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Le blog philosophique de francois CHARLES

souvenons nous de la catastrophe de New York

16 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #international

en ce mois de septembre, pensons encore aux New Yorkais et de ces deux avions qui firent près de 3000 morts en quelques heures celles et ceux qui y sont allées après le désastre, concerveront sans doute comme moi l'odeur caractéristique de Ground Zéro.

 

ground-zero.jpg

Une pensée aussi aux militaires du Pentagone mais avec la nuance que chaque militaire, comme je l'étais et le suis encore en disponibilité, doit s'attendre donner sa vie pour préserver celle des autres, comme nos policiers et nos gendarmes

 

 

 


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taxation des retraites

16 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #économie

en tant qu'économiste et politique, je tenais à régir sur la possible taxation des retraités dont le pouvoir d’achat est en effet supérieur aux jeunes actifs : je suis opposé à une surtaxation CSG/CRDS des retraités qui ont déjà été taxés sur leur salaire dès l'apparition de ces taxes ,car ce serait les taxer deux fois et il serait inadmissible que l'Etat et les régions en profitent alors que les retraités assurent une certaine stabilité des territoires et peuvent aider les plus jeunes

 

françois CHARES

CNIP - Droite Fédérale

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Chateau hotel de nogent : bienvenue aux investisseurs étrangers qui préservent notre patrimoine

15 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

 

projet gelé suite à pressions 

 

cette semaine j'ai continué d'entretenir les liens avec les investisseurs étangers

 

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Qatar, Russie mais également Chine, suite notamment au rachat bienveillant du vignoble (vous a t on dit qu'il allait déplanter les vignes ? )

 

mais je veillerai à un projet cohérent, réaliste et réalisable et dans l'esprit du projet de territoire que certains ont bien compris 

 

j'ai été content que la presse me dise que le Conseil Général s'intéresait à ce projet (mais était-ce de façon bienveillante ?)

 

pour tout investisseur, je rappelle qu'un busines plan très détaillé sur 6 ans est disponible après NDA (...)

 

FC

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Jeux Olympiques et affirmations internationales

10 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #international

La fête est passée, celles des jeux paralympiques continuent avec des gradins pleins à Londres alors qu’ils étaient vides à Athènes. Mais au-delà du succès médiatique et de l’attitude sportive britannique, même avec quelques fausses notes, il est intéressant d’avoir une autre lecture des résultats.

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Par François CHARLES

Président de l’IRCE

Quand on sait que le classement tient compte d’abord du nombre de médailles d’or, on peut penser que certains pays jouent la carte de la stratégie, voire de la technologie, très contrôlée par le Comité, quand d’autres pensent à participer dans l’esprit des jeux. Mais s’en souviendra-t-on ?  La  Grenade et la Jamaïque n’ont-elles gagné les jeux au nombre de médailles d’or par habitant ? Qu’en est-il du poids de l’Europe et des sous-groupes qui la composent. Pourquoi   parle-t-on du Royaume Uni pour les jeux olympiques alors que l’Angleterre et l’Ecosse s’affrontent dans la coupe d’Europe ou la coupe du monde de football ?

Les jeux olympiques étaient déjà, à leur origine, un combat symbolique pour une certaine affirmation. Nous autres anciens militaires et sportifs nous affrontions aussi avec nos drapeaux lors des rencontres inter-alliées. Les grandes écoles en font autant ainsi que les villes en plus des nations.

Si le sport a remplacé les armées et que les guerres sont désormais économiques entre les grandes nations, il n’en demeure pas moins que l’affrontement reste le même, le son des canons et beaucoup de sang en moins. Le lien entre le sport et les relations internationales sont étroits quand les Etats peuvent décider de boïcoter certains événements sportifs pour protester contre des attitudes comme encore récemment en Ukraine ou quand des terroristes s’en prennent aux sportifs pour faire entendre leurs causes nationales.

Comme le confirme Pascal Boniface, président de l’IRIS et grand amateur de sport, « les victoires ont également une dimension symboliques avec une image favorable, une estime de soi pour les populations concernées ». Hitler nous l’avait bien montré.  La Chine a désormais remplacé l’URSS dans l’éternelle lutte avec les Etats-Unis. Les nations peuvent se jauger comme les chefs d’entreprises le font en fonction de leur index au golf…

Lors de ces jeux 2012, 55 pays ont reçu au moins une médaille d'or. Les Etats Unis sont en tête avec 46 médailles d'or suivis par la Chine avec 38 et le Royaume Uni avec un nombre exceptionnel de 29 médailles d'or. L’Europe peut s’enorgueillir d’avoir une nation sur le podium.

Mais cet autre classement ne fera sans doute pas plaisir aux Etats-Unis et à la Chine : l’Europe des 27 est loin devant avec 92 médailles d'or, le trio européen RU, France Allemagne reste en première position avec 51 médailles d'or. Mais pire encore le reste de l'Union des 27 est encore en tête avec 47 médailles d'or. Quant à l’Europe naturelle de l'Atlantique à l'Oural, elle remporte 133 médailles d'or, l'Asie 76, les Amériques 67, l'Afrique 1.

Une telle photographie casserait certainement l’attrait des jeux car l’Europe apparait donc trop forte en tête, comme lors des années où nous connaissions le vainqueur dès le début des courses de Formule 1. Nos athlètes tiennent encore également à entendre et chanter leurs hymnes nationaux contrairement à ce qu’on vécu les pays dissous dans l’ancien bloc soviétique disparu. Mais sachons nous en souvenir pour prendre conscience de notre identité et du fait que nous sommes forts ensemble, riches de nos différences, pour faire face aux crises et rayonner.

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Mariage homosexuel : qu’en pense l’Europe chrétienne ?

10 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #europe

Le jour de la fête de Marie, et anciennement la fête nationale française, l’église catholique française a rouvert un dossier social, moral, fiscal et politique : celui du mariage homosexuel, et de façon sous-jacente, celui de l’adoption et l’éducation d’enfants. Etait-ce opportun de le faire et pour quelle raison ?

Une explication de texte ainsi qu’un  panorama européen semblaient intéressants pour appréhender certaines réalités et peut être aider à prendre parti. Aujourd’hui et depuis mai 68, l’homosexualité est davantage acceptée. Souvenons nous qu’avant elle était un délit et qu’elle l’est toujours dans 80 pays. Souvenons nous aussi que les gauchers étaient brûlés au moyen-âge mais qu’ils ont maintenant une « journée ». Sans tomber dans certaines considérations philosophiques, on peut donc se poser la question de savoir si la religion doit évoluer avec la société ou inversement et quels sont les valeurs de ce sacrement ? En quoi la religion est-elle concernée par le mariage civil ? Pourquoi les autres religions n’abordent pas la question ? « Chacun ses lunettes ». Si les homosexuels demandent qu’on les laisse vivre, et que l’on respecte leur différence civile, doit-on pour autant faire progresser les règles religieuses comme ils le demandent ? Attention aussi de ne pas faire d’une différence, désormais reconnue par la société, un bouclier ni une lance pour agir avec force …

Par François CHARLES

économiste, sociologue, conseil en stratégie et management, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe

Pour le dictionnaire Larousse, le mariage est une union légitime d’un homme et d’une femme. Le mariage civil est le seul reconnu par la loi quelle que soit la religion. Apparemment toutes les religions imposent le mariage hétérosexuel sans engagement précédent.

Pour la Chrétienté, le mariage est un acte juridique interne à l’église et un sacrement depuis 1215. L’office religieux date du  moyen âge. Historiquement le mariage romain sous entendait un consentement continu et non initial. Le Concile de Trente (1545-63) valorisa le sacrement avec reconnaissance des compétences de l’Etat. Au 18e siècle intervint la distinction entre le sacrement et le contrat de mariage civil.

En France, depuis 1791, le mariage religieux n’a pas de valeur légale mais le  mariage civil initial est obligatoire, avec publication des bans, pour se marier religieusement sous peine de sanction civile et pénale ! On peut penser à un c compromis entre l’église et l’état sans savoir qui le souhaitait le plus …

L’église catholique consacre l’amour entre hommes et femmes avec un Dieu universel. Elle reconnait le mariage civil de deux personnes non baptisées car la réalité naturelle et sacrée mais s’offusque quand deux catholiques baptisés mariés à la mairie ne demandent pas le mariage à l’église. Mais un prêtre cote d’orien m’a néanmoins dit que l’église respectait le mariage civil et n’acceptait pas d’entendre qu’une amie donnait le nom de compagnon à son mari même s’ils n’étaient pas mariés à l’église. L’église protestante ne considère pas le mariage comme un sacrement mais comme un acte civil et un engagement public avec une dimension spirituelle du Temple. L’église orthodoxe, que l’on trouve en Grèce, proche du protestantisme pour l’organisation de l’église mais proche du catholicisme pour le sacrement, accepte le mariage si les mariés sont baptisés.

L’Europe est majoritairement catholique. Les protestants sont plutôt majoritaires dans le nord de l’Europe. L’Allemagne, berceau du protestantisme est partagée entre catholiques et protestants. De nombreux européens voulaient voir figurer le terme catholique, majoritaire, dans la constitution européenne, même si le terme « chrétien » serait plus approprié

L’Islam et la religion juive, très présentes également en Europe, renforcent le régime stricte d’hétérosexualité et considèrent le mariage comme un acte religieux non lié au domaine civil. Certains pratiquants acceptent d’ailleurs mal ce nécessaire mariage civil réglementaire en France. Indousistes et Shintoistes pratiquent le mariage arrangé et n’entrent donc pas dans la considération amoureuse sans pour autant accepter le mariage homosexuel.

Mais le mariage homosexuel est de plus en plus reconnu en occident. Onze pays l’acceptent dans le monde en 2012. Dans la majorité des cas, l’adoption va de pair avec le mariage homosexuel ou une forme d’union civile.

Dans l’Europe des 27, comme au sein des Etats-Unis, les législations sont diverses. Sept pays l’acceptent avec adoption progressivement depuis 2003. Il s’agit des pays majoritairement catholiques tels les Pays-Bas, la Belgique, l’Espagne, le Portugal et le Luxembourg. Mais aussi les pays protestants tels le Danemark et la Suède avec l’élément remarquable que ces Etats peuvent  obliger l’église à trouver un Pasteur pour célébrer le mariage religieux.

Dix pays de l’Union autorisent une solution d’union civile comme en France avec le PACS (PActe Civil de Solidarité) avec ou sans adoption. Notons que cette disposition peut être aussi utilisée par un couple hétérosexuel, souvent par convenance fiscale. S’agissant de la responsabilité vis-à-vis des enfants, il n’a pas encore été prouvé qu’un enfant n’est pas aussi bien élevé dans un couple homosexuel. Parfois même il peut l’être mieux quand les conditions humaines, sociales et économiques sont meilleures. Onze pays de l'UE ne reconnaissent aucune forme d'union ni formes d’adoptions pour les couples homosexuels

Mais les homosexuels réclament désormais pouvoir se marier à l’église après le mariage civil. C’est peut-être  un des grands motifs d’émoi de l’église catholique voyant les pratiques, a priori imposées, à l’église protestante. Cela ravive les liens et la cloison très fine existant avec la religion qui lui permet justement d’avoir toujours un mot à dire mais aussi de prendre les devants pour rappeler ses principes et n’avoir pas à subir telle ou telle contrainte. Les Protestants vont peut-être regretter de s’être détaché de la hiérarchie forte et indépendante de l’église sauf, dans certains pays, à récupérer des fidèles exclus par leur religion de par leur mariage homosexuel ?

La Cour Européenne des droits de l’homme semble reconnaitre que le fait de réserver le mariage aux seuls couples hétérosexuels ne constitue pas une discrimination. Par contre, le Parlement européen semble aussi vouloir en finir avec la discrimination envers les couples homosexuels en recommandant aux Nations de garantir leur droit au mariage et de reconnaitre les relations non maritales mais sans bien sur parler de religion. Mais dans certains pays il semble être désormais imposé religieusement par l’Etat. Qu’en est-il de la séparation de l’église et de l’Etat ?

Fort de ces réalités et constats, trois options apparaissent pour trancher sur le mariage homosexuel : ne pas tenir compte de la religion, en tenir compte, ou être en interdépendance avec elle. Une analyse approfondie avec de nombreux représentants civils et religieux pourra être faite par l’IRCE. La clé semble être de ne pas imposer une législation universelle et globale en Europe mais aussi de ne pas obliger une reconnaissance religieuse chrétienne par les Etats pour respecter la position de l’église qui doit elle-même élaborer son chemin et rassembler celles et ceux qui le partagent avec leur foi et leur croyance.

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La stratégie est-elle incompatible avec les PME ? (2/2)

10 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #stratégie

Comme nous l’avons vu dans la première partie, stratégie et PME peuvent, voire doivent être compatibles dans un environnement donné. Cette démarche sera d’autant plus justifiée si la PME apprend à se connaitre, avec ses forces et ses faiblesses face aux opportunités et menaces

N’oublions pas également que chaque PME peut avoir sa propre identité en fonction de son secteur d’appartenance, et de son dirigeant et que ce sont des personnes et non encore des machines qui prennent les décisions, même dans les grosses structures. Cette compréhension pourrait aider le dirigeant de PME à penser autrement pour agir autrement avec méthode, sens et recul à certaines occasions, mais aussi bonifier les relations complémentaires nécessaires mais trop peu existantes entre structures de tailles différentes.

Je reviendrai à la méthodologie pédagogique du MBTI tirée des travaux de Jung, pour comprendre ces identités de la PME, leur façon d’atteindre un objectif, ne passant généralement pas le filtre des réalités et des options avant de passer à l’action.


Par François CHARLES*

Conseil et coach en stratégie & management, professeur vacataire de Politique Générale des Organisations

retrouvez la stratégie et le management sur http://novial.overblog.com 


La PME, comme n’importe quelle organisation, doit marcher sur ses deux pieds, de façon équilibrée, connaissant ses forces et ses préférences avec compréhension des regards différents, sachant échanger (E) mais aussi penser par elle-même (I), sachant avancer concrètement (S, le quoi de la stratégie)  mais dans une vision globale et une veille permanente (N, le pourquoi de la stratégie), sachant prendre des décisions logiques (T, le quand de la stratégie) et logistiques (le comment de la tactique) mais parfois adaptées aux à certaines volontés et réalités humaines (F, le qui pouvant replacer le quoi), sachant enfin être structurée (J) mais également flexible et réactive (P). Une PME ancre ses acquis davantage sur les fonctions concrètes S et T et  laisse parfois intervenir les consultants complémentaires par construction, apportant une valeur ajoutée en terme de temps financé, de réflexion, de méthodologie et surtout d’approche comparative pouvant mixer coaching et conseil.

Il convient d’éviter les généralisations. Au même titre que l’on ne s’habille pas de la même façon dans la publicité, l’industrie ou le conseil, l’identité de la population d’une PME travaillant dans la maroquinerie ne correspondra pas forcément à celle d’une PME dans l’industrie. Tout type de personnalité pourra être présent dans l’entreprise mais on remarquera que dans un type d’activité déterminé, certains profils apparaissent plutôt majoritaires. On pourra rencontrer soit des salariés plutôt idéalistes, artisans ou plutôt gardiens avec des équipes qui auront plutôt tendance à s’adapter au changement de façon planifiée, organisée, avec adaptation ou avec besoin de maturation. Le leadership devra s’adapter ou tirer la structure en conséquence soit de façon persuasive, participative, directive ou délégataire. Le dirigeant de PME, plus proche de ses troupes devra donc veiller à manager en cohérence sans être trop éloigné du profil majoritaire. Bien entendu, ceci peut se faire instinctivement ou alors plus rapidement avec méthode…

Certains innoveront par anticipation, exploration, quand d’autres le feront avec modification ou expérimentation. Certains apprendront de façon plutôt conceptuelle ou relationnelle quand d’autres utiliseront méthode ou pragmatisme. Comme en management, la stratégie rencontrera plus ou moins de succès spontané en fonction de ses profils et attitudes.

S’agissant de la première balance de gestion d’énergie (E/I), la PME préfère généralement, voire est obligée de se ressourcer avec les autres, aller dans les clubs, à la CGPME, dans les réseaux d’affaires, les salons pour se faire connaitre. Elle se doit d’être vive, élaborer sa pensée et s’exprimer spontanément. Mais rien ne lui empêche d’être équilibrée pour rentrer dans son monde intérieur et agir avec recul en se rappelant que souvent stratégie vaut mieux que persévérance avant de passer à l’action. Ne peut-elle pas faire moins mais mieux ? Sans doute le voudrait elle mais pense qu’elle ne peut se le permettre comme le font ou pourraient le faire les grandes entreprises pour éviter de devoir gérer certaines erreurs, faute de temps et d’argent. Heureusement les collectivités, généralement les régions, sont là pour organiser par exemple les assises de l’export où l’on retrouve toujours les mêmes exemples de coups par coups, et mettent en place des aides pour financer les consultants en stratégie pour la recherche de vision comme pour la recherche de partenaires. Au niveau des institutions européennes, la Commission a créé, depuis déjà quelques années, une charte des PME et un Small Business Act, assez méconnu en France, qui permet aux PME de mieux se faire valoir et être considérées auprès des institutions.

S’agissant de la balance de collecte d’informations, la PME est plutôt tactique que stratégique. Elle préfère le « quoi » plutôt que le « pourquoi », agit « les pieds sur terre » (S), porte son attention sur les faits, est réaliste, pratique, orienté vers le résultat, procède par étape, regarde les exemples qui marchent, n’aime pas les innovations (N) parfois risquées. Le marketing stratégique et la matrice BCG devraient être davantage utilisés par les PME pour se permettre de nouvelles initiatives pilotées entre investissements et rentabilité. La PME est par ailleurs accompagnée, voire conseillée globalement par des professions comptables qui ne comprennent que les chiffres et qui ne surveillent, souvent justement, que les flux financiers en se dégageant de plus de toute responsabilité de conseil. Pour la grande entreprise, tout est possible. Elle pourra se lancer dans les concepts, les possibilités, la nouveauté, et procèdera par à coups mais néanmoins avec toujours un regard financier des actionnaires. J’incite les uns à essayer parfois de vivre la vie de l’autre et changer d’attitude dans la mesure du possible, le mieux étant un travail commun et complémentaire entre structures si  rare et pourtant si souhaitable. La force de la PME sera de pouvoir décloisonner plus facilement  ses différentes fonctions pour optimiser son fonctionnement ou son développement comme par exemple comprendre l’effet de levier social pour dynamiser les ventes, ou le rôle humain dans les systèmes d’information. Mais encore faut-il que le dirigeant conserve ou acquiert un équilibre. Sa vision globale pourra être un atout pour mieux se positionner sur une niche, faire de la différenciation, segmenter ses produits, actions ou activités  en fonction des réalités du marché (monopole, monopsone ou oligopole). Elle lui permettra aussi de mieux se synchroniser au consultant en stratégie quand ce dernier manque à le faire en totale indépendance et puissance de son savoir.

S’agissant de la prise de décision, la PME, fragile financièrement, préfère plutôt le «comment » et la pensée logique (T) que le « qui » et le ressenti (F) qui est un risque, au même titre que la créativité, mais qui peut faire la différence en terme d’anticipation et de maturité au-delà des chiffres et des méthodes éprouvées. Mais certains chefs d’entreprise chercheurs ou attaché personnellement à leur outils de travail s’engouffreront trop vite dans leur ressenti et développeront un superbe outil sans trouver de clients ou tarderont à changer. J’ai vu sans juger un exploitant agricole murir sa décision de passer au semi-bio pendant 3 ans pour ne pas se reprocher son choix en cas d’échec et parce qu’il ne ferait pas comme les autres qui restaient dans une logique éprouvée.

Enfin, en terme d’organisation et en contrepartie de sa non sérénité financière et de sa vision court terme, la force d’une PME est souvent d’être souple, flexible, adaptable tel le voilier avec la petite quille. Mais sans équilibre interne ou externe par un travail en partenariat et en stratégie partagée, elle peut subir avec stress les règles administratives contraignantes mais logiques des donneurs d’ordres étatiques ou industriels de taille importante et manquer certains rendez-vous.

Prendra-t-elle son rôle de victime ou plutôt conscience de sa responsabilité pour sortir du jeu visant à persécuter le donneur d’ordre, qui joue certes souvent à Schlemiel ou battez-vous alors que la PME peut aussi jouer à sans toi avec MESORE en en redéfinissant sa …  stratégie ?

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la ruralité sauvera t-elle la presse écrite ?

2 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #territoires de Cote d'or

 

une étude économique européenne sera réalisée par l'IRCE sur l'avenir de la presse écrite avec les filtres euorpéens

 

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mais une analyse est déjà et aussi à réaliser dans nos territoires dans le cadre des thèmes de la ruralité et a priori dans le thème "commerce et ruralité : en effet, étant donné les habitudes des ruraux ou nouveaux ruraux, meme si les habitudes de certains ruraux d'origine ont évolue, la forte et l'identité de la ruralité seront des éléments fondamentaux pour sauver la presse écrite 

 

 

voir le lien IRCE  

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3 millions de chomeurs. sachons analyser et aller de l'avant

2 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

La France vient de passer la barre des 3 millions de chomeurs. mais souvenons nous que nous l'avions déjà passée et il n'est pas possible d'incriminer la gauche, qui vient d'arriver, sur ce score et certes les réalités étaient différentes mais peut etre pires. je propose que les clubs Droite Fédérale analysent comment nous avons redressé la barre et de passer ces éléments dans le filtre des réalités économiques et fiscaux actuelles pour proposer des axes de progression concrets et peut etre imaginer également de nouvelles solutions mesurables dans le temps mais surtout réalistes et réalisables. FC

 

 

merci à Dijon Scope pour sa communication

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la stratégie est-elle incompatible avec les PME ? (1/2)

1 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #stratégie

Dans un article précédent je parlais de la solitude du dirigeant de petites mais aussi de grandes structures, publiques ou privées et de leurs réalités. Un autre aspect mérite une certaine attention sur de possibles causes de dysfonctionnement des organisations : celui de la stratégie qui fait partie de la politique générale au même titre  que la structure, que l’identité et que la prise de décision.

 

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Au fil de mes accompagnements, je suis souvent en face de dirigeants qui estiment et croient par erreur qu’il faut une certaine taille d’entreprise pour prendre le temps de réfléchir sans vouloir comprendre que stratégie vaut parfois mieux que persévérance. Aussi il parait important de rappeler ce qu’est la stratégie, ce qu’elle apporte, ce qu’est une PME et comment peut elle mieux gérer son équilibre.

 

Par François CHARLES*

Conseil et coach en stratégie & management, professeur vacataire de Politique Générale des Organisations,  ancien spécialiste de l’industrie d’armement en Asie, président de l’Institut de Recherche et de Communication sur l’Europe (IRCE)

 

retrouvez la stratégie et le management sur http://novial.overblog.com 

 

Je me suis aussi posé la questions de pourquoi écrire cet article sachant que peu de patrons de PME vont vraiment prendre le temps ou l’envie de le lire car ils préfèrent vivre à court terme et réclamer plutôt qu’anticiper. Mais ce n’était sans doute pas le cas de ces producteurs de vin bordelais qui avait su comprendre et tirer parti de l’intelligence économique et stratégique, comme du marketing stratégique pour mieux vendre en Chine…

 

Je reprendrai volontiers les polarités de Jung et du MBTI dans une seconde partie pour illustrer de façon originale les différences de fonctionnement entre une PME, souvent liée également à son dirigeant et une grosse entreprise avec cette non-sensibilisation inné ou acquise à la réflexion stratégique.

 

Côté puriste, la stratégie est une orientation fondée sur la base d’une analyse multicritères visant à atteindre, ou non, de façon déterminante et à long terme, un certain positionnement contre certains adversaires avec un impact sur les activités et structures de l’organisation. Vulgarisé, cela revient à se poser les questions clés et initiales du quoi, pourquoi et surtout quand, le reste de l’OPACQ (qui, où, avec qui, comment, combien …) étant des questions davantage tactiques, de  terrain et donc naturellement proche des PME …

 

On y trouve aussi et d’abord une connotation militaire d’origine grecque. J’aime d’ailleurs faire comprendre la stratégie d’entreprise en faisant découvrir de grandes batailles. Qui dit stratégie dit concurrence et n’oublions pas que les guerres économiques concurrentielles font aussi des victimes comme ces PME allant droit vers le ravin par mauvais choix irrémédiables ou se laissant dépecer de leurs brevets et savoir-faire sans même s’en rendre compte.

 

On parle de stratégie défensive par maintien, stagnation ou dégagement ou offensive par expansion, développement contrôle ou domination. On parle souvent de choix de spécialisation ou de diversification, par intégration de filière, par croissance interne ou externe, en restant au niveau local, régional, national, européen ou international. Les définitions d’objectifs spécifiques mesurables réalistes,  réalisables et déterminés dans le temps, après avoir fait établi ses forces, ses faiblesses par rapport aux opportunités et aux menaces (SWOT), ne sont pas les mêmes pour tous. Le marketing est également stratégique comme désormais de nombreuses autres fonctions de l’entreprise comme le contrôle de gestion.

 

La stratégie est mal considérée dans une petite entreprise car jugée non productive. La stratégie n’est pas forcément permanente mais ne doit pas être négligée périodiquement tel que le suggère le concept de médecine d’entreprise. De même, pour  faire un parallèle avec les tailles d’organisations, faire virer, freiner ou choisir la route d’un pétrolier ou d’un porte avions n’est pas la même manœuvre permanente ou d’opportunité que pour une frégate, un bateau de pêche ou un voilier.

 

La stratégie demande du temps pour produire peu mais avec un coefficient de valorisation et donc de coût très élevé contrairement au commercial qui doit être efficace rapidement surtout dans une PME

 

Contrairement à un plan produit, commercial voire de lobbying quand les têtes changent, un plan stratégique se revisite tous les 4 à 5 ans ou quand un événement non prévu apparait mais non tous les ans comme me le disait un animateur cote d’orien d’un regroupement d’entreprises industrielles qui n’y connaissait visiblement rien. Mais sans doute pensait il que la stratégie d’une PME se pilote sur le terrain même si je conviens que la stratégie se nourrit du terrain et doit être faite avec méthode

 

D’un point de vue européen, une PME emploie moins de 250 personnes pour moins de 50 M€ de chiffre d’affaires et 43 M€ de bilan. Très en deça, on parlera de très micro entreprises ou en France Très Petites Entreprises (TPE). Au delà on évoque les Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI) jusqu’à 2000 personnes, plus armées administrativement et financièrement à prendre du recul dans l’équilibre idéal de fonctionnement, sans doute une des clés du succès de l’Allemagne en plus de la chasse en meute.

 

Le patron d’une PME doit être au charbon tout le temps comme si on laissait le soin aux autres de penser pour lui. Heureusement, les PME bénéficient souvent du regard bien veillant des institutions et collectivités qui les aident à réfléchir sur leur vision ou leur projet d’innovation en finançant des consultants. Ces derniers produisent souvent des résultats significatifs mais se font parfois reprocher de faire du vent, d’avoir réussi à synthétiser une certaine vision ou avoir trouvé ou retrouvé certaines clés perdues par leur dirigeant et redonné confiance aux troupes (…). Tout ceci n’est ni pérenne, ni bienveillant, ni responsable, ni satisfaisant.

 

Il pourrait être admis que les PME évitent de faire de la stratégie si elles bénéficiaient d’un portage des grands donneurs d’ordres avec vrai un partage de vision et de sens au-delà d’un simple lien contractuel ou financier, voire « technique » de normalisation d‘outils de production.  Il est possible de faire mieux aujourd’hui que les considérer comme des boites de petits pois, pour attirer les subventions et aides diverses notamment dans les pôles de compétitivité. Un porte avions ne se déplace jamais seul, définit le cap en tant que vaisseau amiral et est dépendant des protections des autres navires de l’escadre. Il n’est plus admissible qu’un donneur d’ordre influe sur un sous-traitant pour lancer une production et qu’il ne s’engage pas in fine à la prendre. De nombreux cas existent dans l’industrie et nous ne devrions pas voir le Président de la république ou un ministre prendre son téléphone pour régler les problèmes. De la même façon, pourquoi cite-t-on toujours le MEDEF comme représentant du patronat comme si la CGPME n’avait pas de patrons et qui plus est de vrais ?  Pourquoi ne pas imaginer, au moins dans les domaines stratégiques, qu’un certain nombre de PME soient sous la coupe d’un « chapeau » ou d’un parapluie d’un groupe, comme en Corée ou au Japon qui étaient bien en avance sur nous en matière de bienveillance de leurs PME. Mais comme ancien responsable de la politique d’offsets en France et initiateur de la SEII, je sais qu’il faudra encore faire du chemin pour y parvenir.

 

Mais les PME peuvent aussi se prendre en mais, penser par elles mêmes, réduire leur dépendance ou mutualiser leurs réflexions et leurs moyens, pour définir leur vision et remporter des marchés. Souvenons nous que les petits poissons peuvent former ensemble la signature et l’echo d’un gros poisson pour faire fuir les prédateurs et de ce slogan que l’on voit sur certains camions « la puissance d’une groupe, la souplesse des PME ». Mais quelle est la vraie identité d’une PME ? (voir partie 2)

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un Président peut en cacher un autre

1 Septembre 2012 , Rédigé par francoischarles Publié dans #politique

 

plus vite que F Mitterrand, F Hollande abandonne Schumpeter et remet (garde) donc la barre à droite, seule politique de salut en cas de crise et a priori universelle. et come le disait Mitterrand 'finalement l'idéeal est une politique de droite menée par quelqu'un de gauche"... encore faut-il qu'il la mène. 

 

Mais ne voyons nous pas réapparaitre le role du Premier Ministre alors que nous avions été habitué à un régime présidentiel ?

 

comme il le disait à Dijon : "en trente ans, tout ce qu'il a fait, il l'a pris à la droite", eh bien il continue en gardant le seul modèle qui marche MAIS je l'espère en considérant aussi le social car comme l'a montré mon ancien confrère et auteur JP Fitoussi, la cohésion sociale n'est pas contradictoire avec lesperformances économiques


j'ai bien aimé la phrase d'un invité de "c'est dans l'air" : "Finalement, F Bayrou a été élu, enfin c'est comme s'il l'avait été"

 

eh oui, si F Bayrou avait été finaliste, il aurait été élu

 

et tant pis pour la France Forte, en attendant A MERKEL porte la voix de l'Europe forte dans le monde... ET POURQUOI PAS ! 

 

je pense que, meme si  N Sarkozy ne fait aps comme tout le monde, et je suis bien placé pour le savoir...., il doit pas revenir à la politique française mais passer un cran au dessus se consacrer maintenant à la gouvernance européenne, voire réaparer l'élection du président au suffrage universel

 

François CHARLES

CNIP - Droite Fédérale

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