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Le blog philosophique de francois CHARLES

ma vision sur les transports

26 Mars 2013 , Rédigé par francoischarles Publié dans #mon programme politique

Transports

 

tiré de " Un programme politique social, écologique et semi-libéral - tome 2":

http://www.amazon.fr/programme-politique-social-écologique-semi-libéral/dp/3847386190/ref=sr_1_1?ie=UTF8&qid=1364187023&sr=8-1

 

Après avoir vécu dans la circonscription la plus peuplée, j’ai la chance de rayonner notamment dans la plus grande circonscription de France avec de nombreuses petites villes et petits villages qui réclament une attention particulière mais également tres souvent à Dijon, capitale de la Bourgogne et à Beaune, l’ancienne capitale.

Il est vrai qu’en terme de marketing territorial, mes amis parlementaires voisins n’ont pas forcément les mêmes besoins, ni les mêmes réalités à prendre en compte, ni les mêmes solutions pour atteindre les objectifs. Et les relations sont  parfois peu transverses et cohérentes entre départements ou régions.

On se sert des transports pour aller au travail, à l’école,  à la poste, à la banque, prendre le train, se faire soigner ou chercher des remèdes,  faire ses courses, faire du tourisme, déplacer des associations sportives tous les week-ends etc…Parler transport signifie parler voirie, abris, accessibilité, confort, sécurité, coût, moyens de paiement, réglementation, approche client … mais aussi adaptabilité aux réels besoin. Ceci nécessite une réelle vision globale utilisant toutes les méthodes stratégiques et opérationnelles permettant de considérer toutes les réalités et les options possibles, réalistes, réalisables et déterminées dans le temps ainsi que des négociations raisonnées car le facteur humain joue un rôle important. Parler transport nécessite aussi des financements. Nous aborderons ici quelques exemples et idées.

En Côte d’Or, l’initiative TRANSCO, venue de PACA, appliquée par le Conseil Général, et qui permet de traverser la Côte d’Or pour 1,50 euros, est remarquable. Le déficit prévu au départ de 500 k€ a été ramené à 200 k€ par le succès de sa fréquentation. De par la hausse du carburant et l’atteinte d’un budget équilibré base zéro, son prix pourrait passer au moins à deux euros en toute compréhension de la population déjà consultée sur ce sujet et peut-être avec un regard particulier pour les jeunes et les séniors.

Les échanges intergénérationnels sont indispensables notamment pour le transport et les risques liés à la conduite par les personnes âgées mais il est possible d’imaginer dans chaque canton des navettes collectives spéciales séniors car ils aiment se retrouver entre eux et ils ont souvent besoin d’un lien et d’une dynamique particulière pour être actifs. Ce financement pourrait être assuré par cette élévation du prix Transco.

La gratuité des transports scolaires semble primordiale. Mais elle doit être réalisée dans une attitude raisonnée de partage des coûts entre collectivités dans un contrat de plan transparent et partagé à 5 ans à coûts objectifs, en toute responsabilité et en connaissance des réalités et des risques, et non pas avec révisions budgétaires en milieu d’année pour éviter tout coup de théâtre pour les passagers.

La Taxe Indirecte sur les Produits Pétroliers (TIPP) pourrait être baissée pour les habitants des campagnes où il est nécessaire d’avoir une voiture. Ce système pourrait être assuré par des « bons d’essence » très contrôlés et distribués et financés par les collectivités et financé, par exemple, par les habitants des villes possesseurs de deux voitures.

Avez-vous déjà vu cette pancarte derrière certains camions ? « Si vous l’avez un camion vous l’a apporté ». Cela remplace bien des discours. Les transporteurs m’ont fait valoir leur émotion devant la concurrence européenne déloyale. Sur l’autoroute de l’est, les camions immatriculés en Europe de l’est pullulent mais ils ont été missionnés par un client souvent français qui y trouve son compte au détriment des transporteurs nationaux. J’en ai déjà parlé dans l’approche européenne et sociale. S’agissant des aspects de réglementation techniques et législatifs et au même titre que nous appliquons la TVA du pays qui achète, les horaires de travail et de conduite doivent être normalisés sous peine de vraie concurrence déloyale. Par contre, s’agissant des salaires, même si la concurrence réveille et assainit certaines fois, nous ne pouvons attendre que les salaires rattrapent les nôtres dans les pays d’Europe de l’est. Mais il en est de même avec l’Espagne et le Portugal, ni même l’Allemagne et sa protection financière tres basse qui pourtant semblent moins poser de problèmes…Nous devons proposer que la Commission européenne demande une compensation s’appuyant sur les différences de salaire et de protection sociale obligatoire, voire en demandant un salaire chargé identique au pays de chargement. Mais nous pouvons aussi chercher d’autres solutions dans le service apporté. Par ailleurs, est-il normal qu’une entreprise de transports très dynamique cherche souvent sur face book des chauffeurs comme s’ils étaient devenus une denrée rare ?

La Cote d’Or attend beaucoup de certains grands travaux comme la continuation de la LGV qui lui font déjà bénéficier de la première liaison transverse TGV la reliant aux grandes villes de l’Est sans passer par Paris. Nous devons désormais ramener Dijon à moins de 1h30 de la capitale et créer cette seconde voie vers la capitale des Gaulles. Mais pourquoi n’imaginerions nous pas une première ligne transverse jusqu’à Bordeaux, depuis Dijon, autre innovation dans la continuité de cette ligne Est, ce qui pourrait nous éviter soit de prendre l’avion, soit de passer en train par Paris où tout est plus facile. Parfois mieux vaut habiter Paris où nous pouvions même programmer en aller retour à Marseille pour déjeuner. Essayez donc de le faire depuis Dijon qui a pourtant été une des premières villes à recevoir le TGV, certains disent grâce à Montbard et ses usines. Nous pourrions aussi retrouver ou créer des voies ferrées « indépendantes », intra-circonscriptions et inter-cantons, notamment en nord Côte-d’Or, genre de lignes de tram territoriales, avec énergie innovante à piles à combustible, comme exploitée de plus en plus en Allemagne, avec une dynamique et un encadrement public-privé dans son financement et sa gestion. Toujours s’agissant de rail, qu’attendons-nous pour mettre davantage les camions sur les trains pour des avantages qui ne sont plus à prouver. S’agissant des gares, je suis favorable au développement des gares en dehors de villes, comme à Avignon, car leur accès sera plus facile, mais tout en évitant les mégalopoles et dans des campagnes plutôt fragiles pour favoriser leur développement.

Celui du transport par péniche doit encore progresser. Cela me fait un peut penser à la disparition des trams puis à leur réapparition. Tous ces transports sont complémentaires à la fois sur leurs destination, leur durée et leurs couts. Nous devons relancer l’analyse de faisabilité du grand canal Rhin Rhône car nous savons que ce sera un bon projet pour le transport et pour la Bourgogne.

Je parlerai peu des transports en ville que je connais peu mais come chaque utilisateur, je n’aime pas les voitures quand je suis à pied et je n’aime pas les bouchons quand je suis en voiture. Mais par contre, je trouve étonnant que la ville de Dijon n’ait pas davantage investit sur des parkings, comme à Bale dont pourtant elle se réfère, comme si le tram, que j’aime bien même si trop petit et qui ne dessert pas certains quartiers populaires, ne concernait que les dijonnais et qu’il incitait peu à peu à ne prendre que le train pour venir à Dijon. Si c’est le cas, pourquoi ne pas le dire ? Par contre, un tram circulaire sera le projet objectif à réaliser après la liaison Nord dont le chantier était bloqué depuis plus de 20 ans et pour laquelle certains auraient préféré une autre solution mais une voie pourra sans doute ensuite donner naissance à une seconde quand les finances seront là.

Je soutiens le développement des voitures électriques et les transports à piles à combustible, à émissions non polluantes en espérant que les relais existent partout en France, comme cela l’a été pour l’essence sans plomb qui a désormais remplacé l’essence plombée alors qu’en 1987, il n’existait que quelques pompes en France. Mais ces voitures doivent aussi pouvoir se faire reconnaitre et alerter de leur présence facilement en ville où le piéton est déresponsabilisé.

Peu de gens le savent mais l’aérien reste un domaine à compétence nationale, non seulement par son coté réglementaire, qui peut aller jusqu’à l’interdiction de survol, mais par le drapeau que porte l’avion, véritable morceau de territoire, comme le bateau pour son affrètement. Je suis sensibilisé par le transport aérien depuis mon passage à la DGA mais surtout depuis que j’ai créé un projet de compagnie aérienne super luxe, toujours d’actualité qui m’a permis d’analyser le positionnement et le fonctionnement des compagnies nationales et internationales. Comme je l’avais suggéré, Air France se structure désormais sur des approches à juste cout, comme Easy Jet, et forte de son expérience Transavia. Mais elle pourrait aussi positionner une super compagnie faisant rayonner le luxe des ailes françaises avec un compte de résultat identifié au lieu de la considérer comme concurrente. Mais ce qui vous intéresse le plus sans doute est la position sur les aéroports. Sur ceux existants, il faut absolument trouver une recherche de complémentarité comme entre celui de Dijon et de Dole. Le troisième aéroport de Paris peut attendre un peu mais sans négliger les délais de réalisation. Mais quand on sait que le TGV met Lille, ville désormais très européenne, à 1h de Paris, pourquoi ne pas le faire dans le nord et si possible dans une campagne dite fragile, comme nous allons le voir dans la partie suivante.

S’agissant des voitures, en France il semble difficile de responsabiliser sauf à passer des images chocs ou mettre des radars pour réduire la vitesse et limiter les risques dans les villages comme je l’ai connu en Allemagne, il y a longtemps. S’agissant des solutions pour limiter les accidents de la route, dans les stages de sécurité routière, on apprend qu’il y a plus de morts sur route sèche, droite et en bon état, par un trop grand lâcher prise et une trop grande confiance, que par temps de pluie et route sinueuse. Comme dans les entreprises, où des projets naissent simplement à la machine à café, où des produits naissent au hasard d’un dysfonctionnement, comme par exemple pour les biscottes ou le Sauternes, il a fallu attendre les vols de cuivre, qui ont mis en panne les éclairages de l’autoroute A15, pour s’apercevoir de la baisse des accidents. Je demande l’arrêt de l’illumination à outrance, à en oublier d’allumer ses feux de croisement, afin de responsabiliser les conducteurs et par là même limiter les consommations d’énergie.

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