, ne reprenant que les slogans d’inertie et blâmant les relations bilatérales de certains pays avec la Chine. Devions-nous fermer toute correspondance et refuser l’aide chinoise ? Les avions ont-ils bien été décontaminés ?

 

Nous aimons réagir en situation de crise avérée pour éviter d’être blâmé en cas d’erreur. La France, dont les études montrent le lien d’origine de contamination en Europe, est passée ensuite rapidement d’un état d’urgence économique à un état de guerre en employant les même solutions que l’Espagne et l’Italie qui ne semblent pas avoir employé ce terme comme, pour l’épisode de Charlie. Des mesures opérationnelles ont été prises mais peut-être tardivement quand il a fallu trois mois en Chine pour enrayer et stabiliser la situation avec des mesures drastiques avec notamment la construction d’hôpitaux.

 

La fermeture concertée de l’espace Schengen va permettre l’isolement en évitant notamment le risque systémique du Royaume-Uni qui n’a pas encore pris de mesures strictes réclamées par la population, comme si elle se sentait désormais protégée de l’Europe. On peut aussi de demander si les renforts envoyés par certains pays à la frontière Grecque pour les migrants ne seraient pas  finalement liés au virus.

 

Reconnaissons les actions rapides de déblocage de fonds prises au niveau européen pour des mesures adaptées ainsi que les décisions de protection prises par le Conseil s’agissant des domaines souverains. Nous sommes conscient des réalités de prises de décision et de solidarité dans cette Europe unie dans la diversité qui nécessite des approches communes et spécifiques dans les domaines d’intervention réservés, partagés ou instruits par subsidiarité pouvant réduire l’efficacité connue en Chine. Montesquieu aurait pu analyser quel était le système le plus adapté en situation de crise entre une Démocratie, une République ou une dictature selon l’esprit des Lois. Certaines autres questions restent en suspens.

 

Quelles mesures opérationnelles auraient pu être prises plus tôt ? Grâce à l’aide européenne, quelles actions précises, communes ou spécifiques, ont-elles été ou seront envisagées dans chaque pays « sur les flammes et le coupe-feu » et pour quels résultats attendus ? Des zones de risque systémiques avec risques acceptables et inacceptables ont-elles été identifiées, sur quels critères et avec quelle recommandations et actions adaptées ou généralisables ? Quels risques sous-jacents non sanitaires ont pu être identifiés ? Est-il prévu de réaliser et de capitaliser un retour d’expérience et l’avez-vous fait sur d’autres expériences passées ?

 

Est-ce normal que la durée d’alerte et de confinement soit différente entre les pays ? La France s’est déclarée en état d’urgence économique puis en état de guerre avec la réunion de son conseil de défense et peut-être utilisation de l’art 16 de sa constitution. Qu’en est-il pour les autres nations et avec quels impacts différents sur la gestion de crise ? N’est-il pas opportun de créer dans des délais brefs, des hôpitaux spécialisés dans chaque grande région NUTS ? Quelles actions semblent plus réalisables dans certains pays que dans d’autres ?

 

Peut-être est-ce l’occasion à l’UE de montrer sa place de  gestionnaire de crises en complément de l’OTAN que nous avions appelé à s’occuper également des frontières pour la crise des migrants ? N’est-ce pas opportun d’aborder la notion de défense civile et économique européenne ? Le droit européen peut-il évoluer comme en temps de guerre pour des prises de décision et les droits avec révision des domaines réservés, partagée et de subsidiarité ?

Existe-t-il une solidarité du risque et sinon quelles mesures pourraient faire évoluer les prises de décision, si possible avec discernement, qui ne vont pas forcément dans le sens voulu si l’on se rappelle, dans un autre sujet de pollution, qu’un viticulteur jugé à risque par ses voisins, car il n’avait pas traité son terrain, avait été relaxé en appel…

 

Au niveau scientifique, une capitalisation des anciennes recettes qui ont ou non fonctionné auparavant est-elle prévue afin de gagner du temps et de l’argent ? Les solutions disruptives pourront aussi être utilisée pour congeler le permafrost avec l’énergie de petites centrales nucléaires afin d’éviter la réapparition d’anciens virus ?

 

Au niveau économique, d’où vient l’argent débloqué ? les mesures économiques ne sont-elles que du ressort des Etats en cas de crise ? Les dépenses nationales spécifiques seront-elles déduites de la comptabilité des déficits ? Quelle est la part réservée aux PME dans les dispositifs économiques promis et avec quel plan de continuité à court ou moyen terme ? Les données enregistrées sur les flux extra-européens seront-elles exploitées afin de faire le point sur l’état des lieux de l’autonomie européenne sur certains sujets stratégiques ? Les supermarchés resteront a priori  approvisionnés, avec risque de contamination entre clients, mais qu’en sera-t-il des transports transfrontaliers d’approvisionnement du marché unique utilisés pour assurer l’alimentation des Européens comme avec la PAC après-guerre, si les frontières sont fermées, ce qui devrait profiter aux économies de proximité et aux initiatives privées.

 

En matière d’éducation et de numérique, il s’agira de faire également un point d’assainissement et d’optimisation des vraies solutions.

 

Il s’agira aussi d’en profiter pour enregistrer les effets de la baisse d’activité sur le réchauffement climatique autant que pour la santé par réduction de la pollution.

 

Et peut-être remercierons-nous également la Chine pour la relance de natalité engendrée par le confinement ?

 

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La dimension européenne dijonnaise

22 Mars 2020 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

Dijon, capitale de la Côte d’Or et de la Bourgogne, désormais partagée avec Besançon la Franc-comtoise, mérite mieux que rester une petite ville périphérique de Paris et peut profiter de la dynamique européenne au-delà des fêtes folkloriques et des partenariats de hasard, pour rayonner si elle le souhaite. Mais pour cela, il faut aussi continuer à travailler sur son identité.

 

Par François CHARLES

Economiste, conseil en stratégie, marketing et intelligence économique, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe

 

Je ne reviendrai pas sur les mots d’une animatrice d’une radio française qui avait récemment qualifié Dijon de Ville de la mort après y avoir passé une soirée…

 

Comme Montbard, anomalie marketing à une heure de Paris qui ne cherche pas finalement à se développer, en restant dans le confort mais aussi le risque de la vache à lait de groupes industriels pouvant disparaitre du jour au lendemain, Dijon peut réfléchir de façon intelligente et trouver une réelle dimension européenne et internationale pour être une destination plutôt qu’une étape, trouver une meilleure attractivité, notamment professionnelle et touristique, avec une hôtellerie qui n’est pas à son maximum, mais en équilibre de répercussion avec ses habitants qui peuvent aussi ne pas le souhaiter.

 

Dijon est bien connue pour ses ducs qui n’y ont finalement pas tous vécu, pour l’art l’architecture, ses Jacquemarts venus de Belgique, ses musées municipaux gratuits, pour son cassis, sa moutarde, son pain d’épice, autrefois et peut-être bientôt à nouveau son vin, respire désormais avec son tram comme sa voisine et concurrente Besançon notamment pour ses universités, cherche à faire valoir sa gastronomie, certes plutôt lyonnaise quand on côtoie les salons professionnels et l’accueil incomparable entre les régions.

 

A 1h30 de Paris par TGV à cause des tunnels, mais désormais reliée à Strasbourg, proche de la Suisse, du grand-est, et de Lyon, au centre de grands corridors qu’elle pourrait encore développer par les canaux, elle peut accueillir des sièges d’entreprises, services ou industrie, en concentrant son aéroport sur les vols d’affaires et sanitaires et réserver à Dole, toute proche par l’autoroute, la part des charters et vols commerciaux.

 

Elle peut renforcer son identité par des liens resserrés et une interdépendance avec les autres capitales départementales pour être fortes et fidèles ensemble, éviter qu’Auxerre ne regarde trop vers l’Ile de France, Nevers vers Bourges, ancienne capitale de France et Macon vers Lyon.

 

Une nouvelle identité serait aussi de créer une vraie métropole industrie et viticulture plutôt avec Beaune, éternelle rivale côte d’orienne, et non se cantonner au grand Dijon, avec une signature à Nuits St Georges comme en 2012 pour la Saint Vincent Tournante réunissant les trois villes pour la bonne cause de la reconnaissance des climats de Bourgogne à l’UNESCO, et une grande force motrice agroalimentaire avec Besançon grâce à son pôle de compétitivité et ses laboratoires, producteurs et industriels qui hélas fonctionnement souvent de façon cloisonnée.

 

Dijon pourrait tirer ou s’inscrire dans une dynamique durable entre capitales régionales européennes unies dans la diversité sur des thématiques particulières comme environnementales, sécuritaires, numériques, énergétiques, transports, en espérant que la région BFC pourra enfin l’accompagner notamment avec une valorisation des fonds européens

 

Enfin, elle pourrait laisser un meilleur souvenir aux touristes par des musées peut être payants disposant de pièces plus remarquables en dehors de celui des Beaux Arts et F. Rude et surtout par un centre-ville reverdi non pas uniquement avec les voies de tram ni pour avoir enfin le label européen mais pour notamment redonner vie aux commerces, comme les abeilles revenant butiner, et gommer par exemple de décalage entre le caractère impersonnel de la rue de la liberté et le charme de cette ville qui le vaut bien.

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Ferroviaire : Quelles questions face à la stratégie chinoise en Europe ?

22 Mars 2020 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

Peu de temps après la cassure de l’accord entre Siemens et Alstom pour question de concurrence interne, il s’agit désormais d’observer la décision de la Commission européenne vis-à-vis du rachat de l’activité de production de locomotives du groupe allemand Vossloh par le chinois CRRC Zhuzhou Locomotive, filiale de China Railway Rolling Stock Corporation avec un CA 4 fois supérieur à celui d’Alstom mais certes réalisé à 90% en Chine et de se poser certaines autres bonnes questions. (art de sept 2019)

 

Par François CHARLES

Economiste, conseil en stratégie, management et affaires européennes et internationales

Qui s’en soucie de l’in(ter)dépendance quand les états et les banques accueillent d’autant plus les projets chinois à bras ouverts quand les Européens ne proposent rien ? Faut-il ou non s’inquiéter sur le pillage des terres françaises et européennes par les Chinois, par des montages spéciaux, attirés et facilités par des responsables territoriaux, comme c’est également le cas en Afrique, en contournant certaines protections et se moquant bien que les aides ne soient pas attribuées à des propriétaires non européens. Que dire quand un organisme du ministère de l’intérieur vente les mérites de « capteurs » chinois, donc véritables sources de connaissance, notamment installables dans les trains, les avions ou autres centrales nucléaires ? Faut-il comparer les Chinois avec les Japonais avec leurs rachats ou d’implantation d’usines pour franchir les barrières commerciales en Europe ou aux Etats-Unis ?

Qu’en pense le gouvernement allemand qui semble très méfiant mais également discret depuis la reprise du robotiste Kuka ? Quand la France définit un certain nombre d’activités et secteurs stratégiques, qu’en est-il des autres pays européens ? La Commission européenne  et le Conseil des Ministres pourrait-ils en faire de même à travers des compétences propres et partagées et opposer cela à la stratégie écrite chinoise qui est facile à comprendre quand on la voit faire son marché. Après certains arguments du dossier Siemens-Alsthom, comment réagira la nouvelle ancienne Commissaire à la concurrence, sauf à juger le secteur désormais de préférence stratégique, voire géopolitique, avec pourquoi pas un minimum de retour industriel pour sauvegarder des emplois ?

Pourquoi vendre aux Chinois ? Un fonds de capital risque n’aurait-il pas pu racheter l’activité pour une période définie, sauf à finalement ne pas la trouver rentable ? Mais n’oublions pas que les Chinois savent bien compter même pour une activité jugée chez eux comme stratégique pour s’installer sur le marché européen et on imagine mal la Chine, qui doit aussi apparemment donner son accord, casser cette future transaction.

Les Chinois savent déjà faire des trains après avoir acheté un exemplaire français, allemand, japonais et coréen. Il en est de même pour les voitures depuis qu’ils ont racheté la branche automobile de Volvo. Les Chinois peuvent vendre en Europe, comme avec leur essai manqué en République tchèque et finalement le non rachat de l’usine de locomotive Skoda, tout en respectant certaines règles d’homologation et de normalisation, notamment sur la signalisation, sur lesquels ils n’étaient pas prêts. Mais en cas d’achat de trains chinois, pouvons-nous poser la question de savoir si le produit européen existe, s’il est trop cher ou est-ce de la géopolitique ? Pouvons-nous acheter au mieux disant plutôt qu’au moins disant ?

Oui, comme le dit B. Le Maire, les Etats européens doivent se regrouper. Mais la France gaulliste, indépendante et fière, bien considérée par la Chine quand elle est en froid avec l’Oncle Sam, doit comprendre aussi qu’elle y parviendra de façon plus démocratique et plus bienveillante, en comprenant la théorie des organisations, sans doute en relisant aussi l’art de la négociation raisonnée, Sun Tzu et l’art de la guerre, voire le testament de Pierre le Grand et pas toujours les campagnes de Napoléon dont le maréchal FOCH avait, comme le disait-il, beaucoup moins d’estime depuis qu’il avait commandé une coalition.

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LES SIGNES BIENVEILLANTS

22 Mars 2020 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

Les signes bienveillants

 

Les avez-vous croisés

Les avez-vous subis

Les avez-vous goutés

Ou alors entendus ?

Les signes bienveillants

Et les actes manqués

 

Ils apparaissent là

Pour revenir ici

Ils vous surprennent aussi

Au détour d’une envie

 

Pouvez-vous les comprendre

Ou les analyser

Pouvez-vous simplement

En déduire les pensées

 

Une vierge qui vous assomme

Pour vous dire de rester

Un rhume qui apparait

Annulant ce dîner

 

Mais parfois rien n’y fait

Vous ne voulez rien voir

Vous partez sur un fait

Le jour ou bien le soir

 

Vous oubliez la belle

Puis une sonnerie résonne

La même que l’ex aimée

Qui vous a tant trahit

 

Sans comprendre pourquoi

Vous l’avez enregistrée

Pour une autre personne

Bien vite disparue

 

C’est aussi malgré vous

Une photo qui revient

Et qui revient sans cesse

Sans que vous demandiez

 

Un sms reçu

Amoureux celui-là

Hélas non destiné

Qui vous fait bien comprendre

Un amour débutant

Ou alors confirmé

Alors qu’elle disait

Vouloir seule rester

Alors qu’elle  vous poussa

A partir pour lui

Mais vous éclaire aussi

Que c’est à vous qu’elle pense

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LA NOUVELLE ANNEE

22 Mars 2020 , Rédigé par francoischarles Publié dans #poésie

La nouvelle année

 

Il était une fois

Une nouvelle année

Qui s’en venait ma fois

Bien toute ébouriffée

 

Elle croisa en chemin

Une jolie mégère

Qui lui dit, non en vain

Ces quelques jolis vers

 

Que faites vous donc là

Charmante et belle muse

N’avez-vous donc pas vu

Que de vous je m’amuse

 

Vous parlez donc peut-être

De ma belle chevelure

A moins que ce ne soit

De mon accoutrement ?

 

Je vous l’avoue ma chère

Vous promener ainsi

Dans le froid et la neige

Me rendrait bien transie

 

Encore faudrait-il

Qu’il neigasse et froidisse

Encore faudrait-il

Que mes joues en rougissent

 

Vous semblez toute droite

Descendue d’un nuage

Ou d’une chambre à coucher

A moins que ce ne soit

D’un endroit mal famé

Ou d’un lieu de plaisir

 

Si vous saviez ma bru

Vous n’en diriez pas tant

Je viens d’une période

Où l’on perd ses enfants

Où l’on craint les migrants

Où l’on fuit les mendiants

Où l’on tombe sous les balles

Même dans le Bataclan

 

Alors ma chère bru

Pour commencer ce temps

Où d’autres nuages sombres

Risques bien d’arriver

Vivons le temps présent

Sachons faire la fête

 

Oublions nos soucis

Chantons plutôt l’espoir

Buvons donc ce champagne

Et mangeons cette galette

 

Tentons donc de construire

Tentons donc de bâtir

Tentons donc de lancer

Une nouvelle année

 

Toute pleine d’espérance

Avant dit le dicton

Que les petits cochons

Ne nous mangent pour de bon.

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