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Le blog philosophique de francois CHARLES

Rêves européens - Chapitre 8 - Rencontre avec Napoléon 1er La nouvelle unification européenne

11 Octobre 2015 , Rédigé par francoischarles Publié dans #Rêves européens

  • N : bonjour !

  • S : oui… bonjour … oh ! Napoléon ! oh pardon Sire

  • N : eh oui c’est bien moi, vous pouvez m’appeler Napo, comme on vous appelle Sarko, du moment que vous ne m’appelez pas Popo comme Marie-Louise…

  • S : non je n’oserais pas.. et je ne savais pas … mais vous savez, avec Carla, c’est pas mieux ! …avec son « Nicounet »

  • N : Ah ces femmes…

  • S : Comme vous dites !

  • N : Mais là nous avons déjà un point commun

  • S : Peut-être

  • N : Je sais que Cécilia restera la femme de votre vie, comme pour moi avec l’incomparable Joséphine, même si…

  • S : Oui, nous sommes bien faibles

  • N : L’une nous porte chance ou nous motive et nous continuons avec d’autres ou plutôt ensuite d’autres continuent avec nous mais elles nous oublient volontiers comme ma chère Marie-Louise passant de lettres enflammées à un blâme trop facile pour sauver sa personne. Cela me rappelle aussi mes passages à Châtillon sur Seine …

  • S : Châtillon ?

  • N : oui enfin pas pour l’échec des pourparlers de paix de la campagne de France…

  • S : Vous lisez mes pensées

  • N : Facile, vous êtes ma réincarnation

  • S : On me le dit parfois

  • N : Entre Neuilly et Courbevoie, il n’y a qu’un pas ! de même qu’entre les Invalides et l’Elysée…

  • S : Alors … vous y êtes ou non enterré ?

  • N : et dans un seul cercueil, pas comme à Ste Hélène et mes 5 ou 7 cercueils comme des poupées gigognes, je ne me souviens même plus, à croire qu’ils avaint peur que je ressuscite !. Chuttt … les frères Mutte peuvent nous entendre… et que dire des autres historiens, ah je ris quand je les lis, sauf Castelot peut-être…même s’il a oublié que j’ai beaucoup grandi quand j’étais en garnison à Auxonne et que je passais voir la châtelaine de Berbys aux Maillys…

  • S : Il a su toucher le cœur mais je croyais que vous n’en n’aviez pas ?

  • N : Tout comme vous ! Nous le cachons bien sinon nous ne pouvons être de vrais chefs, pas comme votre … comment au fait ? Gouda ? Comté ? Ah ..non … Flamby ! quel drôle de nom pour un Président ! Entre nous je n’aime pas ce manque de respect mais bon, si cela amuse les Français…

  • S : Ce « petit calomniateur » comme je l’ai appelé. Cette phrase m’a coûté ma non réélection…

  • N : Oh c’est peut-être autre chose. Je me souviens des Français qui m’ont mis dehors en 1814 accueillant avec liesse les Autrichiens, ces fameux Autrichiens qui n’ont pas quitté la France depuis leurs liens avec Marie de Bourgogne et Charles Quint

  • S : En effet…

  • N : Et souvenez-vous ensuite que les Français m’ont acclamé 100 jours après, quand ils en avaient déjà marre de Louis XVIII en oubliant tous leurs griefs et en acceptant presque les nouveaux impôts qu’il fallait relancer

  • S : Mais est-ce bien la vérité ? L’armée était orpheline mais le commerce refleurissait… non ?

  • N : Oui bon … mais pour le retour des cendres, enfin du corps dans ses 7 cercueils ! Ah oui je me souviens maintenant. Là il y avait une liesse populaire !

  • S : Oui presque, car si l’armée avait été aussi unie qu’avant, vous auriez gagné à Waterloo ! Vous aviez presque gagné d’ailleurs, Wellington n’en menait pas large

  • N : Ah les trahisons… comme le Téméraire !

  • S : oui enfin tout le monde était perdu dans le brouillard de la poudre, même Grouchy ! D’ailleurs on a jamais su où il était passé celui-là

  • N : Et Ney ce fou ! Ah au fait bravo à Wellington d’avoir tenu tête aux Prussiens ensuite !

  • S : Ah ?

  • N : Oui ! pour qu’ils évitent de trop piller. Vous saviez que la ligne d’occupation ressemblait à peu près à celle de 1940 ? Ah tiens au fait, vous en pensez quoi de la façon dont François Hollande a viré sa femme, elle qui avait tout fait pour le remettre en selle !

  • S : Oh … un peu trop parfaite et persévérante pour moi, j’ai déjà donné ! Je préfère les femmes qui m’admirent et me supplient sans trop me recadrer

  • N : Je sais… je sais…

  • S : mais vous n’êtes pas là pour me parler des femmes, non ?

  • N : En effet !

  • S : Quels sont vos plans ?

  • N : Vous me parlez en militaire, j’aime bien, Il nous faut reprendre le pouvoir, mais le bon !

  • S : Oui comme vous dites

  • N : vous n’avez bossé que 5 ans !

  • S : Vous y allez fort

  • N : Mais c’est pourtant vrai, le reste ne compte pas

  • S : Si vous le dites. Mais de nos jours un an compte pour 5 ans du vôtre avec nos nouvelles technologies

  • N : Pensez vous en avoir fait autant que moi ?

  • S : Autant que vous ?

  • N : Retournez donc aux Invalides. Il y a une plaque qui dit qu’en matière de lois, les Français auront plus profité de mon passage que de tout ce qu’ils avaient connu avant ou quelque chose comme cela.

  • S : Oui oui… je l’ai vue, je ne voyais qu’elle

  • N : Ah vous voyez !

  • S : Je vois aussi où vous voulez en venir.

  • N : J’aimerais que vous consolidiez l’Europe de 1812 et au-delà. Il y a une fenêtre de tir !

  • S : La France d’abord non ? Vous n’étiez pas artilleur pour rien ! Mais c’est déjà fait

  • N : Vous rigolez ? Tout le monde se marre en dehors des frontières, passez à une autre étape !

  • S : Mais nous ne faisons plus la guerre

  • N : Et les lois ? les crises internationales ? La guerre économique, vous en faites quoi ? Tiens d’ailleurs pas mal La NSA ! Fouché en serait jaloux !

  • S : Elle nous aide d’ailleurs à nous rapprocher entre Européens. Rien de tel qu’une crise et une petite écoute

  • N : Va falloir que vous m’expliquiez ça au fait, car mes espions n’étaient pas aussi performants

  • S : On regrette parfois aussi le bon vieux temps !

  • N : j’aimerais bien aussi que l’Allemagne se souvienne que j’ai été le catalyseur de la confédération du Rhin

  • S : Une belle réussite ! Sans parler de votre rôle de modérateur pour la confédération Suisse

  • N : Oui je voulais aussi faire un Parlement européen et étendre largement le code Napoléon

  • S : Mais ceci s’est un peu produit, non ?

  • N : Oui mais de façon semi-homogène, en 22 ans j’ai réussi à rassembler l’Europe. Avec 22 ans de plus je lui aurais donné de vraies bases de fonctionnement avec ou sans l’Anglais

  • S : Vous excitez mes sens et me donnez envie….

  • N : Tout doux mon ami, je ne suis pas une fille facile !

  • S : Je ne vous connaissais pas ce ton blagueur !

  • N : Oh c’est Kroutchev et ses blagues ! Et souvenez-vous toujours que le Tsar Alexandre, bien que mon ennemi, a toujours été bienveillant avec moi et avec la France face aux empires allemands et autrichiens et même aux Anglais

  • S : On ne doit pas s’ennuyer là-haut. Pourquoi parlez-vous de la Russie ?

  • N : Parce que l’Europe va jusqu’à l’Oural pardi mais qu’elle peut vous aider à profiter de l’OTAN, sorte de méga confédération du Rhin, comme catalyseur en jouant même les régulateurs et activateurs de crises. J’ai bien dit « profiter »,

  • S : En somme l’OTAN au service de l’Europe, quelqu’un me l’a déjà dit

  • N : en effet… et si l’OTAN avait existé à mon époque peut être ne serais-je pas allé dans cette galère de Moscou

  • S : Les Ukrainiens l’ont bien compris !

  • N : ah les pays de l’Est, je découpe, je redécoupe, les minorités se révoltent…et les Russes ! Vous savez ? le problème avec les Russes c’est que c’est toujours nous qui apparemment ne comprenons rien à la Russie qui n’a jamais compris que nous étions amis…bon à part du temps de De Gaulle mais c’était pour mieux exister face aux Ricains alors que De Gaulle croyait qu’il était aimé.. bon reprenons et qu’à part avec moi qui suis allé jusqu’à Moscou pour défendre la Pologne et l’Europe – oui bon coalisée contre moi – et à part Hitler qui voulait tout conquérir, qui donc à l’ouest a voulu envahir la Russie ? C’est leur technique de terre brûlée qui les fait envahir. Alors faudrait peut être qu’ils arrêtent avec leur blâme d’agressivité. Et à cause de dirigeants et manipulateurs russes qui n’ont pas fait le deuil de la grande Russie, ni plus tard de l’ancienne URSS – je n’en dormais plus de la nuit – et parce que des dirigeants et penseurs occidentaux oublient aussi qu’ils peuvent être des sources de conflits – de mon temps aussi vous savez – la guerre va éclater, c’est écrit. La seule chose que vous pouvez faire, c’est de retarder l’échéance.

  • S : Oui..oui…

Un ange passe encore

  • S : revenons aux minorités, elles existent encore vous savez !

  • N : ah ? Un seul chef, c’est bien la solution même si Joffre ou Foch, je ne sais plus, disait qu’il avait moins de respect pour moi depuis qu’il avait commandé une coalition en 14-18…une Europe uniforme … j’ai bien suivi Jean Monnet et le Général Gaulle

  • S : « de » Gaulle, zallez pas jouer les Giraud …

  • N : ah ces nobles… il y a façon et façon de commander, vous ne pensez pas que j’avais une sorte de cohalition ? non ?

  • S : Et que pensez vous de la Pologne ?

  • N : Ah la Pologne….Marie Walewska. Ah tiens vous saviez qu’en 1939, les Polonais vous avaient acheté des avions ?

  • S : on se demande pourquoi ils ont ensuite acheté des F-16…

  • N : à cause des Américains, donc de moi car le territoire a doublé quand nous avons vendu les terres françaises. Les Polonais sont très liés aux Etasuniens car il ne faut pas oublier qu’un général polonais a aussi débarqué avec Lafayette pour aider les Américains dans leur guerre d’indépendance, comme ensuite un général l’a fait avec la France en 1939. Mais savez-vous aussi qu’un général polonais a créé westpoint ?.

  • S : Oui mais à part ça ?

  • N : Elle est un autre moteur européen. Je voulais en faire un vrai contrepoids européen, une France bis prenant la Prusse en tenaille, et nous sommes si proches culturellement. Et il parait que beaucoup de Polonais parlent Français depuis De Gaulle qui imposait les cours en Français.

  • S : Cela a bien changé, maintenant ils sont imposés en anglais en France…Mais pourquoi ne pas vous être marié avec la Polonaise ? ou une russe ? plutôt que rentrer dans la famille de Louis XVI et de Charles Quint ! Pour beaucoup la Pologne est plutôt signe de malheur

  • N : La Pologne était acquise ! tout comme vous quand vous nommiez d’autres personnes du camp opposé … et la Russie ne pouvait être qu’une rivale et un contrepoids, même si bienveillante.

  • S : Eh bien moi j’ai pris une italienne

  • N : Ça c’est fait rapidement dites moi, comme avec Marie-Louise !

  • S : Ben on est comme ça vous et moi, non ?

  • N : Sacré Sarko va, vous savez que vous avez de la chance ? Vous allez pouvoir conquérir l’Europe sans tirer un coup de feu comme moi pour le retour des 100 jours avec un coup de poker là où vous voudrez, comme pour moi à Grenoble. Je remerciais même mon oncle Louis, le « gros cochon », comme disaient mes soldats, de m’envoyer des troupes qui aussitôt me rejoignaient.

  • S : Ah oui et comment ?

  • N : Mais vous le savez bien !

  • S : Oui mais je n’ai pas de Talleyrand moi

  • N : Vous en aviez un pourtant. Oh et vous savez à part avoir négocié la position française à la force des casseroles et de la gastronomie au traité de Vienne qui dura plus de 6 mois, il n’a pas fait grand-chose. Si je n’étais pas revenu et n’avais pas ému tout ce beau monde qui ne songeait qu’à danser et manger, ils seraient encore en train de discuter, pas étonnant que l’on ne reconnaisse la France que par la fourchette, mais c’est aussi un art de vivre j’en conviens. On le rencontre dans d’autres pays du monde. Les pays de l’Est européen s’en étonnent souvent d’ailleurs. Moi je trouve que c’est perdre son temps. C’est De Gaulle qui aurait dû comprendre cela. D’ailleurs une grande dame dijonnaise l’a compris aussi en créant l’association européenne d’un monde à table

  • S : Oui, oui… mais bon, faut passer à aut’chose

  • N : En tout cas, n’oubliez pas que les pays de l’est européen ont beaucoup apprécié la France napoléonienne. Il faut aller au-delà des pays de la vieille Europe et montrer que vous êtes un leader fort et fiable. Ils vous suivront partout croyez moi !

  • S : Vous pensez ? Ne vouliez-vous pas simplement en faire un glacis entre la France et la Russie ? Etait-ce votre politique de voisinage ? Vous savez qu’à part la France, tous les pays pensent que la défense est étasunienne et otanesque ?

  • N : Peut-être… je ne l’appelais pas comme cela. Au fait vous êtes copain avec le russe, non ?

  • S : Oui, on ne boit pas une goutte d’alcool et faisons du sport… à part ça…

  • N : Mais si, cela se voit…il y a peut-être quelque chose à faire vous ne pensez pas ? Mais attention à la manipulation… Oh pardon … ma voiture m’attend

  • S : Votre voiture ?

  • N : Oui avec les phares à droite.. vous savez ?

  • S : Pardon ?

  • N : Ben oui, même si la conduite et le croisement par la gauche anglaise sont normales pour mieux se protéger, la conduite à droite…c’est moi car les lampes avaient été installées à droite… Mais par contre on a adopté les phares blancs des allemands… c’est ça la normalisation européenne !…Il parait que Louis Gallois s’oppose à la normalisation allemande des bornes de rechargement de véhicules électriques. Il n’a pas fait le deuil d’EADS celui-là !Tiens rappelez vous que le train inventé en Angleterre roule à gauche et que le métro roule à droite ! Allez au revoir ! Je compte sur vous !

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